Chacun aura des comptes à rendre
“ Nous nous tiendrons tous devant le siège de justice de Dieu (...). Ainsi donc chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. ” — Rom. 14:10, 12, MN.
1, 2. À qui devrons-nous tous rendre des comptes, à propos de quoi, et pourquoi ?
PERSONNE ne pourra éviter de rendre des comptes à Dieu. La Bible nous informe que le grand Juge “ fera un règlement de comptes sur la terre ”. Peu importe où nous résidons ou quelle religion nous professons, “ il n’y a pas de création qui ne soit manifeste à son regard, mais toutes les choses sont nues et ouvertement exposées aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. — Rom. 9:28 ; Héb. 4:13, MN.
2 Nous aurons à rendre compte de nos actes, que ceux-ci soient commis ouvertement ou en secret. Tout ce que nous faisons est “ ouvertement exposé[es] aux yeux ” du Juge de l’univers. Nous devrons rendre compte de notre façon de nous conformer aux commandements de Dieu. “ Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” — Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW.
3. D’après la Bible, les enfants sont-ils dégagés de toute responsabilité ?
3 Même les enfants ne sont pas dégagés de toute responsabilité devant Dieu. Certes, les parents sont les principaux responsables de la conduite de leurs enfants, ce qui explique que si l’un d’eux adore Jéhovah, les enfants sont considérés comme saints aux yeux de Dieu (I Cor. 7:14). Il n’empêche que, d’après la Bible, Dieu ne ferme pas les yeux aux méfaits des enfants. Jéhovah exécuta une fois une bande de quarante-deux enfants moqueurs en les faisant déchirer par deux ourses parce que ces jeunes délinquants avaient manqué de respect envers un prophète de Jéhovah. — II Rois 2:23, 24, Jé.
4. Compte tenu des enseignements bibliques, que doivent apprendre les parents à leurs enfants ?
4 Aussi convient-il que les parents apprennent à leurs enfants qu’ils auront des comptes à rendre à Dieu, tout comme eux-mêmes. En Israël, les enfants délinquants et incorrigibles étaient mis à mort conformément à la volonté divine. “ Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu’ils l’ont châtié, le père et la mère le prendront, et le mèneront vers les anciens de sa ville et à la porte du lieu qu’il habite. Ils diront aux anciens de sa ville : Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l’ivrognerie. Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. ” (Deut. 21:18-21). Aujourd’hui encore, Dieu impose aux enfants le devoir d’obéir à leurs parents “ en union avec le Seigneur ”, car il est écrit à ce propos dans Éphésiens 6:1-3 (MN) : “ Enfants, soyez obéissants envers vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste : Honore ton père et ta mère ; ce qui est le premier commandement avec une promesse : Pour que tu t’en trouves bien et subsistes longtemps sur la terre. ”
DES COMPTES À RENDRE QUANT À LA DISCIPLINE
5. De quoi les parents auront-ils à répondre devant Dieu, aussi quelle question se pose ?
5 Après avoir montré que les enfants auront certains comptes à rendre, l’apôtre Paul souligne en ces termes les obligations des parents devant Dieu : “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah. ” (Éph. 6:4, MN). Il est à remarquer que les parents auront des comptes à rendre à Dieu sur leur façon d’élever les enfants non seulement dans les conseils autorisés de Jéhovah mais aussi dans la discipline de Jéhovah. C’est, en effet, dans le domaine de la discipline que les parents se montrent parfois négligents. Certains parents, tout en prenant soin de leurs enfants avec amour et tout en leur apprenant la Parole de Dieu, négligent de faire respecter les lois de Jéhovah. Étant donné que les parents doivent rendre compte de la manière dont ils élèvent leurs enfants, la question suivante est pertinente : En quoi consiste la discipline de Jéhovah ?
6. Par quoi la discipline de Jéhovah commence-t-elle, et pourquoi est-il si important de commencer par là ?
6 La discipline de Jéhovah ne commence pas obligatoirement par l’usage d’une verge littérale. Elle commence surtout par le bon exemple des parents. Jéhovah nous a donné un exemple parfait à suivre, et son Fils bien-aimé a fait de même. Nous devons les imiter et devenir un disciple du Seigneur Jésus-Christ. Le mot “ discipline ” dérive de la même racine que le terme “ disciple ”. Cette dernière expression désigne quelqu’un qui suit l’exemple d’un chef. Il s’ensuit que la discipline est étroitement liée à la qualité de disciple, car les enfants doivent imiter leurs parents chrétiens et devenir les disciples de chefs capables. En montrant le bon exemple, les parents aident leurs enfants à devenir des disciples du Seigneur Jésus. On voit donc que l’exemple est un moyen d’appliquer la discipline de Jéhovah. Les parents auront beau enseigner ce qui est juste aux yeux de Dieu, ils ne pourront s’attendre à voir leurs enfants agir mieux que l’exemple qu’ils leur donnent à suivre dans le foyer et ailleurs. Ils ne peuvent se permettre de pratiquer le mal tout en exigeant que leurs enfants fassent ce qui est bien au regard de Dieu. C’est pourquoi les parents doivent parfois se discipliner eux-mêmes, afin que leur propre vie soit à tout point de vue conforme aux justes principes énoncés dans la sainte Parole de Jéhovah. Ainsi, les enfants apprendront à marcher sur le bon chemin non seulement par votre enseignement mais aussi par votre exemple.
7. a) Comment faut-il appliquer la discipline de Jéhovah ? b) Pourquoi les parents éviteront-ils d’exaspérer leurs enfants, aussi comment procéderont-ils ?
7 Si les parents veulent s’acquitter convenablement de leurs devoirs devant Dieu, ils doivent élever leurs enfants en dispensant la discipline de Jéhovah avec amour et aussi avec fermeté. Il s’agit donc d’être positif. Il ne faut pas appliquer paresseusement la discipline, en “ achetant ” l’obéissance des enfants. Pour exercer fermement la discipline, les parents ne peuvent se permettre d’être pusillanimes. Les enfants doivent savoir que leurs parents ne se laisseront pas détourner des principes de Jéhovah par des arguments, des caresses ou des pleurs. La discipline de Jéhovah doit par suite être appliquée fermement, mais aussi avec amour, pour qu’elle soit logique, raisonnable et juste. Les parents qui aiment leurs enfants se rendront compte que ces derniers ne sont pas parfaits et qu’ils font des erreurs. Si l’enfant est harcelé et corrigé après chaque faute ou accident, il s’irritera, et Paul écrivit à ce propos : “ N’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne soient pas découragés. ” (Col. 3:21, MN). Les enfants qui sont exaspérés par leurs parents, finissent par souffrir d’un déséquilibre nerveux et ne profitent plus de la correction dispensée. Aussi, tout en étant fermes, les parents seront raisonnables et agiront avec amour. Un enfant accepte ce qui est logique. Donnez-lui donc des explications, alors il coopérera avec vous, car il saura que vous le conduisez conformément à la volonté de Jéhovah Dieu.
8. Selon la Parole de Jéhovah, quelle forme de discipline s’avérera parfois nécessaire, et comment l’enfant en profitera-t-il ?
8 Tous les enfants d’Adam ont besoin de la correction, et parfois la discipline ferme exige l’usage de la verge pour infliger une souffrance physique. “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” (Prov. 22:15). La discipline de Jéhovah ne correspond pas aux méthodes préconisées par certains éducateurs du monde qui interdiraient l’emploi du châtiment corporel. Pourtant, la Bible parle d’une verge littérale quand elle déclare dans Proverbes 23:13, 14 : “ N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivreras son âme du séjour des morts. ” À l’occasion, les parents auront donc recours au châtiment corporel, mais la Parole de Dieu nous donne l’assurance que la douleur physique ainsi infligée ne tuera pas l’enfant. Au contraire, elle lui sera salutaire, car elle le protégera et elle délivrera “ son âme du séjour des morts ”.
POUR ÉPARGNER DU CHAGRIN AUX PARENTS
9. Comment la discipline de Jéhovah fournit-elle une double protection ?
9 La discipline de Jéhovah procure une double protection : 1) celle des enfants ; 2) celle des parents. Faute d’avoir été corrigé, un enfant pourrait continuer à déplaire à Jéhovah et se voir refuser la vie dans le monde nouveau. L’enfant indiscipliné et délinquant causera du chagrin à ses parents. On ne peut s’attendre à ce qu’un enfant comprenne par l’exercice de ses facultés mentales tout le chagrin et toute la douleur qu’il peut infliger à ses parents par sa mauvaise conduite. Il faut donc faire quelque chose, sinon l’enfant fera beaucoup souffrir le cœur et l’esprit de ses parents. “ Celui qui donne naissance à un insensé aura du chagrin ; le père d’un fou ne peut pas se réjouir. (...) Un fils insensé fait le chagrin de son père, et l’amertume de celle qui l’a enfanté. ” “ La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. ” — Prov. 17:21, 25 ; 29:15.
10, 11. a) Comment les parents peuvent-ils éviter d’avoir du chagrin ? b) Outre la verge littérale, quel autre moyen peut-on utiliser pour dispenser la discipline de Jéhovah ?
10 Comment les parents peuvent-ils s’épargner tant de honte, de chagrin et de peines de cœur ? Uniquement en dispensant la discipline de Jéhovah. Puisque l’enfant livré à lui-même tombe automatiquement dans la délinquance, “ la verge et la correction ” sont indispensables. Par conséquent, si les parents veulent s’épargner du chagrin et des souffrances morales, ils doivent infliger des souffrances physiques à leurs enfants. “ Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des délices à ton âme. ” “ Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger. ” “ Châtie ton fils, car il y a encore de l’espérance. ” (Prov. 29:17 ; 13:24 ; 19:18). Certains parents hésitent à éduquer leurs enfants de cette façon, pourtant ils auront à rendre compte de la manière dont ils les auront élevés dans la discipline de Jéhovah.
11 Il va de soi que la discipline de Jéhovah n’entraîne pas toujours l’emploi d’une verge littérale. Parfois, des paroles peuvent frapper comme une verge, pour réprimander et humilier quelqu’un. Démontrant que la parole peut être utilisée pour corriger, Paul écrivit aux Corinthiens : “ Dois-je venir vers vous avec une verge ? ” Au fur et à mesure qu’un enfant grandira, vraisemblablement la discipline revêtira de plus en plus la forme d’une correction verbale et du retrait de certains privilèges. — I Cor. 4:21, MN.
12. Que fera-t-on pour s’assurer qu’il s’agit vraiment de la “ discipline de Jéhovah ” ?
12 Que l’on fasse usage de la verge littérale ou de la verge verbale, on s’assurera toujours que la correction est conforme à la discipline de Jéhovah. Les jeunes gens doivent comprendre qu’il s’agit de cette discipline-là et que les parents ne la dispensent pas par plaisir. Les enfants et les jeunes gens seront informés que leurs parents ont le devoir devant Dieu d’appliquer cette discipline. N’oubliez pas qu’en administrant “ la verge et la correction ”, il faut toujours expliquer pourquoi cette mesure disciplinaire est nécessaire. L’enfant doit savoir quel commandement de Jéhovah il a transgressé, alors il s’agira vraiment de la “ discipline de Jéhovah ”.
DES COMPTES À RENDRE
13, 14. a) Qu’est-ce qui est encore plus sérieux pour les parents que le chagrin causé par leurs enfants indisciplinés ? b) Comment le cas d’Héli démontre-t-il que les parents auront des comptes à rendre à Dieu de leur façon d’appliquer la discipline divine ?
13 La délinquance des jeunes gens indisciplinés apportera à leurs parents du chagrin et de l’opprobre. Mais ce qui est plus sérieux encore, c’est que ces parents négligents auront des comptes à rendre à Dieu. Le cas du grand prêtre Héli démontre que les parents et ceux qui sont chargés de fonctions avec responsabilités dans l’organisation de Dieu, doivent rendre compte à Jéhovah de leur façon de dispenser la discipline divine.
14 En tant que père et en sa qualité de grand prêtre et de juge en Israël, Héli négligeait d’appliquer la discipline de Jéhovah. Ses deux fils, Ophni et Phinées, étaient des prêtres officiants et par suite auraient dû avoir une conduite exemplaire. Mais bien au contraire, “ les fils d’Héli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point Jéhovah ”. La narration biblique révèle que ces deux prêtres ne se contentaient pas de la part qui leur était attribuée par la loi de Dieu. Ces deux fils cupides se servaient eux-mêmes avant de servir Jéhovah. Normalement, ils auraient dû offrir sur l’autel la graisse à Jéhovah avant d’assouvir leur faim, mais ils se considéraient comme plus importants que Jéhovah. Leur père, le grand prêtre, ne leur faisait aucune réprimande, semble-t-il, aussi Jéhovah lui demanda-t-il : “ Pourquoi as-tu honoré tes fils plus que moi ? ” La conduite de ses fils étant devenue encore plus abominable et scandaleuse, Héli, vers la fin de sa vie, les reprit timidement. “ Il apprit comment ses fils agissaient à l’égard de tout Israël, et qu’ils couchaient avec les femmes qui servaient à l’entrée de la tente de réunion. ” Selon la loi divine, les fils d’Héli méritaient de mourir, et pourtant leur père n’appliquait pas la discipline de Jéhovah en enlevant ces prêtres abominables de leurs fonctions. Puis Jéhovah annonça qu’il détruirait l’influence de la maison d’Héli et que les fils de celui-ci mourraient tous deux le même jour. Même alors, Héli ne prit aucune mesure disciplinaire contre ses fils et il leur permit de conserver leurs fonctions. Enfin, par la bouche du prophète Samuel, Jéhovah affirma : “ Je lui ai déclaré que j’allais juger sa maison pour jamais, à cause du crime dont il avait connaissance ; c’est que ses fils se sont rendus indignes et qu’il ne les a pas réprimés. ” Sans doute Héli avait-il choyé ses enfants dès leur prime jeunesse et s’était-il toujours prêté à leurs caprices. Lorsque la délinquance de ses fils devint de notoriété publique, Héli, vers la fin de ses jours, consentit à les reprendre timidement, alors qu’il aurait dû leur infliger un châtiment. En s’abstenant d’appliquer la discipline de Jéhovah, Héli manqua à son devoir de père, de grand prêtre et de juge d’Israël. Dieu demanda compte à Héli de cet échec, et le jugea en ces termes : “ C’est pourquoi j’ai juré à la maison d’Héli que jamais son crime ne sera expié. ” — I Sam. 2:12 à 3:14, AC.
15. Si un père chrétien n’applique pas la discipline de Jéhovah, quels privilèges peut-il perdre, aussi quelle importance Dieu attache-t-il à cette question ?
15 Indiquant que les parents devront rendre compte à Jéhovah de la façon dont ils auront appliqué sa discipline, l’apôtre Paul écrivit ce qui suit à propos des qualités requises du surveillant d’une congrégation : “ Le surveillant doit donc être (...) un homme qui préside sur sa maison d’une excellente manière, ayant des enfants dans la soumission avec un entier sérieux ; (si en effet quelqu’un ne sait pas présider sur sa propre maison, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu ?). ” Ce n’est donc pas une petite chose aux yeux de Jéhovah quand un père néglige d’élever ses enfants dans la discipline divine. — I Tim. 3:2, 4, 5, MN.
16. D’après un rapport publié dans la presse, quels bons résultats obtient-on quand on élève ses enfants dans les voies de Jéhovah ?
16 Lorsque les enfants sont élevés dans “ la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah ”, et qu’ils savent qu’ils auront des comptes à rendre à Dieu, tout comme leurs parents, les bons résultats apparaissent aux yeux de tous. En 1961, un journaliste visita l’Assemblée des adorateurs unis tenue par les témoins de Jéhovah au Yankee Stadium. Remarquant combien de jeunes gens et de jeunes filles étaient présents, il rédigea l’article suivant, qui parut le 2 août 1961 à la première page du Queens County Post (New York) :
“ Aujourd’hui, il y a tellement de délinquance juvénile, d’enfants indisciplinés, de jeunes dépourvus de respect pour leurs aînés, et de crimes, de plus en plus nombreux, commis par les mains de vingt ans, qu’on est étonné de trouver une organisation immense composée de centaines de milliers de familles qui ignorent les problèmes de la délinquance juvénile. Et naturellement on est porté à en chercher les raisons. (...) Pour élever leurs enfants, les témoins de Jéhovah demandent des conseils au même livre qu’ils consultent pour résoudre tous les autres problèmes de la vie, à savoir la sainte Bible. (...) Les témoins de Jéhovah estiment qu’il vaut mieux prévenir que guérir la délinquance. On est disposé à leur donner raison quand on observe combien de jeunes témoins de Jéhovah embrassent le ministère au lieu de faire des mauvais coups, et rendent témoignage au lieu de rôder. On s’aperçoit que les jeunes gens et les jeunes filles réunis au Yankee Stadium ne représentent pas un éphémère renouveau religieux mais un mode de vie pratiqué tout le long de l’année. Les conditions mondiales qui ont poussé un certain nombre de jeunes gens à devenir des amateurs de sensations fortes et à dire : “ Mangeons, buvons et amusons-nous, car demain nous mourrons ”, incitent les jeunes témoins à se rendre compte de leurs responsabilités. Ils sont dans l’attente confiante de quelque chose de meilleur et ils désirent en faire profiter leur prochain. Ils ont un but important à poursuivre dans la vie et cela leur donne le sentiment d’être utiles, sentiment qui manque à la jeunesse moderne. ”
PASSEZ LE TEMPS QUI RESTE À ACCOMPLIR LA VOLONTÉ DE DIEU
17. a) Selon les Écritures, est-ce que la grande majorité des humains qui refusent d’obéir à la Parole divine auront des comptes à rendre à Jéhovah ? b) S’ils ne changent pas, quelle fin attend ceux qui désobéissent à Dieu ?
17 Bien que tous les hommes ne soient pas voués à Jéhovah Dieu et ne l’adorent pas, ils auront tous des comptes à rendre. Si les vrais adorateurs de Dieu auront à répondre de leurs actes, que deviendront la grande majorité des hommes qui refusent d’accomplir la volonté divine et qui persistent à se conformer à la volonté des nations ? L’apôtre Pierre déclare à ce sujet : “ Car c’est le temps fixé pour que le jugement commence par la maison de Dieu. Or s’il commence d’abord par nous, quelle sera la fin de ceux qui ne sont pas obéissants envers la bonne nouvelle de Dieu ? Et si le juste est sauvé avec difficulté, où l’impie et le pécheur se montreront-ils ? ” S’ils ne changent pas leur ligne de conduite, “ la fin de ceux qui ne sont pas obéissants envers la bonne nouvelle de Dieu ” viendra “ lors de la révélation du Seigneur Jésus, du ciel, avec ses anges puissants dans un feu flamboyant, lorsqu’il fera venir la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle sur notre Seigneur Jésus. Ceux-là subiront le châtiment judiciaire de la destruction éternelle ”. — I Pierre 4:17, 18 ; II Thess. 1:7-9, MN.
18. Que doit-on cesser de faire, si l’on veut échapper au “ châtiment judiciaire ”, et à qui les impies devront-ils rendre compte ?
18 De nos jours, la plupart des hommes aiment les plaisirs du monde et s’en donnent à cœur joie, mais si nous voulons échapper au “ châtiment judiciaire ” qui leur sera infligé sous peu, à Harmaguédon, quel que soit notre âge, nous ne pouvons nous permettre de continuer à consacrer du temps aux choses mentionnées par l’apôtre Pierre en ces termes : “ Il suffit que, dans le temps qui est passé, vous ayez accompli la volonté des nations, quand vous avanciez dans les actes de conduite dissolue, les désirs, les excès de vin, les orgies, les soûleries et les idolâtries illégales. Parce que vous ne continuez pas de courir avec eux dans cette voie, vers le même bourbier de débauche, ils sont intrigués et ne cessent de parler en mal de vous. Mais ces gens rendront compte à celui qui est prêt à juger ceux qui sont vivants et ceux qui sont morts. ” Ainsi, les impies et ceux qui parlent en mal de vous parce que vous faites la volonté de Dieu, devront rendre compte au Juge Jésus-Christ, celui “ dont Dieu a décrété qu’il soit juge des vivants et des morts ”. — I Pierre 4:3-5 ; Actes 10:42, MN.
19. Comment le chrétien devrait-il considérer l’emploi qu’il a fait de son temps, pourquoi n’y a-t-il pas lieu de se décourager, cependant que faut-il faire’
19 Pour le chrétien, le temps qu’il a passé à accomplir la volonté des nations, est largement suffisant et même de trop. Cependant, ce n’était pas sa faute, puisqu’il est né dans le présent système de choses et qu’il ignorait la vérité divine. Mais le jour où il apprit la vérité consignée dans la sainte Bible, le temps était venu d’opérer un changement, de se convertir et de vivre désormais conformément aux lois de Dieu. Le chrétien peut regretter le temps et l’énergie consacrés auparavant à accomplir la volonté du présent monde inique, mais il ne devrait pas se décourager. En effet, il lui reste encore du temps, mais pas beaucoup ! Pierre ajoute : “ La fin de toutes choses s’est approchée. ” Étant donné que la fin de ce monde est proche, nous devrions utiliser avec sagesse le temps qui reste, en le consacrant à Jéhovah Dieu et à l’accomplissement de sa volonté. — I Pierre 4:7, MN.
LE JUGEMENT A COMMENCÉ
20, 21. a) Comment et à quelle occasion Jésus montra-t-il que le jugement commencerait à notre époque ? b) D’après quel critère les gens des nations sont-ils jugés par le Roi, et quelles décisions judiciaires prononce-t-il sur les boucs et sur les brebis ?
20 Jésus-Christ, le Juge désigné par Jéhovah, est entré en fonctions. Qu’ils le sachent ou non, les gens des nations sont en train de lui rendre compte de leurs actes. Prévoyant notre époque, Jésus relata la parabole des brebis et des boucs. Il fit cette comparaison après que ses disciples lui avaient posé la question suivante : “ Dis-nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la clôture du système de choses ? ” Jésus prononça alors sa grande prophétie relative à “ la clôture du système de choses ”, et la parabole des brebis et des boucs constitue la fin et le point culminant de cette prophétie. — Mat. 24:3, MN.
21 D’après quel critère les gens des nations sont-ils classés par le Roi parmi les brebis ou parmi les boucs ? Ils sont jugés d’après leur attitude envers la bonne nouvelle du Royaume établi de Dieu, qui est annoncée actuellement “ par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra ”. (Mat. 24:14, MN.) Que le jugement serait effectué alors que les nations du monde seraient encore en pleine activité, cela ressort des paroles suivantes de Jésus : “ Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire (...) toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. ” (Mat. 25:31, 32, MN). Les “ boucs ” ne manifestent aucune bienveillance à l’égard des témoins du Roi sur la terre. Aussi ces ennemis du Royaume doivent-ils rendre compte au Roi, qui les range à sa gauche et rend le jugement que voici : “ Ceux-ci iront au retranchement éternel. ” En revanche, les “ brebis ”, qui sont favorables au Royaume, ne se bornent pas à faire preuve de bienveillance envers les témoins du Royaume, mais elles acceptent la bonne nouvelle qu’ils prêchent et elles l’annoncent à leur tour. Elles se soumettent de tout cœur au Royaume de Dieu. Ces “ brebis ” rendent compte de leurs actes au Roi, qui les range à sa droite et prononce son jugement, comme suit : “ Venez, vous qui avez la bénédiction de mon Père, héritez le royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. ” Elles héritent la vie éternelle sur la terre, sous le Royaume des cieux. — Mat. 25:46, 34, MN.
22. Pourquoi une responsabilité particulière incombe-t-elle aujourd’hui aux chrétiens ?
22 Puisque la vie des gens est en jeu, une responsabilité particulière incombe au vrai adorateur de Dieu. Laquelle ? Celle de prévenir les hommes qui accomplissent la volonté des nations et de les inciter à changer de conduite, à faire la volonté divine et à servir les intérêts du Royaume de Dieu. Le principe à appliquer est le suivant : Celui qui n’avertit pas le méchant aura des comptes à rendre à Dieu. — Ézéch. 3:17, 18.
23. a) Puisque le temps qui reste est court et que le jugement a commencé, que doivent faire tous ceux qui cherchent la vie ? b) Que garderons-nous présent à l’esprit, dans l’espoir de recevoir quelle bénédiction ?
23 Comme il reste si peu de temps et que le jugement a déjà commencé, pourquoi tarder à faire la volonté de Dieu ? Enfants, obéissez à vos parents chrétiens. Parents, élevez vos enfants “ dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah ”. Vous qui venez seulement d’apprendre la vérité divine, utilisez sagement le temps qui reste en délaissant les choses du monde et en servant Dieu. Vous qui êtes ministres voués de Dieu, accomplissez fidèlement votre ministère. Étant donné que “ Dieu amènera toute œuvre en jugement ”, gardons toujours présent à l’esprit que finalement, nous n’aurons pas à rendre compte aux hommes ni même au gouvernement du pays où nous résidons. “ Car nous nous tiendrons tous devant le siège de justice de Dieu (...). Ainsi donc chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. ” (Rom. 14:10, 12, MN). Puisse Celui que Jéhovah a désigné comme le Juge “ des vivants et des morts ” écouter avec plaisir lorsque nous lui rendrons compte, nous confier après Harmaguédon des intérêts et des privilèges, et nous donner la vie éternelle !