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AthènesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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aiment flâner sur la place du marché en demandant constamment: “Que dit-on de nouveau?”
Alors qu’il se trouvait sur la place du marché, Paul fut abordé par des philosophes, des stoïciens et des épicuriens, qui le soupçonnaient d’être “un annonceur de divinités étrangères”. (Actes 17:18.) C’était une accusation très grave, car la loi romaine interdisait ‘d’avoir des dieux différents ou nouveaux, d’adorer en privé des dieux étrangers, à moins qu’ils soient autorisés publiquement’. Paul connaissait probablement cette loi qui avait peut-être été la cause de ses ennuis à Philippes, une colonie romaine (Actes 16:19-24). Il fut conduit à l’Aréopage. Cependant, on ne peut dire avec certitude s’il s’agissait de la colline ou du tribunal portant ce nom. Certains affirment qu’aux jours de Paul ce tribunal ne se réunissait plus sur la colline en question, mais sur l’agora.
Le témoignage éloquent que Paul donna devant ces Athéniens instruits est une leçon de tact et d’intelligence. Il montra qu’il n’annonçait pas une nouvelle divinité, mais le Créateur même des cieux et de la terre qui n’habite pas des temples de construction humaine. Avec tact, il fit allusion au “Dieu inconnu” dont il avait vu l’autel, et il cita même Aratos, poète cilicien, et l’Hymne à Zeus de Cléante (Actes 17:22-31). La majorité de ses auditeurs le raillèrent, mais quelques Athéniens, dont Denys, juge du tribunal de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, devinrent croyants (Actes 17:32-34). Le récit ne dit pas si une congrégation fut formée à ce moment-là à Athènes.
DU PREMIER SIÈCLE À NOS JOURS
Athènes resta un centre culturel renommé longtemps après la visite de Paul. L’empereur Hadrien acheva en 129 la construction du temple colossal dédié à Zeus, connu sous le nom d’Olympieion, que Pisistrate avait commencée au sixième siècle avant notre ère et qu’Antiochus IV avait poursuivie entre 174 et 164. Ayant une longueur de cent mètres et une largeur de quarante mètres environ, ce temple était le plus grand de Grèce et l’un des plus imposants du monde. On peut encore en admirer les ruines au sud-est de l’Acropole. Hadrien commença aussi la construction d’un aqueduc qu’on utilise encore aujourd’hui à Athènes.
Cependant, en 529, l’empereur Justinien interdit l’étude et l’enseignement de la philosophie à Athènes, ce qui mit fin à la glorieuse renommée de la cité antique. Celle-ci ne fut plus qu’une ville provinciale tout à fait obscure durant la période byzantine au cours de laquelle le Parthénon et l’Érechthéion furent transformés en églises. Ce fut ensuite la domination latine, qui dura plus de 250 ans, après quoi les Turcs musulmans dominèrent la ville pendant 375 ans. Le Parthénon devint alors une mosquée. Quand, en 1833, les Grecs prirent la dernière forteresse turque, ils firent d’Athènes la capitale du nouveau royaume de Grèce. Depuis, Athènes, qui n’était qu’une petite ville de moins de 5 000 habitants en 1834, s’est développée rapidement pour devenir une cité moderne et prospère de plus de 600 000 habitants et dont l’agglomération rassemble plus de 1 800 000 habitants.
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AthlaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ATHLAÏ
{Article non traduit.}
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Atroth-Beth-JoabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ATROTH-BETH-JOAB
{Article non traduit.}
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ATROTH-SCHOPHAN
{Article non traduit.}
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Attachement exclusifAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ATTACHEMENT EXCLUSIF
(héb. qannâ [utilisé uniquement pour Dieu], jaloux, exigeant un service exclusif; qinʼâh, zèle, jalousie, ardeur).
Qannâ est traduit par “jaloux” (AC Jé, Os, MN), “zélé” (Yg, La) ou “qui réclame un attachement exclusif”. (MN.) Qinʼâh est traduit par les mêmes mots. Le terme “jalousie” emporte sans doute l’idée première de “chaleur”, d’“ardeur”, laquelle dérive du sentiment de possession exclusive qu’un homme éprouve à l’égard de sa femme. Appliqué à Dieu, ce terme indique que celui-ci ne tolère aucun rival, le culte d’aucun autre dieu. Il ne cédera à personne l’honneur qui lui est dû (És. 42:8). Celui qui n’accorderait pas à Dieu cet attachement exclusif encourrait la chaleur de sa colère ardente (Ex. 20:5; Deut. 4:24; 5:9; 6:15). La nation d’Israël étant considérée comme la femme de Jéhovah, celui-ci pouvait exiger d’elle un attachement exclusif, la fidélité. Il se montrerait alors plein de zèle ou d’ardeur pour elle, pour la défendre (Ézéch. 36:5). En revanche, en désobéissant ou en allant après d’autres dieux, la nation d’Israël se conduirait en adultère et, par conséquent, mériterait la juste colère de Jéhovah, qui se montre jaloux pour son nom. — Deut. 32:16, 21; Ézéch. 16:38, 42.
JÉHOVAH DIEU NE TOLÈRE AUCUNE RIVALITÉ
Jéhovah réclamait un attachement exclusif dans la deuxième des “Dix Paroles”, ou Dix Commandements, écrites de son doigt. Nous lisons: “Je suis Jéhovah, ton Dieu (...). Tu ne dois jamais avoir d’autres dieux contre ma face [ou: pour me défier] (...), car moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu qui réclame un attachement exclusif.” (Deut. 5:6-9). À propos d’Exode 34:14, la Version de l’abbé Drioux (1884) dit: “Dieu veut être aimé uniquement”, c’est-à-dire comme le Dieu unique. Jésus Christ confirma cette idée dans les propos qu’il tint à un Juif qui voulait le mettre à l’épreuve. — Mat. 22:37.
DES RELATIONS DE MAÎTRE À ESCLAVE
L’expression “attachement exclusif” fait aussi penser aux relations qui existent entre un maître et son esclave. Étant le Créateur, Jéhovah est le Propriétaire et le Maître de ses créatures. Il est donc Dieu, car il est en droit d’exiger un attachement exclusif de la part de ses sujets qu’il a créés et qui doivent faire sa volonté. Quand il vient à connaître Dieu et à apprécier les relations qu’il entretient avec lui, l’homme raisonnable lui voue volontairement un attachement exclusif. C’est ce que Jéhovah désire, car il hait tout attachement ou culte purement formaliste. — Mat. 15:8, 9.
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ATTAÏ
{Article non traduit.}
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ATTALIE
À la fin de son premier voyage missionnaire, Paul embarqua à Attalie, porte de la côte de Pamphylie, en Asie Mineure, pour retourner à Antioche de Syrie, distante d’environ 500 kilomètres. — Actes 14:24-26.
Attalie, à l’emplacement de l’actuelle Antalya, fut fondée par Attale II, roi de Pergame (159-138 av. n. è.), à l’embouchure du Cataractès. Elle devint le principal port de la province de Pamphylie, le débouché
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