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TrôneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de Jéhovah, au nom et selon les lois de celui-ci, son trône était en réalité “le trône de Jéhovah”. — Deut. 17:14-18; I Chron. 29:23.
Jéhovah était assis sur le trône en Israël, non seulement parce que sa souveraineté se confondait avec celle de la lignée royale de Juda, mais d’une autre manière encore. Jérémie déclare: “Il y a le trône glorieux, en haut dès le début; c’est le lieu de notre sanctuaire.” (Jér. 17:12). On disait de Jéhovah qu’il était “assis sur les chérubins” qui se trouvaient sur le propitiatoire de l’arche du témoignage, dans le sanctuaire (Ex. 25:22; I Sam. 4:4). Cette présence de Jéhovah sur son trône était symbolisée par une nuée qui, dit-on, produisait une lumière miraculeuse que les écrivains juifs appelèrent plus tard la Shekhinah (Lév. 16:2). Bien que Jérémie ait prophétisé que l’arche de l’alliance ne serait plus présente quand Israël serait de retour dans son pays après l’exil babylonien, il ne voulait pas dire que Jéhovah n’avait plus l’intention de siéger dans son lieu de culte, car il ajouta: “En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de Jéhovah.” (Jér. 3:16, 17). Les prophéties de restauration données par Ézéchiel concordent avec celles de Jérémie, car lorsque Ézéchiel reçut une vision du temple de Jéhovah dans lequel il ne vit pas l’arche de l’alliance, Dieu lui déclara: “Fils d’homme, c’est ici [le temple] le lieu de mon trône.” — Ézéch. 43:7.
Jéhovah conclut avec David une alliance selon laquelle le trône de la postérité de ce roi ‘durerait jusqu’à des temps indéfinis’. (I Chron. 17:11-14.) Lorsqu’il annonça l’accomplissement de cette promesse à Marie, l’ange Gabriel lui dit: “Jéhovah Dieu lui donnera [à Jésus] le trône de David, son père, et il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son royaume n’aura pas de fin.” (Luc 1:32, 33). Non seulement Jésus hériterait de la domination de la terre, mais il aurait également part au trône universel de Jéhovah (Rév. 3:21; És. 66:1). De son côté, Jésus promit de partager son trône royal avec ceux qui, à l’exemple de ses fidèles apôtres, seraient admis dans la nouvelle alliance conclue avec son Père et qui, comme lui, vaincraient le monde. Cela leur serait accordé lors de la “recréation”, durant la présence de Jésus. — Mat. 19:28; Luc 22:20, 28-30; Rév. 3:21.
En harmonie avec la prophétie de Jéhovah transmise par Zacharie, selon laquelle l’homme appelé “Germe” qui bâtira le futur temple pour Jéhovah “devra devenir prêtre sur son trône”, Paul écrit au sujet de Jésus: “Nous avons un tel grand prêtre [Melchisédek, un roi-prêtre], et il s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux.” (Zach. 6:11-13; Héb. 8:1). En plus de Jésus Christ, Jean vit tous les membres de la maison spirituelle ou sanctuaire de Dieu, la fidèle congrégation chrétienne, assis sur des trônes en qualité de rois et de prêtres, pour régner pendant mille ans. — Rév. 20:4, 6; I Pierre 2:5.
Comme l’annonçait Psaume 45:6, dont Paul fit l’application en Hébreux 1:8, le trône de Jésus, c’est-à-dire la fonction de Jésus ou son autorité en tant que souverain, vient de Jéhovah; on lit: “Dieu est ton trône jusqu’à des temps indéfinis.” D’autre part, le Diable lui aussi a donné à ses organisations le pouvoir de régner, comme cela ressort de Révélation 13:1, 2, où nous lisons au sujet de ‘la bête sauvage qui était montée de la mer’: “Le dragon a donné à la bête sa puissance et son trône et une grande autorité.” Quand Satan offrit à Jésus Christ une autorité semblable, il lui en indiqua le prix en ces termes: “Si donc toi, tu accomplis devant moi un acte d’adoration, elle t’appartiendra tout entière.” (Luc 4:5-7). Pareillement, “la bête sauvage” n’a dû recevoir son trône ou autorité qu’à condition de servir Satan.
Quand Paul explique la position de Jésus en qualité de Maître Ouvrier de Dieu, il mentionne que des “trônes” ont été créés par son intermédiaire. Il semble que ce terme désigne ici des fonctions auxquelles est attachée une autorité officielle dans le cadre de l’administration de Dieu, dans les sphères visibles et invisibles. — Col. 1:16.
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TrophimeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TROPHIME
{Article non traduit.}
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TruieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TRUIE
Voir PORC.
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TryphèneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TRYPHÈNE
{Article non traduit.}
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TryphoseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TRYPHOSE
{Article non traduit.}
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TsâdhéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TSÂDHÉ
{Article non traduit.}
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TubalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TUBAL
{Article non traduit.}
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Tubal-CaïnAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TUBAL-CAÏN
{Article non traduit.}
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TuniqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TUNIQUE
Voir VÊTEMENTS.
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TurbanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TURBAN
Voir COIFFURE.
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TurquoiseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TURQUOISE
Pierre semi-précieuse opaque et poreuse dont la teinte varie du bleu ciel pâle au vert sombre. Elle est composée d’hydrophosphate d’aluminium avec des traces de cuivre (qui donne la couleur bleue) et de fer (qui donne la couleur verte). Quand les pierres bleues sont exposées à la chaleur ou aux intempéries, elles deviennent vertes, ce qui arrive parfois quand les pierres finissent par perdre leur humidité naturelle. Cela explique peut-être l’apparente popularité des turquoises vertes dans l’Antiquité. Les Égyptiens faisaient des bijoux avec cette pierre, que l’on trouvait dans la péninsule du Sinaï sous forme de nodules dans le grès rouge. Le nom “turquoise” vient d’un mot du vieux français qui veut dire “pierre turque”; cela signifie qu’à un moment donné la Turquie alimentait le marché européen de la turquoise.
La turquoise est facile à graver, car c’est une pierre relativement tendre. Le grand prêtre, Aaron, portait une turquoise sur le “pectoral du jugement”. Le nom d’une des douze tribus d’Israël était gravé sur cette pierre, la première de la deuxième rangée des pierres qui ornaient le pectoral (Ex. 28:2, 15, 18, 21; 39:11). Le “revêtement” symbolique porté par le roi de Tyr est décrit comme étant orné de turquoises et de toutes les autres pierres précieuses (Ézéch. 28:12, 13). Édom était le “marchand” de Tyr pour les turquoises, et en échange Tyr donnait volontiers certaines de ses réserves. — Ézéch. 27:2, 16.
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TuteurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TUTEUR
(gr. païdagogos, serviteur chargé de conduire les enfants à l’école, gouverneur, éducateur).
Le tuteur des temps bibliques n’était généralement pas le véritable enseignant; il conduisait un enfant à l’école et allait le rechercher, et sans doute l’accompagnait-il aussi lors d’autres activités. Il confiait l’enfant à l’enseignant. Cet état de choses se poursuivait peut-être jusqu’à la puberté, ou plus longtemps. Le tuteur devait protéger l’enfant contre tout mal, physique ou moral. (Le mot latin tutor signifie littéralement “protecteur, gardien”.) Cependant, le tuteur avait également pour devoir de discipliner l’enfant et il pouvait être chargé de lui inculquer les règles de conduite. C’était parfois un esclave, ou une personne rétribuée, qui pouvait être sévère dans l’application de la discipline.
C’est pourquoi Galates 3:24, 25 signale que “la Loi est devenue notre tuteur menant à Christ, afin que nous soyons déclarés justes en raison de la foi. Mais maintenant que la foi est venue, nous ne sommes plus sous un tuteur”. La Loi était stricte. Elle révélait aux Juifs qu’ils étaient des transgresseurs et elle les condamnait (Gal. 3:10, 11, 19). En quelque sorte, elle confia les Juifs convenablement disciplinés à Jésus Christ, leur Enseignant. L’apôtre Paul dit: “Avant que vienne la foi, nous étions gardés sous la loi, mis en captivité, dans l’attente de la foi qui était destinée à être révélée.” — Gal. 3:23.
L’apôtre Paul dit aux Corinthiens: “Quand vous auriez dix mille tuteurs en Christ, assurément vous n’avez pas beaucoup de pères; car c’est moi qui suis devenu votre père en Christ Jésus par le moyen de la bonne nouvelle.” (I Cor. 4:14, 15). C’était Paul qui, initialement, avait apporté le message de vie à Corinthe; il était donc comme un père pour la congrégation chrétienne de cette ville. Par la suite, d’autres se sont peut-être occupés des Corinthiens comme un tuteur s’occupe des enfants qui lui sont confiés, mais cela ne changeait rien aux relations qui les unissaient à Paul. Des “tuteurs” comme Apollos se sont sans aucun doute vraiment intéressés à la congrégation; mais il y avait quelque chose de plus dans l’intérêt que Paul lui portait: il avait connu les douleurs propres à la paternité spirituelle. — Voir Galates 4:11, 19, 20.
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TychiqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TYCHIQUE
(“fortuit, heureux”).
Assistant de Paul, un “frère bien-aimé, (...) ministre fidèle et (...) compagnon d’esclavage dans le Seigneur”, originaire du district d’Asie (Col. 4:7). Il était l’un des compagnons de Paul qui, avec lui, venaient de Grèce pour se rendre en Asie Mineure en passant par la Macédoine. Mais on ne sait pas si Tychique a fait tout le voyage jusqu’à Jérusalem (Actes 20:2-4). Tychique est l’un de ceux qu’on pense être “le frère” qui, en Grèce, a aidé Tite à préparer le don pour les chrétiens de Judée (II Cor. 8:18, 19; 12:18). Depuis sa prison à Rome, Paul envoya Tychique à Éphèse et à Colosses pour porter des lettres aux frères de ces congrégations; ces lettres promettaient que Tychique leur en dirait davantage concernant sa situation et qu’il les consolerait. Dans sa lettre aux Colossiens, Paul dit qu’Onésime accompagnera Tychique (Éph. 6:21, 22; Col. 4:7-9). Après sa libération, Paul envisage d’envoyer Artémas ou Tychique en Crète (Tite 3:12). Lors de son deuxième emprisonnement à Rome, Paul dépêche Tychique à Éphèse. — II Tim. 4:12.
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TyrAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TYR
(“rocher”).
Principal port de mer phénicien, situé à environ 50 kilomètres au nord du mont Carmel et à quelque 35 kilomètres au sud de Sidon. Tyr était connue comme une ville très ancienne (És. 23:1, 7), mais on ne sait pas au juste quand les Sidoniens fondèrent cette colonie. Elle est mentionnée pour la première fois après la conquête de la Terre promise en 1467 avant notre ère, et en rapport avec les frontières du territoire de la tribu d’Aser. À cette époque, c’était une ville fortifiée. Depuis le début et tout au long de son histoire, Tyr est manifestement restée en dehors des frontières d’Israël, comme une ville voisine indépendante. — Josué 19:24, 29; II Sam. 24:7.
Par moments, Tyr et Israël entretenaient des relations amicales, notamment pendant les règnes de David et de Salomon. D’habiles ouvriers tyriens furent engagés pour bâtir le palais royal de David avec du bois de cèdre envoyé par Hiram, le roi de Tyr (II Sam. 5:11; I Chron. 14:1). Les Tyriens fournirent aussi à David du bois de cèdre qui devait être employé plus tard dans la construction du temple. — I Chron. 22:1-4.
Après la mort de David, Hiram fournit à Salomon des matériaux et de la main-d’œuvre pour la construction du temple et d’autres bâtiments gouvernementaux (I Rois 5:1-10; 7:1-8; II Chron. 2:3-14). Un homme mi-israélite, fils d’un Tyrien ouvrier en cuivre, qui était lui-même un artisan qualifié, fut employé à la construction du temple (I Rois 7:13, 14; II Chron. 2:13, 14). Pour leur travail, les Tyriens ont reçu comme salaire du blé, de l’orge, de l’huile et du vin (I Rois 5:11, 12; II Chron. 2:15). En plus, Salomon donna vingt villes au roi de Tyr, mais ce dernier n’en fut pas très content. — I Rois 9:10-13.
Avec le temps, Tyr devint une des grandes puissances maritimes du monde ancien. Ses marins et sa flotte commerciale de navires de “Tarsis” étaient renommés pour leurs voyages lointains. La flotte du roi de Tyr et celle de Salomon coopéraient et participaient ensemble à des expéditions pour importer d’Ophir de l’or et d’autres choses précieuses. — I Rois 9:26-28; 10:11, 22; II Chron. 9:21.
Bien que les Tyriens aient entretenu des rapports fréquents avec Israël, rien n’indique qu’en tant que peuple ils se soient intéressés au culte de Jéhovah. Leurs relations restèrent essentiellement commerciales. Les Tyriens étaient des Cananéens qui avaient pour religion une forme du culte de Baal, leurs divinités principales étant Melkart et Astarté (Aschtoreth). Jézabel était la fille d’Ethbaal, lui-même roi des Sidoniens (et des Tyriens) au moment où elle épousa Achab, roi du royaume septentrional d’Israël. Jézabel agit de façon infâme en décidant de faire disparaître le culte de Jéhovah. — I Rois 16:29, 31; 18:4, 13, 19.
CONDAMNÉE PAR DIEU
Toutefois, ce ne fut pas à cause de la méchanceté de Jézabel et de sa fille Athalie que Tyr finit par s’attirer la sévère condamnation divine. Tyr acquit beaucoup d’importance aux dépens d’autres peuples, y compris Israël. On y fabriquait des objets en métal et en verre ainsi que de la teinture pourpre. Tyr était un centre commercial pour les caravanes, un important carrefour. Cette expansion industrielle et commerciale fit la richesse de la ville, mais avec la richesse vinrent la vanité et l’orgueil. Ses marchands se vantaient d’être princes, et ses négociants, les gens éminents de la terre (És. 23:8). Avec le temps, Tyr finit par s’opposer à Jéhovah et conspira avec les nations voisines contre le peuple de Dieu (Ps. 83:2-8). C’est donc à cause de son insolent mépris de Jéhovah que cette ville s’attira en fin de compte un jugement de condamnation qui aboutit à sa chute et à sa destruction.
Dans la deuxième partie du IXe siècle avant notre ère, Jéhovah prit note de l’attitude arrogante de Tyr. Il l’avertit donc qu’elle serait payée de retour pour avoir dépouillé Israël de son or, de son argent et de nombreuses choses désirables pour en orner ses temples à elle. Elle rendrait également des comptes pour avoir vendu en esclavage le peuple de Dieu. — Joël 3:4-8; Amos 1:9, 10.
Plus tard, le prophète Ésaïe consigna une autre déclaration
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