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ColonneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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où il désigne la “colonne” qu’Absalom avait érigée et que l’on appelait “Monument d’Absalom”. (Jé, MN, Da.) Donc, de toute évidence, Saül érigea un monument ou une colonne de victoire. — Comparez avec Ésaïe 56:5.
La prophétie d’Ésaïe 19:19 renferme peut-être implicitement l’idée d’une colonne qui servirait de monument commémoratif. Écrite au VIIIe siècle avant notre ère, cette prophétie se rapportait aux événements qui allaient suivre la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère. Certains des Juifs laissés dans le pays par les Babyloniens s’enfuirent en Égypte et s’établirent dans des villes égyptiennes, conformément à la prédication d’Ésaïe 19:18 (Jér. 43:4-7; 44:1). Donc, la promesse selon laquelle il y aurait une “colonne pour Jéhovah” à côté de la frontière d’Égypte signifie, pour nombre de commentateurs, que l’on tiendrait compte de Jéhovah ou qu’on le commémorerait en Égypte, qu’il y ait littéralement ou non une colonne. — Comparez avec Ésaïe 19:20-22.
AU SENS FIGURÉ
La nature et la fonction des colonnes de soutien se prêtaient à en faire les symboles d’appuis robustes. Elles servaient à illustrer tout ce qui peut constituer un soutien solide. Ainsi on a pu appeler la congrégation chrétienne “colonne et soutien de la vérité”, car c’est par son entremise que les chrétiens apprennent les vérités renfermées dans la Parole de Dieu et en acquièrent l’intelligence (I Tim. 3:15). La congrégation soutient la vérité contre l’erreur religieuse. Il est dit de Jacques, Céphas et Jean qu’ils “semblaient être des colonnes” dans la congrégation primitive, car ils étaient fermement établis dans celle-ci et ils la soutenaient avec force (Gal. 2:9). Les chrétiens qui ont remporté la victoire deviendront des colonnes dans le “temple de Dieu”, acquérant ainsi une position permanente dans cet édifice spirituel (Rév. 3:12). On retrouve cette notion de solidité dans l’image des colonnes utilisées pour décrire les pieds d’un ange fort (Rév. 10:1). Les jambes du berger amoureux de la Sulamite étaient comme des “colonnes de marbre”, tant par leur beauté que par leur force. — Cant. 5:15.
LA COLONNE DE NUÉE ET DE FEU
Jéhovah guida miraculeusement les Israélites hors d’Égypte et dans le désert, en allant “en avant d’eux, de jour dans une colonne de nuée (...), et de nuit dans une colonne de feu pour les éclairer”. (Ex. 13:21.) Il ne s’agissait pas de deux colonnes, mais d’une seule “colonne de feu et de nuée” qui apparaissait normalement sous la forme d’une nuage durant le jour et d’un feu pendant la nuit (Ex. 14:24). Quand les Égyptiens se lancèrent à la poursuite des Israélites, la colonne se plaça à l’arrière, s’étendant peut-être comme une muraille (Psaume 105:38, 39). Elle créa des ténèbres dans le camp des égyptien, tout en projetant sa lumière du côté des Israélite (Ex. 14:19, 20). La présence de la colonne au-dessus du tabernacle après son érection indiquait que Jéhovah résidait dans son saint lieu (Ex. 40:35). La colonne représentait Jéhovah, et c’est dans la colonne qu’il parlait aux Israélites (Nomb. 14:14; 12:5; Ps. 99:7). La dernière mention historique de cette colonne remonte aux années qui précédèrent immédiatement l’entrée d’Israël dans la Terre promise (Deut. 31:15). Une fois établi dans son pays, le peuple n’eut plus besoin de la colonne pour le guider comme lorsqu’il errait dans le désert. — Comparez avec Exode 40:38; Ésaïe 4:5.
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Colonne sacréeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COLONNE SACRÉE
Le terme hébreu ainsi traduit désigne selon toute vraisemblance un symbole phallique de Baal ou, dans certains cas, d’autres faux dieux (Ex. 23:24; II Rois 3:2; 10:27). On a retrouvé en divers endroits du Moyen-Orient des colonnes de pierre dressées qui n’avaient apparemment aucune fonction architecturale. Leur découverte en même temps que celle d’objets artisanaux d’inspiration religieuse laisse entendre qu’il devait s’agir de colonnes sacrées. Certaines d’entre elles n’ont pas bougé et atteignent une hauteur d’un mètre quatre-vingts, voire plus.
Avant leur entrée en Terre promise, les Israélites reçurent l’ordre de ne pas ériger de colonnes sacrées dans le pays et de briser ou de mettre en pièces celles que les Cananéens avaient déjà dressées (Ex. 34:13; Lév. 26:1; Deut. 12:3; 16:22). La manière dont elles devaient être détruites révèle qu’elles étaient sans doute en pierre. Toutefois, le texte de II Rois 10:26 dit qu’il fallait brûler les colonnes sacrées, ce qui laisse entendre que certaines d’entre elles étaient en bois. Mais dans ce cas, il pouvait s’agir d’un poteau sacré ou ashérah. — Voir POTEAU SACRÉ.
Israël ne tint nul compte des mises en garde pourtant claires que Dieu lui adressa par l’entremise de Moïse. Le territoire de Juda ainsi que celui des dix tribus se remplirent de colonnes sacrées (I Rois 14:22, 23; II Rois 17:10). Néanmoins, des rois de Juda fidèles, comme Asa, Ézéchias et Josias, brisèrent les colonnes sacrées (II Rois 18:4; 23:14; II Chron. 14:3) et, lorsque Jéhu extirpa le culte de Baal du royaume des dix tribus, on abattit la colonne sacrée de Baal. — II Rois 10:27, 28.
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ColossesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COLOSSES
Ville du sud-ouest de l’Asie Mineure. Aux jours de l’apôtre Paul, Colosses se trouvaient dans la province romaine d’Asie, mais elle appartenait à l’ancienne région de Phrygie. Elle était située presque au fond de la haute vallée du Lycus, à environ 20 kilomètres à l’est de Laodicée (l’actuelle Denizli). Dans la région de Colosse, la vallée du Lycus est étroite, encaissée entre de hautes falaises, mais elle s’élargit au fur et à mesure qu’on approche du confluent du Lycus et du Méandre (Menderes), vers le nord-ouest. C’est par cette vallée que passait la principale voie de communication qui reliait Éphèse et la côte de la mer Égée à l’Euphrate, à l’est. D’après les écrits d’Hérodote et de Xénophon (Ve siècle av. n. è.), il semble que Colosses était alors la plus grande ville de la vallée. De cette ville partait une autre route, en direction du nord-ouest, vers Sardes et Pergame. Toutefois, l’époque romaine amena des changements dans le système routier, et Laodicée ainsi que sa voisine Hiérapolis (Col. 4:13) finirent par supplanter Colosses. Cette ville demeura malgré tout un centre
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