Fuyez pour sauver votre vie !
Fuyez-vous devant un lion ou ne tenez-vous pas compte de son rugissement ? Cette question peut sembler insensée, pourtant, aujourd’hui, certaines personnes ignorent délibérément le plus vital des avertissements de l’histoire. Lisez les faits saisissants, puis, agissez ! si toutefois vous tenez à la vie.
“ LE LION est le gentilhomme du monde animal. Lent à la colère, sachant qu’il est le plus fort, il s’avance majestueusement à travers les plaines africaines et attaque rarement à moins qu’il ne soit blessé ou provoqué déraisonnablement. ” — Extrait du livre Nature’s Ways (Les voies de la nature), de Roy Chapman Andrews.
Jéhovah, avec sa puissance et sa majesté semblables (toutes proportions gardées) à celles du lion, manifeste la même réserve délicate dans sa manière d’agir : “ Jéhovah est lent à la colère et riche en bonté ; il pardonne l’iniquité et le péché, mais il ne tient pas le coupable pour innocent. ” (Nomb. 14:18, Cr 1905). En réalité, la patience de Jéhovah à l’égard même de ses ennemis, en leur permettant de remplir la terre de leurs œuvres mauvaises jusqu’à ce jour, a amené certaines personnes à douter qu’il agisse jamais pour punir le coupable.
Aujourd’hui, ceux qui critiquent Jéhovah demandent d’un ton acerbe : “ Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. ” (II Pi. 3:4). Niant toute intervention divine dans le déroulement des événements terrestres, un “ sage ” moderne a accouché de la déclaration suivante : “ L’univers, abstraction faite de l’homme ou avant sa venue, manquait et manque encore de tout dessein ou plan. ” Il affirma que le chaos humain actuel “ est un chaos dont seule la science humaine digne de confiance peut triompher ”, et que l’homme “ ne peut placer la responsabilité de ce qui est juste ou faux sur Dieu ou sur la nature ”. Comme cette philosophie ressemble bien à celle qui plaisait à l’ancienne Juda : “ Jéhovah ne fait ni bien ni mal. ” (Soph. 1:12, Cr 1905). Aussi repoussent-ils et méconnaissent-ils la puissance de Jéhovah, ne reconnaissant pas qu’il donne, maintenant, un avertissement de condamnation.
Les scrutateurs de la Bible voient cependant dans les conditions actuelles du monde des présages de malheur. Parce qu’ils acceptent la Parole de Dieu comme la vérité, une lumière brillant tel un phare sur leur sentier, ils y trouvent un avertissement de la fin imminente du présent ordre de choses chaotique (Ps. 119:105 ; Jean 17:17). De même que les hommes défaillent de terreur et jettent l’alarme quand un lion rugissant court dans les rues, ainsi les jugements ardents de Jéhovah sont proclamés en guise d’avertissement. C’est ce que nous dit le prophète Amos : “ Le lion rugit : qui ne serait effrayé ? Le Seigneur, l’Éternel, parle : qui ne prophétiserait ? ” — Amos 3:8.
JÉHOVAH PARLE
Aux méchants contents d’eux-mêmes, qui habitaient l’ancienne Samarie en Israël, la parole de Jéhovah fut adressée par l’intermédiaire d’Amos : “ Malheur à ceux qui vivent sans souci à Sion, et qui s’estiment en sécurité sur la montagne de Samarie. ” Oui, malheur à ceux qui s’adonnent aux plaisirs de la bonne chère et aux boissons fortes, reculant mentalement les jours mauvais, car “ c’est pourquoi voici qu’ils partiront en exil en tête des déportés, et la confrérie des dissolus disparaîtra. Le Seigneur Yahweh le jure par sa vie, oracle de Yahweh, le Dieu des armées ”. — Amos 6:1-8, Li.
Aujourd’hui, de nouveau, la voix de Jéhovah s’adresse à ceux qui, présomptueusement, le dépouillent de son autorité sur la terre pour s’en arroger : “ Celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ? ” — Dan. 4:34, 35.
“ Ah oui ! ” disent les moqueurs, “ ce sont là de très belles paroles, mais quelle preuve avons-nous que Dieu ait exercé une telle autorité dans les affaires de la terre ? ” À ceux-là, Pierre répond : “ Des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et... par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau. ” (II Pi. 3:5, 6). Voilà la réponse à votre question, M. le Moqueur, et ne perdez pas votre temps à prétendre que le déluge des jours de Noé n’a jamais eu lieu, car, si vous le faisiez, vous vous heurteriez à plus de quatre-vingt-dix récits historiques du monde entier témoignant de l’historicité du déluge, ainsi qu’aux preuves archéologiques et géologiques. Nous avons aussi la preuve que Dieu est intervenu et a affirmé son autorité dans les affaires de la terre dans le fait qu’il a détruit les villes perverses de Sodome et de Gomorrhe et fait anéantir la nation d’Israël en l’an 607 av. J.-C. et en l’an 70 de notre ère.
LA SOURCE DU DANGER IDENTIFIÉE
Mais pourquoi les exemples précités offrent-ils un intérêt pour nous aujourd’hui ? Parce que ces destructions, qui causèrent la mort de milliers et de milliers de personnes, vinrent pour châtier des vices en tous points semblables à ceux qui affligent notre génération moderne. Les hommes du temps de Noé avaient sans cesse de mauvaises pensées dans leur cœur ; ils avaient rempli la terre de violence. Les Sodomites étaient tristement célèbres pour leurs habitudes sexuelles perverses. Les Israélites étaient coupables des mêmes fautes et d’autres encore (Gen. 6:5, 13 ; Ézéchiel 22 ; Matthieu 23 ; Jude 7). Un coup d’œil sur les manchettes des journaux de notre époque suffit à nous convaincre de ce que les crimes et la violence ont atteint une fréquence et un degré de dépravation jamais égalés jusqu’à maintenant. Si donc les conditions d’aujourd’hui sont identiques à celles d’alors, elles appellent les mêmes sanctions qu’elles.
Mais les cas mentionnés ci-dessus soulevèrent une question plus importante que ne le fait même un péché national ; et il en est de même des crimes d’aujourd’hui. Ces événements n’étaient pas simplement dus au hasard, des exemples de l’histoire se répétant comme une suite naturelle dans la lutte évolutionnaire pour la survivance. Ils étaient, plutôt, de simples escarmouches préliminaires d’une “ guerre des dieux ”, universelle, pour trancher la question de la domination universelle.
Le livre de Daniel, au chapitre quatre Da 4, parle de cette question de la souveraineté. Il se sert d’un arbre protecteur et produisant des fruits, comme d’un symbole approprié d’une telle domination. Ézéchiel, au chapitre vingt-huit Éz 28, indique comment la sainte domination originelle fut corrompue, comment le chérubin protecteur devint ambitieux, convoita un pouvoir semblable à celui du Créateur et permit à son ambition de l’entraîner dans la rébellion contre Jéhovah. Genèse 3:1-7 montre comment il enrôla le premier couple humain dans la rébellion, en se servant d’un serpent comme instrument terrestre de séduction. Le quinzième verset du même chapitre Ge 3:15 donne la promesse que ce trompeur perfide aura un jour la tête écrasée. Finalement, Apocalypse 12:1-10 décrit d’une manière frappante comment Jésus-Christ, la “ postérité ” de la “ femme ” ou organisation céleste de Dieu, destitue ce suprême séducteur de toute autorité dans le ciel, le confinant dans les environs de la terre jusqu’au temps de son écrasement final dans la mort.
Il est certain que le passage du méchant ordre de Satan à l’équitable royaume du Christ est un temps redoutable pour tous les habitants des cieux et de la terre, surtout pour ces derniers dont la vie est en jeu dans cette question de la domination. Mais quand la transition définitive viendra-t-elle ? Devons-nous nous inquiéter au sujet de ces choses ? Certains disent non, parce que, jusqu’ici, l’histoire a suivi son cours et qu’un tel événement miraculeux ne s’est pas produit. Mais cela était vrai aussi sept jours avant le déluge, quand Noé fut averti par Dieu : “ Entre dans l’arche, toi et toute ta maison ”, car “ encore sept jours, et je fais pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de dessus la face de la terre tout ce qui existe et que j’ai fait. ” (Gen. 7:1-4, Da). L’absence de précédent ne fut pas alors un obstacle à la destruction ; il n’en sera pas un non plus aujourd’hui.
Mais, de nouveau, nous demandons : “ Quand cela viendra-t-il ? ” Dieu nous a-t-il donné, comme à Noé, une mesure du temps pour que nous sachions quand il faut fuir la destruction ? La réponse est un oui catégorique. Si nous retournons en arrière, vers l’“ arbre ” de la domination dont il est parlé dans le livre de Daniel, au chapitre quatre Da 4, nous trouvons une telle mesure du temps. De même que Jéhovah Dieu, en Éden, parla au trompeur spirituel sous le symbole du serpent, instrument terrestre du séducteur, de même, ici, dans le récit de Daniel, il parle de nouveau à Satan le trompeur sous le symbole d’un autre de ses instruments terrestres, le roi de Babylone. Il se réfère ici au règne de Nebucadnetsar comme à un “ arbre ” qui doit être abattu puis restauré, indiquant comment la domination du maître de Nebucadnetsar, le “ chérubin protecteur ” d’autrefois, fut renversée au temps de sa rébellion, abattant de cette façon l’“ arbre ” de la domination juste, et cependant comment, au temps fixé par Jéhovah, cet “ arbre ” de la domination bourgeonnerait de nouveau et grandirait grâce à celui que Dieu choisit pour lui remettre cette domination. — Da 4 Versets 15-17.
LE TEMPS DE FUIR
Dans le cas de Nebucadnetsar, une période déterminée fut fixée, “ sept temps ”, ou sept années de 360 jours, période durant laquelle sa domination élevée serait ravalée à un état de folie bestiale. Quelle signification cette période avait-elle pour le grand maître de Nebucadnetsar, le Diable ? Le compagnon de Daniel, le prophète Ézéchiel, reçut une semblable représentation symbolique du temps, relative à la question de la domination, et Jéhovah lui fit connaître cette règle : “ Je t’impose un jour pour chaque année. ” (Ézéch. 4:6). Les sept années de folie de Nebucadnetsar s’étant écoulées conformément à cette règle fixée par Jéhovah, cela devait signifier que, dans l’accomplissement définitif de la prophétie de Daniel, il y aurait autant d’années qu’il y eut de jours dans les “ sept temps ” ou années de ce monarque terrestre. Autrement dit, la juste domination abandonnée par le Diable connaîtrait une période prophétique dont la durée serait, non de 2 520 jours, mais de 2 520 années.
Ces temps ne devaient pas commencer à compter immédiatement après la chute de Satan en Éden, mais beaucoup plus tard, après que la lignée des rois fidèles de Dieu, régnant “ sur le trône de Jéhovah ”, fut complètement interrompue (I Chron. 29:23, Cr 1905). Cela arriva en 607 av. J.-C., lorsque Jéhovah renversa le règne de Sédécias, dernier roi de Juda, “ jusqu’à ce que vienne celui à qui en appartient le droit ”. — Ézéch. 21:32, Li 21:27, MN.
De terribles calamités survinrent entre le 30 juillet et le 3 août de l’an 607 av. J.-C. Si notre compréhension des sept “ temps ” prophétiques est correcte, 2 520 ans plus tard, à peu près aux mêmes dates, devaient s’accomplir des événements bouleversants pour le monde, des événements se rapportant à l’“ arbre ” de la domination confiée à “ celui à qui en appartient le droit ”. Prédisant l’une des choses qui devaient se produire alors, Jésus déclara : “ Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume. ” (Mat. 24:7). Au temps marqué, les 2 520 ans prirent fin et on arriva à l’été de 1914. Que se produisit-il alors pour ainsi dire à un jour près ? Entre le 28 juillet et le 4 août de cette année-là, le monde stupéfié fut plongé dans un tourbillon insensé de massacres dont il n’a jamais pu se rétablir depuis. La première guerre mondiale avait éclaté.
En vérité, 1914, fin des “ sept temps ” de Daniel, était une année marquée. Le signe composé décrit dans Matthieu 24 a eu également son accomplissement depuis cette année marquante : Famines, peste, tremblements de terre, crainte et anxiété à briser le cœur, toutes ces choses et bien d’autres encore parcourent la terre aujourd’hui.
OÙ FUIR ?
Tous ces faits historiques des temps modernes ne sont pas simplement une autre phase de l’histoire qui se répète. Ils sont les signes avertisseurs de la partie finale de la grande et universelle “ guerre des dieux ”, du commencement de la fin pour Satan et ses instruments terrestres, les gouverneurs insensés, dont la domination n’a produit que les fruits amers de l’immoralité, du crime et de la violence. L’Apocalypse, chapitre douze, nous dit pourquoi la terre se trouve maintenant dans cette condition de malheur : Jésus-Christ, au cours d’une violente bataille céleste, a précipité Satan de sa position céleste, l’emprisonnant en quelque sorte dans les environs de la terre. Comme une bête sauvage, acculée et faisant face à une mort certaine, il cherche à meurtrir et à dévorer qui il peut. — I Pi. 5:8.
Mais sa fin est certaine, car au moment où il fut jeté sur la terre, une clameur sortit du ciel : “ Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ! ” (Apoc. 12:10). Oui, l’affliction que Satan apporte maintenant à la terre est pour nous un signe certain qu’enfin le pouvoir de Jéhovah s’est de nouveau manifesté par le rétablissement de la domination juste en la personne de son Fils, Jésus-Christ. La destruction a commencé ses ravages sur le méchant ordre de choses de Satan, et elle ne cessera que lorsqu’il sera en ruine. Le livre de Daniel, au chapitre deux Da 2, la décrit sous forme d’une pierre approuvée par Dieu qui brise en morceaux les puissances mondiales et les réduit en poussière. Ensuite, la pierre devient une grande montagne qui remplit toute la terre. — Da 2 Versets 35, 44, 45.
Par conséquent, c’est maintenant le moment où la montagne de la maison de Jéhovah est établie sur le sommet des montagnes, et “ toutes les nations y afflueront ”. — És. 2:2, 3.
La fuite vers la montagne de la maison de Jéhovah est maintenant de la plus haute importance, car tous ceux qui resteront dans les “ montagnes ” ou gouvernements de Satan seront réduits en poussière avec eux.
Des personnes craignant Dieu, en nombre sans cesse croissant, abandonnent présentement le vieil ordre de Satan. Plutôt que de se montrer déloyales en abandonnant les promesses de Jéhovah pour nos jours décisifs, avec courage elles ont rendu témoignage à ses desseins. Par leur intermédiaire, son avertissement, tel un rugissement, a été entendu par toute la terre, répété en chœur par une multitude de voix, comme Osée l’avait prédit : “ Ils suivront Jéhovah ; comme un lion, il rugira ; quand il rugira, ses fils accourront tremblants de l’Occident ; ils accourront d’Égypte, tremblants comme des passereaux, et du pays d’Assur comme des colombes, et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit Jéhovah. ” — Osée 11:10, 11, Cr 1905.
Bien que ces personnes soient encore au milieu du vieil ordre agonisant de Satan, elles deviennent une partie du nouvel ordre de choses. Sachant que “ l’amour du monde est inimitié contre Dieu ”, elles vivent maintenant selon les équitables principes du monde nouveau de Jéhovah, formant ainsi une société du Monde Nouveau, noyau de la future domination terrestre juste, sous la direction de leur Roi céleste, Jésus-Christ. En qualité de témoins voués à Jéhovah, elles interviennent en faveur des gens de bonne volonté envers Dieu : “ Prenez avec vous des paroles, et revenez à (Jéhovah). Dites-lui : Pardonne toute iniquité et accepte le bien. ” Se plaçant ainsi à l’ombre de la protection de Jéhovah, elles seront épargnées pour la vie éternelle dans son monde nouveau sans fin. — Jacq. 4:4 ; Osée 14:2, 7, La.
Oui, “ le lion a rugi : qui ne craindrait ? Le Seigneur, Jéhovah, a parlé : qui ne prophétiserait ? ” (Amos 3:8, Cr 1905). L’avertissement a retenti ! La mort soudaine est imminente ! Fuyez pour sauver votre vie !