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poteau, “Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné volontiers le nom qui est au-dessus de tout autre nom, afin qu’au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont au ciel, et de ceux qui sont sur la terre, et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père”. (Phil. 2:9-11.) Pour reconnaître en Jésus son Seigneur, il ne suffit pas de lui donner ce titre. Il faut tenir compte de la position que le Christ occupe et se soumettre continuellement à lui (voir Jean 14:21). Jésus lui-même a dit: “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: ‘Seigneur, Seigneur’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.” — Mat. 7:21.
Jéhovah a accordé l’immortalité à son Fils fidèle. Ainsi, bien que de nombreux hommes aient été rois ou seigneurs, lui seul, le “Roi des rois et Seigneur des seigneurs”, possède l’immortalité. — I Tim. 6:14-16; Rév. 19:16.
Puisque Jésus détient les clés de la mort et de l’Hadès (Rév. 1:17, 18), il est en mesure de libérer les humains de la tombe commune (Jean 5:28, 29) et de la mort qu’ils ont héritée d’Adam (Rom. 5:12, 18). Il est donc aussi ‘Seigneur sur les morts’, y compris sur le roi David, l’un de ses ancêtres terrestres. — Actes 2:34-36; Rom. 14:9.
TITRE DE RESPECT
Le fait que les chrétiens saluent en Jésus Christ leur “seul Seigneur” (Éph. 4:5) ne les empêche pas d’appliquer ce terme à quelqu’un d’autre par politesse ou en signe de respect. L’apôtre Pierre a même cité Sara comme un exemple de soumission pour les chrétiennes, parce qu’elle appelait Abraham “seigneur”. (I Pierre 3:1-6.) Il ne s’agissait pas là d’une simple formalité. Cette façon de parler reflétait vraiment sa soumission intérieure, puisqu’elle a employé cette expression “en elle-même”. (Gen. 18:12.) En revanche, comme tous les chrétiens sont frères, il ne conviendrait pas qu’ils qualifient l’un des leurs de “Conducteur” ou de “Seigneur”, en le considérant comme leur chef spirituel. — Mat. 23:8-10; voir AXE (SEIGNEURS DE L’); JÉHOVAH; JÉSUS CHRIST; KURIOS.
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SEIN
Voir MAMELLE, SEIN.
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SEIN (PLACE DITE DU)
Dans une de ses paraboles, Jésus a parlé d’un mendiant nommé Lazare qui, à sa mort, avait été emporté “près d’Abraham, à la place dite du sein”. Jean, lui, a décrit Jésus comme étant “auprès du Père, à la place dite du sein”. (Luc 16:22, 23; Jean 1:18.) L’expression “place dite du sein” évoque la position de celui qui, pour un repas, était étendu devant une autre personne, sur la même couche.
Les Juifs ont emprunté la coutume de s’allonger pour les repas aux Romains, qui l’avaient eux-mêmes reçue des Carthaginois à l’occasion des guerres puniques. Les convives étaient couchés sur leur côté gauche avec un coussin sous le coude, de sorte que leur bras droit restait libre. Il y avait généralement trois personnes sur le même divan, mais on pouvait en mettre jusqu’à cinq. La tête de chacun se trouvait pour ainsi dire “sur le sein”, sur la poitrine, de celui qui était immédiatement derrière lui. Celui qui n’avait personne derrière lui était considéré comme le plus important, tandis que celui qui se trouvait juste devant occupait la deuxième place. Étant donné que les convives étaient très près l’un de l’autre, on avait coutume de placer les amis ensemble, ce qui facilitait les entretiens confidentiels. Celui qui, lors d’un banquet, se trouvait ainsi placé auprès de quelqu’un, était donc l’objet d’une faveur spéciale de sa part. Voilà pourquoi l’apôtre Jean, que Jésus aimait tout particulièrement, était “devant le sein de Jésus” pour la dernière Pâque. Là, il lui suffisait de ‘se pencher en arrière sur la poitrine de Jésus’ pour lui poser une question personnelle. — Jean 13:23, 25; 21:20.
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SÉIR
(“velu, hirsute”).
Région montagneuse située entre la mer Morte et le golfe de l’Arabah (Gen. 36:8, 30; Deut. 2:1, 8); peuplée par les Horites à l’époque d’Abraham (Gen. 14:6). Plus tard, Ésaü, petit-fils d’Abraham, y transporta une partie de ses biens, tandis que son frère jumeau, Jacob, résidait à Paddan-Aram (Gen. 32:3). Pourtant, Ésaü aurait attendu un certain temps après le retour de Jacob en Canaan avant de s’installer définitivement à Séir (Gen. 36:6-9). Les descendants d’Ésaü, les Édomites, finirent par déposséder les Horites (Deut. 2:4, 5, 12; Josué 24:4), et le pays en vint à s’appeler Édom. Cependant, on utilisait également l’ancien nom de “Séir” pour désigner les descendants d’Ésaü et l’endroit où ils vivaient (Nomb. 24:18; voir II Rois 14:7; II Chroniques 25:11). Durant le règne du roi Ézéchias, il semble que des hommes appartenant à la tribu de Siméon allèrent au mont Séir et, après avoir anéanti le reste des Amalécites, s’installèrent à leur place (I Chron. 4:41-43). Pour des détails supplémentaires sur la géographie et l’histoire de Séir, voir ÉDOM, ÉDOMITES.
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SÉIRAH
{Article non traduit.}
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SEL
Le sel commun est un composé blanc, cristallisé, de chlorure de sodium (NaCl). Le sol terrestre renferme d’énormes dépôts de sel gemme, dont certains ont plusieurs centaines de mètres d’épaisseur. Les océans contiennent environ 2,7 % de chlorure de sodium en solution. Ce chiffre peut sembler faible, pourtant cela représente environ 30 millions de tonnes de sel par kilomètre cube d’eau de mer. La mer Morte (mer Salée), en Palestine, est jusqu’à six fois plus salée (Gen. 14:3). Il était facile pour les Israélites de se procurer du sel. L’évaporation de la mer Morte en fournissait une grande quantité, quoique de mauvaise qualité. Il y avait des collines riches en sel près de l’extrémité méridionale de la mer Morte, non loin de l’endroit où la femme de Lot fut transformée en colonne de sel (Gen. 19:26; Soph. 2:9). Au nord de la Palestine, le sel provenait peut-être, du moins en partie, des Phéniciens, dont on dit qu’ils le tiraient de la Méditerranée par évaporation.
En dépit de ces ressources virtuellement inépuisables, les hommes n’ont pas toujours eu facilement du sel à leur disposition. Le sel a été à l’origine de guerres et de révolutions. Dans l’ancienne Chine, seul l’or était plus précieux. Des femmes et des enfants ont été vendus en esclavage rien que pour du sel ordinaire. Comme les soldats de César recevaient une partie de leur solde en sel, on appelait celle-ci salarium. C’est de là que vient le mot français “salaire”. — Voir Esdras 4:14.
La Bible fait remarquer que le sel constitue un élément essentiel du régime humain en ce qu’il sert à l’assaisonnement de la nourriture (Job 6:6). Sous la loi mosaïque,
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