-
Jour du JugementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
morts. En effet, laissant entendre aux apôtres qu’il pouvait arriver que les habitants d’une ville les rejettent, eux et leur message, il ajouta: “Ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” (Mat. 10:15). Il parlait donc du futur et sous-entendait que les habitants de Sodome et de Gomorrhe seraient ramenés à la vie par une résurrection (voir Matthieu 11:21-24; Luc 10:13-15). Jésus est encore plus explicite quand il dit que “des hommes de Ninive ressusciteront, lors du jugement”, et que “la reine du sud sera relevée, lors du jugement”. (Mat. 12:41, 42; Luc 11:31, 32.) Lorsque les Écritures disent que Jésus jugera ‘les vivants et les morts’, on comprendra le sens de cette expression si l’on considère que le Jour du Jugement sous-entend une résurrection. — Actes 10:42; II Tim. 4:1.
Enfin, en Révélation 20:12, 13 on trouve une dernière indication que bon nombre de ceux qui seront jugés lors du Jour du Jugement seront des ressuscités. Il y est en effet question d’individus “debout devant le trône”. Le récit parle des morts et dit que la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux, après quoi ceux-ci sont jugés.
L’époque du Jour du Jugement
En Jean 12:48, Christ associe le jugement des humains au “dernier jour”. Révélation 11:17, 18 parle d’un jugement des morts après que Dieu a pris sa grande puissance et a commencé à régner d’une manière spéciale. On trouve des indices supplémentaires dans la succession d’événements rapportée en Révélation chapitres 19 et 20. Il y est notamment question d’une guerre au cours de laquelle le “Roi des rois” tue “les rois de la terre et leurs armées”. (Un peu plus tôt, dans la Révélation [16:14], cette guerre est appelée la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”.) Ensuite, Satan est lié pour mille ans au cours desquels des rois et juges servent aux côtés du Christ. Il est également question d’une résurrection et du jugement des morts. Tout cela indique donc quand vient le Jour du Jugement. D’autre part, du point de vue des Écritures, il n’est pas impossible de considérer une période de mille ans comme un “jour”, cette assimilation étant d’ailleurs faite dans la Bible. — II Pierre 3:8; Ps. 90:4.
La base du jugement
Décrivant ce qui se passera au temps du jugement, Révélation 20:12 dit que les ressuscités seront alors “jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions”. Ils ne seront pas jugés d’après les actions qu’ils ont faites avant leur mort, car la règle suivante est énoncée en Romains 6:7: “Celui qui est mort se trouve quitte de son péché.”
Toutefois, Jésus expliqua que pour ceux qui auront refusé de considérer ses œuvres de puissance et de se repentir ou qui n’auront pas accepté le message venant de Dieu, pour ceux-là donc il sera difficile de passer le Jour du Jugement. — Mat. 10:14, 15; 11:21-24.
-
-
Jour du SeigneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
JOUR DU SEIGNEUR
Étant donné le sens du mot “jour” dans la Bible, l’expression “jour du Seigneur” peut désigner une période de temps beaucoup plus longue que vingt-quatre heures (Gen. 2:4; Jean 8:56; II Pierre 3:8). D’ailleurs, le contexte de Révélation 1:10 montre à l’évidence que le “jour du Seigneur” dont il est question dans ce verset n’est pas un jour de vingt-quatre heures. Puisque c’est “par inspiration” que Jean s’est trouvé “au jour du Seigneur”, il ne peut s’agir d’un quelconque jour de la semaine. L’apôtre n’aurait pas eu besoin d’être inspiré pour se trouver à un jour particulier de la semaine. Par conséquent, le “jour du Seigneur” doit être une période de temps future durant laquelle surviendront les événements que Jean a eu le privilège de voir en vision: la guerre dans le ciel et l’expulsion de Satan, la destruction de Babylone la Grande, des rois de la terre et de leurs armées, Satan lié et lancé dans l’abîme, la résurrection des morts et le règne de mille ans du Christ.
Le contexte indique que Jésus Christ est le Seigneur de ce “jour”. En effet, immédiatement après s’être trouvé “au jour du Seigneur”, Jean entendit non pas la voix du Dieu Tout-Puissant, mais celle du Fils de Dieu après sa résurrection (Rév. 1:10-18). D’autre part, le ‘jour du Seigneur’ mentionné en I Corinthiens 1:8; 5:5 et II Corinthiens 1:14 est celui de Jésus Christ.
-
-
JozabadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
JOZABAD
{Article non traduit.}
-
-
JozacarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
JOZACAR
{Article non traduit.}
-
-
JubalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
JUBAL
{Article non traduit.}
-
-
JubiléAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
JUBILÉ
(héb. yôbhêl, “sonnerie de cor”; “corne de bélier”).
À partir de leur entrée en Terre promise, les Israélites devaient semer, cultiver le sol et récolter pendant six ans. Mais la septième année, elle, serait une année sabbatique durant laquelle la terre resterait en jachère. Au cours de cette année-là, ils ne pourraient ni ensemencer ni tailler. Il ne leur faudrait même pas moissonner ce qui pousserait des grains tombés lors de la moisson précédente, ni vendanger leurs vignes non taillées. Dès lors, les céréales et les fruits qui auraient poussé d’eux-mêmes seraient laissés à la disposition du propriétaire, de ses esclaves, de ses ouvriers à gages, des résidents étrangers et des pauvres. En outre, les animaux domestiques et les bêtes sauvages auraient également la possibilité d’en manger (Lév. 25:2-7; Ex. 23:10, 11). La première année après sept de ces septénaires (7 × 7 = 49), soit la cinquantième, serait un Jubilé. Ce Jubilé ressemblait sous certains rapports à l’année sabbatique. La terre devait aussi rester en repos complet, et les mêmes prescriptions s’appliquaient aux produits du sol (Lév. 25:8-12). Il fallait donc que la récolte de la quarante-huitième année de chaque cycle de cinquante ans soit assez abondante pour répondre aux besoins, non seulement de l’année en cours, mais encore des deux années suivantes et de quelques mois, jusqu’à la moisson de la cinquante et unième année, celle qui suivait le Jubilé. Grâce à une bénédiction spéciale de Jéhovah, la production de la sixième année suffisait amplement à la consommation des Israélites durant l’année sabbatique (Lév. 25:20-22). De même, Dieu pourvut à une récolte assez importante en la quarante-huitième année pour combler les besoins de la nation pendant l’année sabbatique et le Jubilé, du moins tant que les Juifs voulurent bien respecter cette loi.
En un sens, le Jubilé était tout entier une année de fête, une année de liberté. En l’observant, les Israélites pouvaient démontrer leur foi en leur Dieu, Jéhovah, lui rendre grâce et se réjouir de ce qu’il leur dispensait.
Le dix du septième mois (Tischri), c’est-à-dire le Jour des Propitiations, on sonnait du cor (ou du shôphâr, instrument consistant en une corne d’animal recourbée) pour proclamer la liberté dans tout le pays. C’était là le
-