Comment persévérer dans ces choses ?
1. Comment les affaires et les biens de ce monde tendent-ils à ralentir notre travail ?
AFIN d’entretenir notre vie nous devons posséder certains biens de ce monde. Les biens de ce monde deviendront-ils un obstacle à notre travail chrétien ? Tomberons-nous dans le piège de l’ennemi parce que nous avons peur de perdre le revenu sûr de notre travail profane ? On fait des difficultés à ceux qui ont pris part au service de Dieu. On les met à l’index dans les établissements où ils travaillent, particulièrement dans des endroits comme Québec, où la fausse religion détient le pouvoir. Il peut encore y avoir de simples menaces de perdre de l’argent ou de voir péricliter ses affaires. Nous savons que notre adversaire jouera sur l’égoïsme ou sur la fierté que nous pourrions avoir, pour nous faire ralentir dans notre travail. Voici une autre grande épreuve de la foi du chrétien. Le Seigneur a promis de pourvoir à tous les besoins de ses serviteurs. (Mat. 6:33) Leur foi sera-t-elle assez forte ? Croiront-ils le Seigneur sur sa Parole ? Se basant sur sa connaissance et sur sa foi, l’apôtre Paul donne une explication sur la position du chrétien raisonnable : “ Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. ” — I Tim. 6:8-10.
2. Quel rôle tendent à jouer les attraits de ce monde et nos convoitises ?
2 Satan essaie de rendre les choses de ce monde attrayantes aux yeux de ceux qui sont dans le service de Dieu. Il y a la convoitise de la chair qui combat les choses spirituelles. (I Cor. 10:6-11 ; Jacq. 1:14, 15 ; I Pi. 2:11) Il y a les plaisirs de cette vie auxquels on peut permettre de prendre tout le temps que nous avons consacré. Si nous possédons beaucoup de biens matériels, il se peut que nous ayons peur de perdre, à cause de l’œuvre, la possibilité de vivre aisément. Les attraits de ce vieux monde peuvent nous faire regarder en arrière. Cela arriva du temps des premiers chrétiens et cela se produit encore aujourd’hui. L’apôtre Paul atteste cela dans ses écrits (II Tim. 4:9, 10) : “ Viens au plus tôt vers moi ; car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique. ” Démas avait de belles occasions de servir Dieu en compagnie de l’apôtre Paul, mais il les perdit parce qu’il ne persévéra pas dans son travail. En suivant la ligne de conduite qu’il s’était choisie, il ne pouvait que perdre ses chances d’obtenir la vie éternelle et c’est en effet ce qui arriva.
3. À quoi tendent la discorde et la médisance ?
3 Notre rusé ennemi emploie d’autres méthodes pour freiner les serviteurs de Dieu. Il sème la discorde parmi les frères et sœurs. On dit souvent du mal de nous dans le monde, mais quand ces choses proviennent de la bouche de ceux qui nous sont associés dans l’œuvre, on ne les accepte pas facilement. Cela blesse profondément. Si notre foi n’est pas forte nous pouvons nous sentir offensés et nous isoler des autres chrétiens. C’est là une erreur ; cela peut nous amener à cesser notre travail. C’est pourquoi nous ne devons pas permettre à la division de se glisser dans nos rangs. Nous devons régler rapidement tout différend qui s’élève et qui nous empêche d’aller de l’avant dans le travail. — Prov. 6:14, 16, 19 ; Éph. 4:3, 12, 13, 31, 32 ; Col. 3:12, 13.
4. Pourquoi devons-nous être vigilants et avoir un point de vue positif de notre travail ?
4 Étant attaqués de tant de côtés par le malin, nous devons rester vigilants et combattre durement pour aller de l’avant. Nous ne pouvons pas nous permettre de risquer notre vie, aussi devons-nous toujours avoir un point de vue positif. Il est dangereux d’être indécis, d’hésiter sur le chemin conduisant à la vie. Nous sommes sages si nous comprenons qu’une fois consacrés à servir Dieu, il ne peut plus être question de se demander comment décider des choses. Et nous agissons prudemment en prenant toujours nos décisions en faveur de l’œuvre du Seigneur et en harmonie avec sa Parole. Quand le diable le tenta dans le désert, Jésus nous donna un bon exemple de la façon de procéder. Jésus savait ce que disent les Écritures, aussi s’en servit-il pour la réplique. Le diable ne put changer son état d’esprit positif. (Mat. 4:1-11) Nous devons également veiller pour ne pas permettre aux désirs de notre chair ou aux autres créatures de nous influencer déraisonnablement et de nous écarter des activités théocratiques. Il est nécessaire de rester attaché au Seigneur et à son organisation pour être en sécurité.
5. Pourquoi notre esprit doit-il être formé ? En profitant de quoi ?
5 Notre esprit doit être formé par l’étude des Écritures si nous voulons persévérer dans notre travail. Penser à Dieu et à ses desseins et en parler, voilà qui vous sera profitable. Considérez vos entraves. Vous ne pouvez consacrer qu’un temps limité à la formation de votre esprit. Si vous consacrez tout ce temps aux lectures de ce monde, aux divertissements de la radio ou de la télévision etc., et à penser aux choses matérielles, vous perdez un temps qui peut être employé à élever une barrière protectrice contre les traits de l’ennemi. Votre esprit peut être rempli de pensées importantes. Chaque jour on peut examiner un texte publié dans l’Annuaire des témoins de Jéhovah. Vous pouvez trouver un moment convenable pour parler sur un sujet théocratique quand vous êtes réunis avec d’autres dans le travail de témoignage public, ou en voyage avec des amis, ou à la maison. Le chrétien qui est sage réserve régulièrement certains moments afin d’édifier son esprit et de se fortifier en vue du travail à faire. — Phil. 4:8, 9.
6. Comment pouvons-nous aider les frères et sœurs à acquérir la foi et de bonnes habitudes ?
6 Cette façon d’agir aidera aussi les autres. Vous avez le privilège d’édifier les autres dans la foi. Souvent vous rencontrez quelqu’un qui n’est pas assuré dans ses voies, qui fait preuve de relâchement dans sa manière de travailler. Alors, en encourageant cette personne indécise à assister aux réunions d’étude biblique, en compagnie d’autres personnes possédant la même foi précieuse, et en lui suggérant de participer au service de Dieu, vous lui rendez un service. Elle peut ne pas réaliser le danger vers lequel elle est entraînée, quand elle présente de petites excuses pour ne pas faire ce que Dieu exige de ses serviteurs consacrés. En tant que chrétien vous avez le privilège d’aider autrui à prendre les bonnes habitudes que vous-mêmes avez fait vôtres et à repousser les mauvaises qui nous font retourner en arrière. Conservez l’habitude de vous réunir régulièrement avec le peuple du Seigneur. Pratiquez ces choses avec ponctualité.
7. De quelle façon une appréciation convenable du travail nous aide-t-elle à persévérer ?
7 Il vous sera plus facile de persévérer dans votre travail si vous évaluez comme il faut l’œuvre extraordinaire qui échoit au chrétien. Sans aucun doute, il n’y a rien de plus précieux dans ce monde transitoire. Ce n’est pas là chose commune ou ordinaire. Une personne fière se sentira trop importante ou trop capable pour aller de maison en maison dans le service de Dieu. Mais Jésus et ses disciples n’eurent pas ce sentiment. Ils n’ont pas choisi de servir Dieu parce qu’ils étaient incapables de trouver un autre emploi ou parce qu’ils n’étaient pas qualifiés pour un autre travail. Ils ont vu dans le service de Dieu le plus grand honneur que pouvait recevoir une créature sur cette terre. Aujourd’hui, il y en a beaucoup parmi les témoins de Jéhovah qui possèdent, du point de vue du monde, des capacités naturelles et des talents exceptionnels. Ils peuvent avoir une intelligence de beaucoup supérieure à la moyenne. Ils peuvent être habiles. S’ils devaient orienter leurs efforts dans ce sens, ils seraient capables d’arriver à de hautes positions dans ce monde, et en même temps d’acquérir la richesse et toutes ces choses que le monde poursuit. Mais choisissent-ils les biens temporels et la privation du précieux travail et des bénédictions de Dieu ? Certainement pas. Ils emploient plutôt leurs capacités naturelles pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur. Nous devrions considérer nos capacités naturelles comme des dons venant de Jéhovah et les cultiver dans son service. (I Cor. 12:31 ; 13:8 ; 14:1, 39 ; Éph, 4:7-13) Par conséquent, quelles que soient nos capacités, qu’elles soient nombreuses ou non, elles devraient être mises au service de Dieu et nous aider à persévérer dans ce travail.
8, 9. Quelle devrait être la qualité de notre travail dans ce ministère ? Pourquoi ?
8 Il ne suffit pas d’avoir part à l’œuvre de Dieu. Non, nous devons donner le meilleur de nous-mêmes si nous voulons lui être agréables. Nous devrions maintenir la qualité du travail au plus haut degré possible. Comme l’écrivit Paul : “ Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée, car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera, ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. ” — I Cor. 3:10-14.
9 C’est une erreur que de sous-estimer le merveilleux service de Dieu. Ce service est un trésor d’une valeur inestimable. “ Nous portons ce trésor dans des vases de terre [nos corps], afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. ” (II Cor. 4:7) Nous recevons de Dieu nos aptitudes au travail et nous devrions les employer d’une façon constructive, consciencieusement et avec diligence. Nous aurons de la joie dans le service de Dieu si nous le faisons bien, si nous le faisons de notre mieux. Nous aurons accompli un bon travail constructif ; notre travail sera fécond. C’est selon la qualité de notre travail que Dieu va nous récompenser. Grande est la récompense de Jéhovah pour notre service dans la justice ; il nous donne la vie éternelle. “ Le méchant fait un gain trompeur, mais celui qui sème la justice a un salaire véritable. ” — Prov. 11:18.
10. En agissant ainsi quelles récompenses recevons-nous maintenant ?
10 Maintenant déjà nous recevons certaines récompenses. Nous avons la satisfaction et le contentement de l’esprit qui viennent seulement de la bénédiction du Seigneur. Nous avons la joie du Seigneur, des cœurs remplis d’espérance et l’esprit de perspectives heureuses. Cela nous sert de rempart contre l’opposition du diable. Nous voyons que maintenant nous avons le privilège de nous développer grâce aux nombreuses expériences et épreuves par lesquelles nous passons. Ainsi, nous perfectionnons notre travail comme cela se doit, faisant disparaître les imperfections. En voyant l’amélioration de notre travail nous aurons beaucoup de joie. Nous sommes heureux de faire la volonté du Seigneur ainsi qu’il est écrit : “ Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. ” — Jacq. 1:2-4.
LA LIBERTÉ GRÂCE À UNE BONNE CONSCIENCE
11. Quelle liberté nous donne une bonne conscience ?
11 Au perfectionnement de notre service s’ajoute le sentiment que nous faisons ce qui est juste. Ainsi le Seigneur nous récompense en nous accordant la liberté qui peut seulement être le fruit d’une bonne conscience. En tant que chrétiens, nous nous sommes consacrés à servir notre Père, et il nous aide à garder notre intégrité. En suivant la voie de la justice nous recevons beaucoup de bénédictions et nous avons le privilège de montrer par notre conduite intègre que ceux qui nous maltraitent sont couverts de confusion. “ Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. ” Quel sentiment merveilleux que celui de se sentir libéré de la crainte, content, sûr de pouvoir se reposer à l’ombre de la main protectrice du Très-Haut. Il y a une certaine joie à souffrir pour avoir pratiqué la justice dans l’œuvre de Dieu ; mais par contre, quelle angoisse ressentent ceux qui font le mal ! “ Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. ” — 1 Pi. 3:13-17.
12. Vers quelle situation pitoyable conduit le manque de persévérance ?
12 Si nous persévérons dans le service de Dieu et que nous nous attachons fermement à son organisation, nous subirons peut-être des persécutions, mais Dieu nous accordera la force et les moyens de les supporter. C’est quand de nouveau nous nous laissons entraîner par négligence dans les voies de ce vieux monde, et que nous nous laissons prendre à l’un des nombreux pièges ou ruses de Satan, que nous subissons les souffrances inexprimables que nous nous sommes attirées. L’attention de la Watch Tower Society est souvent dirigée sur ces choses parce que de nombreuses personnes recherchent de l’aide dans leurs moments de détresse. L’exemple récent d’un cas malheureux est relaté dans la lettre suivante :
Chers frères,
Je vous écris afin de vous demander des conseils sur la séparation et le divorce. Mon mari et moi, nous sommes des témoins de Jéhovah, mais au cours des deux dernières années nous nous sommes relâchés dans notre zèle pour le service. Je réalise la faute que nous avons commise et j’ai essayé d’amener mon mari à retourner dans le service. Depuis le début de cette année je ne suis pas arrivée à le faire assister une seule fois aux réunions. Il pense qu’après avoir été une fois serviteur de groupe, puis s’être relâché, il a perdu son droit aux bénédictions du Royaume. Naturellement, je pense qu’il a été pris au piège par le diable, et qu’il essaie maintenant de se justifier de ses actes.
Il s’est laissé entraîner par une femme et désire le divorce pour pouvoir se marier avec elle. Je lui ai dit qu’en agissant ainsi, il perdrait certainement toute espérance. Nous avons deux enfants et je pense que quiconque a la connaissance des lois de Dieu devrait être capable de se rendre compte qu’il doit laisser ces tentations, même si nous ne pouvons nous entendre, chose que je crois possible s’il voulait renoncer à cette autre femme. Veuillez nous écrire aussitôt que possible au sujet de notre position. Je réalise que nous avons perdu de nombreuses bénédictions par notre négligence. Mais tout espoir est-il perdu ? Je sais qu’il aime le Seigneur et le peuple du Seigneur. Mais je suis embarrassée quant à la voie à suivre.
Unie à vous pour la Théocratie..........
Voilà la situation pitoyable vers laquelle ont été conduits quelques-uns pour ne pas avoir persévéré dans le travail, pour ne pas s’être attachés à l’organisation du Seigneur. C’est ce qu’apportera Satan à ceux qui lui donnent prise en s’arrêtant pour s’associer de nouveau à ce vieux monde : souffrance morale, malheurs, soucis.
13. Comment sommes-nous aidés à persévérer dans l’œuvre en profitant de la miséricorde divine ?
13 Nous sommes réconfortés de savoir que notre Dieu qui est dans les cieux est un Dieu miséricordieux et une source inépuisable d’aide et de réconfort. Quand les attaques constantes de notre adversaire nous font trébucher et que nous lui cédons du terrain, nous subissons de ce fait des misères qu’on ne saurait exprimer. Mais si vraiment nous aimons Dieu, nous nous tournerons vers lui et nous rechercherons son aide, comme un enfant va vers son père. Si nous nous efforçons sincèrement de marcher désormais dans le droit chemin, nous pouvons recevoir cette aide par sa bienveillance que nous n’avons pas méritée. Nous savons que nous ne pouvons pas continuer à répéter volontairement nos péchés et chaque fois revenir demander pardon, comme c’est la coutume dans de nombreux cercles religieux modernes, car une telle conduite n’est pas en harmonie avec les Écritures. (Héb. 10:26-30) Mais si nous nous repentons sincèrement et cherchons à marcher dans le droit chemin, en retournant dans l’œuvre du Seigneur décidés à persévérer, le Seigneur nous aidera à nous remettre. Il est certain que la période de souffrance est, pour le moins, un moment très difficile à passer — beaucoup ne s’en remettent jamais — c’est pourquoi le serviteur de Jéhovah, s’il est sage, gardera une claire vision du litige et persévérera dans son travail, ne courant aucun risque pour sa vie.
14. Par quelle conduite pouvons-nous perdre toutes les récompenses pour nos œuvres passées ?
14 En fin de compte, ce sont nos œuvres que notre Père prendra en considération, et c’est par elles qu’il déterminera si oui ou non nous recevrons la vie éternelle. Pourquoi devrions-nous risquer sottement de perdre cette excellente récompense de Jéhovah en reculant pour poursuivre les salaires illusoires de ce vieux monde qui se meurt ? Considérons plutôt les paroles de l’apôtre Pierre et prêtons-leur attention : “ Et si vous invoquez comme Père Celui qui, sans acception de personnes, juge chacun selon son œuvre, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre, sachant que ce n’est point par des choses périssables, comme l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vos pères vous avaient transmise, mais par le précieux sang de Christ. ” (I Pi. 1:17-19, Vers. Syn.) Il est demandé des chrétiens de vivre dignement pendant tout le temps qu’ils passent dans ce vieux monde, de se conformer soigneusement à la Parole de Dieu, afin de gagner l’approbation finale du Donateur de la vie qui est dans les cieux. La rançon offerte par Christ Jésus ne doit pas être considérée comme une chose ordinaire, mais comme un trésor précieux ayant beaucoup plus de valeur que l’argent et l’or. Nous pouvons perdre toutes les bénédictions du Seigneur si nous retournons à la vaine manière de vivre héritée de nos pères avant de connaître la vérité et de nous consacrer.
15, 16. Où et comment recevons-nous la force de travailler ?
15 Grâce à la récompense que nous recevons maintenant de Jéhovah, nous trouvons la protection divine. Nous vivons dans un monde méchant qui cherche à détruire tout ce qui honore le nom de Jéhovah. Si d’en haut ne s’exerçait pas un service de protection inégalable, nos chances de survivre dans ce vieux monde seraient nulles. Nous recevons aussi toute aide raisonnable. Le Seigneur a donné abondamment de son esprit à ses serviteurs, et avec cela les a pourvus de nourriture spirituelle et de la connaissance de ses desseins, à tel point que nous ne pouvons les contenir. La nourriture est abondante. Quand nous travaillons dur, nous employons plus de nourriture et nous l’apprécions davantage. Cela nous donne plus de force pour persévérer dans notre travail.
16 La force que Dieu nous donne pour persévérer dans ce vieux monde est au-dessus de la compréhension de ce monde. Le monde voit que les témoins de Jéhovah, en tant qu’organisation, persévèrent dans leur travail dans n’importe quelles conditions, face à la violence des persécutions et à la guerre. Les efforts faits pour arrêter l’œuvre devraient, en général, mettre fin aux activités de n’importe quel groupement. Nous savons que seule l’aide de Jéhovah nous donne la possibilité de persévérer, et ainsi nous ne nous en glorifions pas. “ Nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le saint esprit qui nous a été donné. ” — Rom. 5:1-5.
17. Quelle est la seule chose sage à faire maintenant en ce qui concerne notre travail ? Comment ?
17 Avec l’aide de l’esprit de Dieu et de la merveilleuse espérance que nous avons, nous pouvons tout supporter ; nous nous sentons capables de persévérer ; nous pouvons continuer ; nous pouvons nous attacher à notre travail. C’est la seule chose sage à faire maintenant. Nous avons la perspective de vivre et le temps est si proche. Paul dit : “ N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. ” — Héb. 10:35, 36.
UN BON PLACEMENT DE NOS EFFORTS
18. À quoi ne devrions-nous pas consacrer toute notre énergie ? Pourquoi ?
18 Les choses durables sont celles dans lesquelles nous devons placer nos efforts. Ces choses durables ne peuvent être que les intérêts théocratiques, l’œuvre de Dieu. Il nous est conseillé de ne pas placer toute notre énergie dans les entreprises de ce monde parce que ces choses sont vouées à la destruction lors de la proche bataille d’Armaguédon. Si nous leur consacrons tout notre temps, ce sera du temps perdu parce que de telles choses sont vouées à la destruction avec ce monde, lors de la bataille d’Armaguédon qui est maintenant proche. Si nous leur consacrons tout notre temps, ce sera du temps perdu parce que de telles choses sont destinées à la destruction. Pire que cela, nous pouvons être détruits avec elles à Armaguédon pour ne pas avoir persévéré dans l’œuvre de Dieu, et ne pas l’avoir maintenue à la première place dans notre vie. “ Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau (a autorisé à agir ainsi, Une Vers. Amér.) ” (Jean 6:27) On doit se souvenir que gagner le salut signifie travailler et persévérer malgré toutes les épreuves. “ Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent. ” — Phil. 2:12.
19. De quelles façons profitables pouvons-nous accomplir notre travail personnel ?
19 Tout le travail que nous faisons est profitable. Quelques paroles opportunes aideront beaucoup de personnes à apprécier davantage les desseins de Dieu et sa grande miséricorde. Nous avons l’occasion de parler à certains par téléphone. Nous écrivons des lettres au sujet de l’évangile. Nous pouvons envoyer des publications parlant du Royaume, à des amis ou à des personnes de bonne volonté. Quand des amis viennent nous rendre visite, nous pouvons leur parler de Jéhovah Dieu. Tout cela fait partie de la bonne œuvre que nous accomplissons outre le travail important consistant à visiter les gens chez eux ou sur leur lieu de travail. Que nous fassions beaucoup de travail ou peu, selon nos forces et nos possibilités, la persévérance dans le travail est une bonne chose. Puisque cela signifie le salut, votre travail n’est pas inutile ou fait en vain. “ Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. ” — I Cor. 15:58.
20. Pourquoi la citation de I Timothée 4:16 a-t-elle plus de force maintenant ?
20 Les chrétiens ont toujours dû travailler, car cela est en harmonie avec les principes du Dieu Très-Haut. Le conseil de Paul rapporté en I Timothée 4:16 était plein de signification pour les consacrés du début de l’ère chrétienne. Mais aujourd’hui les temps sont plus périlleux, les jours sont plus mauvais. Le temps du règlement final du grand litige de la domination universelle est là et le courroux des méchants est à son comble. Cela signifie que les assauts lancés contre ceux qui cherchent à faire l’œuvre de Dieu sont plus forts et plus violents qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire. En face de tout cela nous devons nous-mêmes rester fermes dans notre intégrité, sans jamais donner au diable la moindre occasion de nous porter atteinte et de nous mettre hors du service chrétien, sans jamais permettre à ses forces de nous capturer et de nous entraîner dans les ténèbres de ce monde et dans sa perdition.
21. Comment notre travail est-il aujourd’hui une bénédiction nous conduisant au succès ?
21 L’œuvre qui nous a été confiée est une grande bénédiction. Elle nous éloigne des choses dangereuses de ce vieux monde, nous servant ainsi de protection. Le travail que nous avons à faire maintenant consiste à enseigner et à prêcher. Tout le temps et les forces que nous pouvons rassembler devraient être consacrés au travail. Nous nous sommes engagés dans cette œuvre avec la résolution de persévérer jusqu’au bout. Le nom de Jéhovah est engagé et il en est de même de notre salut éternel. Nous voulons gagner et nous pouvons gagner en faisant de bonnes œuvres. Oui, vraiment, nous devons persévérer dans notre travail et attendre fidèlement le moment où la déclaration du Seigneur contenue en Apocalypse 22:12 sera accomplie : “ Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. ” C’est maintenant le moment. Le règlement final du grand litige devant avoir lieu pendant cette génération, notre salut est beaucoup plus proche qu’au moment où les premiers chrétiens commencèrent à servir Dieu. Il est même plus proche que lorsque nous-mêmes avons commencé à travailler à l’œuvre de Dieu. Nous ne devons pas courir de risques en regardant en arrière vers le vieux monde, pour quoi que ce soit. Maintenant, nous ne pouvons même pas risquer le moindre ralentissement. C’est pourquoi l’exhortation contenue en I Timothée 4:16 a, pour nous qui vivons dans les derniers jours, une si grande signification : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses. ” w 15/2/50.