Chapitre 19
Le Royaume résiste à l’attaque internationale
1. Par l’action de quelle force s’est communiquée la déclaration solennelle dont il est ici question? Dans quel ouvrage peut-on en trouver le texte?
GRÂCE aux communications internationales (radio, télévision, câblogramme, etc.), les déclarations solennelles des bergers-chefs atteignent les extrémités de la terre. C’est parce que leurs paroles semblent capitales que le monde leur donne une telle diffusion. Mais par l’action d’une force que les hommes de science de notre temps seraient bien incapables de domestiquer s’est communiquée d’au delà des confins de l’espace une déclaration de la plus haute importance. On ne saurait y attacher trop de prix, car il s’agit de la déclaration solennelle du Créateur du ciel et de la terre, déclaration qu’il a communiquée au moyen de sa force active, c’est-à-dire au moyen de son esprit saint. D’autre part, grâce aux centaines de millions d’exemplaires de la Bible, diffusée en des centaines de langues, l’immense majorité de la population terrestre a la possibilité de consulter le texte de cette déclaration divine, qui contient le nom du Créateur. En lisant ce texte, jugeons par nous-mêmes de son importance internationale. Nous citons:
2. Selon cette déclaration solennelle, que deviendra Jérusalem pour les nations? Et que deviendra son peuple pour les assaillants?
2 “Déclaration solennelle: ‘La parole de Jéhovah touchant Israël’, telle est la déclaration de Jéhovah, Celui qui tend les cieux et pose les fondements de la terre, et forme l’esprit de l’homme au-dedans de lui. ‘Voici que je fais de Jérusalem un bol qui donnera le vertige à tous les peuples alentour; et aussi contre Juda il finira par être dans le siège, oui, contre Jérusalem. Et il adviendra sans faute, en ce jour-là, que je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples. Oui, tous ceux qui la soulèveront s’écorcheront cruellement; et toutes les nations de la terre seront rassemblées contre elle. En ce jour-là’, telle est la déclaration de Jéhovah, ‘je frapperai tout cheval d’effarement et son cavalier de démence; et sur la maison de Juda j’ouvrirai mes yeux, et je frapperai tout cheval des peuples par la privation de la vue. Et assurément les cheiks de Juda diront en leur cœur: “Les habitants de Jérusalem sont une force pour moi, par Jéhovah des armées, leur Dieu.” En ce jour-là je rendrai les cheiks de Juda semblables à un brasero ardent parmi des arbres et à une torche de feu parmi des javelles, et ils devront dévorer à droite et à gauche tous les peuples alentour; et Jérusalem devra encore être habitée en son propre lieu, dans Jérusalem.”’
3, 4. Pourquoi les Juifs selon la chair ne peuvent-ils trouver une explication de Zacharie 12:1-6 qui s’applique à l’histoire de leur peuple?
3 Ce passage de Zacharie 12:1-6 est une énigme pour les Juifs de notre temps. À leur avis, ces paroles prophétiques se sont réalisées dans l’intervalle d’une certaine période de l’histoire de leur peuple, plus exactement entre l’époque où eut lieu cette “déclaration solennelle”, soit au sixième siècle avant notre ère (vers 518) et la destruction de Jérusalem en l’an 70 de notre ère. Mais ces Juifs ne peuvent invoquer aucun événement authentique qui ait vérifié la prophétie. D’ailleurs, ils seraient bien en peine de se référer à quoi que ce soit, car l’accomplissement de la “déclaration solennelle” atteint actuellement son point culminant en un Israël et dans une Jérusalem d’un ordre plus élevé que l’Israël selon la chair et la Jérusalem terrestre. Ainsi, en l’an 70, lorsque la Jérusalem terrestre et son temple furent réduits en ruines, il restait encore une Jérusalem. Non pas une Jérusalem terrestre, mais celle dont parle celui qui a écrit Hébreux 12:22-24. Cet homme a rédigé ces lignes aux environs de l’an 61 de notre ère, soit neuf ans avant la mise en désolation de la Jérusalem terrestre. Voici pourtant ce qu’il a écrit à des Hébreux devenus chrétiens:
4 “Mais vous vous êtes approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et de myriades d’anges, en assemblée générale, et de la congrégation des premiers-nés qui ont été inscrits dans les cieux, et de Dieu le Juge de tous, et des vies spirituelles des justes qui ont été rendus parfaits, et de Jésus le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.”
5. Quelle était la “congrégation des premiers-nés” dont s’étaient approchés vers l’an 61 les Hébreux devenus chrétiens? Quelle ville possédait-elle?
5 “La congrégation des premiers-nés qui ont été inscrits dans les cieux”, celle dont s’étaient approchés ces Hébreux devenus chrétiens, n’était pas la congrégation de l’Israël selon la chair, congrégation dont ils faisaient partie avant leur conversion au christianisme. Il s’agissait ici de la “congrégation” de l’Israël spirituel, celle qui avait été admise dans la “nouvelle alliance” que Jésus le médiateur avait ratifiée par son sang, le “sang de l’aspersion”, qui parle mieux que celui d’Abel, le premier martyr de Jéhovah Il était donc tout à fait naturel que l’Israël spirituel possédât une Jérusalem plus élevée, une cité qui fût la “ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”.
6. Que représentait, en tant que trône de Jéhovah, la Jérusalem terrestre? Quel transfert eut lieu et en quelle année?
6 C’est dans la Jérusalem terrestre que s’était trouvé le trône des rois de la dynastie davidique, celui qu’on appelait le “trône de Jéhovah”, parce que son occupant représentait le Roi véritable et invisible d’Israël. Rappelons que Jéhovah avait conclu avec le roi David une alliance pour un Royaume éternel, lui promettant qu’un de ses descendants, l’Héritier permanent, siégerait sur le trône. Jérusalem, donc, en tant que ville du trône, représentait le droit à un royaume qui serait divinement confié à un descendant du roi David (I Chroniques 29:23; II Samuel 7:14-16). Jésus Christ, “fils de David, fils d’Abraham”, fut l’Héritier permanent. Donc, lorsque Jésus, ressuscité d’entre les morts, monta au ciel, parut en la présence de Dieu et s’assit à sa droite, il était en possession de son droit d’héritier et de son droit au Royaume. C’est ainsi qu’en l’an 33 de notre ère le droit au Royaume fut transféré de la Jérusalem terrestre à là “Jérusalem céleste”. — Actes 2:29-36; Psaume 110:1, 2; Hébreux 10:12, 13.
7. Le royaume davidique ayant été renversé dans la Jérusalem terrestre en l’an 607, à quelle époque Jéhovah fit-il de Jérusalem “un bol qui donnera le vertige à tous les peuples” (Zacharie 12:2)?
7 En 607 avant notre ère, les Babyloniens renversèrent dans la Jérusalem terrestre le royaume de David. Ce royaume ne devait plus être à personne “jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal”; alors Dieu le lui remettrait (Ézéchiel 21:25-27). À quelle époque celui qui a le droit légal vint-il et reçut-il le royaume des mains du grand Théocrate? Ce fut en 1914, à la fin des temps des Gentils, vers le 4/5 octobre (15 Tischri). C’est alors que Jéhovah intronisa son Fils Jésus Christ dans la “Jérusalem céleste”. C’est alors qu’en accomplissement de Psaume 110:1, 2, Jéhovah envoya du mont Sion céleste la baguette de la force du Christ, disant: “Va soumettre au milieu de tes ennemis.” Par cet acte et à cette époque, le grand Créateur du ciel et de la terre mit à exécution sa déclaration solennelle et fit de Jérusalem, la “Jérusalem céleste”, “un bol qui donnera le vertige à tous les peuples”. — Zacharie 12:1, 2; Révélation 11:15.
8. a) Quand David fit-il de Jérusalem la ville de son trône? Que tentèrent de faire les Philistins? b) Depuis quand commença-t-on à avertir la chrétienté concernant l’intronisation du Christ à la fin des temps des Gentils?
8 Deux mille neuf cent quatre-vingt-trois ans auparavant, le roi David, qui venait de s’emparer de la Jérusalem terrestre, en avait fait sa capitale. À cette nouvelle, les Philistins, ses ennemis, s’avancèrent contre la ville et tentèrent de détrôner David. Mais ils furent miraculeusement battus à deux reprises et durent s’en retourner en Philistie (II Samuel 5:17-25; Psaume 2:1-6). Or, que constatons-nous dans le cas de la “Jérusalem céleste” dotée de Jésus Christ, son Roi nouvellement intronisé, l’Héritier permanent de David? Avant 1914 et pendant des années, plus exactement depuis 1876, les nations et les peuples furent avertis que les temps des Gentils prendraient fin en cette année-làa. Des chrétiens comme Russell, qui devint président de la Watch Tower Bible and Tract Society, s’employèrent à donner l’avertissement, notamment aux nations de la chrétienté. Mais les nations dites chrétiennes n’en firent aucun cas et déclenchèrent leur première guerre mondiale, le 28 juillet 1914.
9. Pendant la Première Guerre mondiale, en quel sens les nations aux prises se rassemblèrent-elles autour de la “Jérusalem céleste” comme autour d’un “bol”?
9 Pendant ce conflit, les nations aux prises profitèrent de la loi martiale, de l’effervescence des esprits et de la fièvre nationaliste pour déchaîner des persécutions contre ces chrétiens oints de l’esprit, qui les avertissaient et qui avaient pris position pour le Royaume messianique, lequel venait d’être instauré par Jéhovah. Ainsi, les nations se rassemblèrent autour d’eux comme autour d’un bol, afin d’y boire avec délices et de donner libre cours à la jubilation que suscitait en eux leur action contre les représentants du Royaume de Dieu. Comme ces chrétiens oints faisaient partie de la “congrégation des premiers-nés qui ont été inscrits dans les cieux”, les nations ennemies s’étaient en réalité rassemblées autour de la “Jérusalem céleste” comme autour d’un “bol”. Pendant un temps, elles furent dans une grande allégresse, ainsi que cela avait été annoncé en Révélation 11:7-10.
10, 11. Comment, après la Première Guerre mondiale, la “Jérusalem céleste” et les Judéens se trouvèrent-ils assiégés par les nations?
10 La Première Guerre mondiale se termina le 11 novembre 1918, mais les nations ne mirent pas fin à leur hostilité envers le Royaume messianique divinement instauré dans la “Jérusalem céleste”. Dans les années qui suivirent, elles préférèrent la Société des Nations (SDN) au Royaume céleste de Dieu. C’est ainsi qu’elles commencèrent le siège symbolique de la “Jérusalem céleste”. Les rigueurs de ce siège se manifestèrent sous la forme des oppositions et des persécutions que durent subir les membres oints du reste de la “congrégation des premiers-nés”, membres qui proclamaient le Royaume messianique de la “Jérusalem céleste”. Or, ces disciples de Jésus Christ s’étaient rangés derrière lui comme derrière “le Lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David”. Ils étaient donc des Judéens spirituels, autrement dit des membres spirituels de la tribu de Juda. Ainsi donc, en même temps que la Jérusalem céleste, ces Judéens spirituels se virent assiégés par les nations ennemies du Royaume. C’est ce qui avait été annoncé en Zacharie 12:2, en ces termes:
11 “Voici que je fais de Jérusalem un bol qui donnera le vertige à tous les peuples alentour; et aussi contre Juda il finira par être dans le siège, oui, contre Jérusalem.” (MN). “Je vais faire de Jérusalem une coupe qui donnera le vertige à tous les peuples d’alentour. Juda aussi sera enserré [par l’ennemi] avec Jérusalem.” (Ce). “Voici que moi je vais faire de Jérusalem un lieu terrible pour tous les peuples autour d’elle; il y aura aussi un siège tant contre Juda que contre Jérusalem.” (Lamsa). “Voici que je fais de Jérusalem une coupe de vertige pour tous les peuples alentour, et elle sera aussi contre Juda, dans le siège contre Jérusalem.” (Young).
12. À la différence de ce qui s’était passé pendant le premier conflit planétaire, quelle fut désormais l’attitude des Judéens spirituels? Quel exemple ont-ils suivi?
12 Alors qu’en 1919 les nations adoptèrent la SDN comme organisation internationale pour la paix et la sécurité mondiales, le reste oint du Juda spirituel se mit à proclamer comme jamais le Royaume du “Lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David”. C’est à partir de cette époque que les nations commencèrent à mettre le siège contre ce Juda spirituel, s’obstinant dans leurs efforts pour vaincre la résistance des Judéens spirituels, qui refusaient de s’aligner. À la différence de ce qui s’était généralement passé pendant la Première Guerre mondiale, les Judéens spirituels ne se laissèrent pas effrayer par les nations. Ils comprirent mieux que jamais quel était le mandat que Dieu leur avait donné et suivirent résolument l’exemple apostolique: “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” (Actes 5:29). Ils suivirent cet exemple même pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils observèrent une attitude de stricte neutralité chrétienne à l’égard des querelles internationales, conformément aux termes de leur déclaration du 1er novembre 1939. Les nations se montrèrent fort surprises devant ce comportement des témoins chrétiens de Jéhovah. — Voir La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (éd. angl.), du 1er novembre 1939, pages 323-333.
13. En quel sens les nations ‘s’écorchèrent-elles cruellement’?
13 Le ferme attachement des témoins chrétiens de Jéhovah à la neutralité chrétienne, leur combat devant les tribunaux pour défendre leurs droits civiques, leur prédication sans cesse accrue de la bonne nouvelle du Royaume messianique de Jéhovah, tout cela a donné le vertige aux nations. Le droit au Royaume, droit représenté par la “Jérusalem céleste”, est devenu une “pierre pesante” pour les nations. En voulant l’ôter de leur chemin, afin que rien ne vienne mettre obstacle à leurs projets de domination mondiale, et en s’attaquant aux proclamateurs du Royaume, les nations ‘se sont cruellement écorchées’. Au lieu du soulagement escompté, ce furent les douleurs cuisantes de l’échec humiliant. Leur réputation en a souffert. Elles ne peuvent supprimer le droit de prêcher le Royaume ni réduire au silence les membres du reste, car ils obéissent à Jéhovah qui leur a ordonné d’annoncer cette bonne nouvelle par toute la terre.
14. Comment Jéhovah a-t-il déjà agi selon sa déclaration solennelle? Sur qui Jéhovah ouvre-t-il les yeux et pourquoi?
14 Au point de vue symbolique, Jéhovah des armées a déjà agi selon sa déclaration solennelle. Il a jeté dans l’effarement ceux qui combattent les Judéens spirituels, les ambassadeurs de son Royaume. Ceux qui chevauchent la machine de guerre se comportent avec démence, comme cela est advenu à des dictateurs ayant échoué dans leurs entreprises et qui ont été aveuglés de fureur. Leurs stratèges ne savent plus quelle direction prendre, comme s’ils avaient été privés de la vue. Mais Jéhovah, lui, ouvre ses yeux et les tient grand ouverts afin de diriger la stratégie de la ‘maison spirituelle de Juda’.
15. En quel sens les cheiks judéens spirituels sont-ils “semblables à un brasero ardent parmi des arbres et à une torche de feu parmi des javelles”?
15 Quant aux “cheiks de Juda”, à ceux qui sont à la tête de la “maison de Juda” et aux surveillants des congrégations des Judéens spirituels, Jéhovah les remplit d’un zèle ardent. “Semblables à un brasero ardent parmi des arbres et à une torche de feu parmi des javelles”, ils provoquent des embrasements sur le plan spirituel, déclenchant des discussions et des controverses religieuses enflammées et brûlant l’influence d’une foule de chefs-bergers, qui sont démasqués et apparaissent dès lors comme des hommes “en train de combattre contre Dieu”. Le résultat est que nombre de leurs “brebis” se détachent d’eux pour se tourner vers le Royaume de Dieu. Ces incendies se produisent à droite et à gauche parmi les peuples. Grâce à cette activité de feu et à l’attitude positive des “cheiks de Juda”, les Judéens spirituels demeurent dans leur domaine spirituel, qu’ils habitent en nombre croissant. Ils n’abandonnent pas la cause de la “Jérusalem céleste”.
16. Par quelle force les “cheiks de Juda” accomplissent-ils cette œuvre? Qui se tient derrière le secours qui leur vient de la Jérusalem céleste?
16 Ce n’est pas par leur propre force que les “cheiks de Juda” et tous les autres Judéens accomplissent cette œuvre de dévastation spirituelle parmi les assiégeants, parmi ceux qui combattent la cause du Royaume de Dieu. Ils reconnaissent que la force qui leur permet d’accomplir cette activité, alors qu’ils sont assiégés par le monde entier, a une origine suprahumaine, surnaturelle. Cette force provient de la “Jérusalem céleste”, cité où règne Jésus Christ, et d’où il est allé soumettre au milieu de ses ennemis. Il s’est adjoint les saints anges. “Ne sont-ils pas tous des esprits pour le service public, envoyés pour servir ceux qui vont hériter le salut?” (Hébreux 1:13, 14; Matthieu 25:31). Les chrétiens oints qui s’approchaient de la “ville du Dieu vivant” et qui, ayant achevé leur course terrestre dans la mort, ont été ressuscités pour la vie et l’immortalité dans les cieux, ceux-là aussi peuvent communiquer de la force aux énergiques “cheiks de Juda” et aux autres Judéens sur la terre (Révélation 2:26-29). Derrière tout le secours qui leur vient de la Jérusalem céleste se tient “Jéhovah des armées, leur Dieu”.
LES NATIONS ASSAILLANTES VONT AU-DEVANT DE L’ANÉANTISSEMENT
17, 18. a) Les nations remporteront-elles la victoire? b) Selon la déclaration solennelle, que fera Jéhovah contre les nations qui viennent contre “Jérusalem”?
17 Malgré la longueur de leur siège contre le Royaume de Dieu et ses ambassadeurs par toute la terre, les nations ne remporteront pas la victoire. Le Dieu Tout-Puissant donnera aux Judéens spirituels une endurance renouvelée, mais il affaiblira et finalement supprimera les assiégeants. Telle est la signification des paroles suivantes de la “déclaration solennelle”, en Zacharie 12:7-9:
18 “Et, à coup sûr, Jéhovah sauvera d’abord les tentes de Juda, afin que la beauté de la maison de David et la beauté des habitants de Jérusalem ne deviennent pas trop grandes sur Juda. En ce jour-là, Jéhovah sera une défense autour des habitants de Jérusalem, et celui qui trébuche parmi eux devra devenir en ce jour-là comme David, et la maison de David comme Dieu [ou “ceux qui sont semblables à Dieu”], comme l’ange de Jéhovah devant eux. Et il adviendra sans faute, en ce jour-là, que je chercherai à anéantir toutes les nations qui viennent contre Jérusalem.”
19. a) Qu’indique l’expression “les tentes de Juda”? b) Pourquoi la “beauté” des autres assiégés ne deviendra-t-elle pas ‘trop grande sur Juda’?
19 L’expression “les tentes de Juda” indique que les Judéens spirituels ne se sont pas retirés derrière les murailles des villes, mais qu’ils se trouvent en pleine campagne et défendent courageusement les intérêts du Royaume messianique représenté par Jérusalem, la ville du trône. Que conclure, sinon que les assaillants ne peuvent attaquer la ville qu’après avoir supprimé les “tentes de Juda” qui l’environnent? C’est pourquoi Jéhovah des armées doit en tout premier lieu sauver les “tentes de Juda”, parce qu’elles constituent la première cible de l’ennemi. Voilà pourquoi elles pourront se glorifier du salut de Jéhovah, de même que les habitants de la “Jérusalem céleste”, là où se trouve le Royaume. Ces “tentes de Juda” connaîtront la beauté du salut de Jéhovah, de même que la “maison de David” représentée par Jésus Christ, le Fils royal de David, et de même que les “habitants de Jérusalem”, les cohéritiers ressuscités du Royaume messianique, les disciples du Christ qui sont déjà ressuscités et glorifiés. — Romains 8:15-17; II Timothée 2:11, 12.
20. a) En quel sens Jéhovah rend-il les “habitants de Jérusalem” semblables à David et la maison de David semblable à l’ange de Jéhovah? b) Comment Jéhovah a-t-il défendu les “habitants de Jérusalem”?
20 Si, dans le cas des habitants de Jérusalem, Jéhovah les défend et les empêche de trébucher et de tomber, en ce sens qu’il les rend forts et courageux comme David, roi et combattant, il agira de même avec les Judéens spirituels sous leurs “tentes” en pleine campagne. Les pages historiques que le reste oint des Judéens spirituels ont écrites jusqu’à présent attestent que telle a bien été l’action de Dieu. Et Jéhovah continuera d’agir ainsi dans l’avenir, accomplissant pleinement sa promesse. De plus, par suite de la responsabilité plus grande qui est en jeu, Jéhovah a fait davantage encore pour la “maison de David”, “maison” qui est représentée par Jésus Christ, l’Héritier permanent de David. Jéhovah l’a fait devenir “comme Dieu, comme l’ange de Jéhovah devant eux”. Non pas comme Jéhovah lui-même, mais comme “l’ange” de Jéhovah, qui en 1513 avant notre ère fit sortir d’Égypte les fils d’Israël (Exode 14:19; 23:20, 23). Jéhovah des armées a déjà défendu les habitants de la “Jérusalem céleste” en permettant que Jésus Christ, son Roi régnant, expulse des cieux Satan le Diable, “le dieu de ce système de choses”, et l’empêche d’y avoir de nouveau accès. — Révélation 12:7-13; II Corinthiens 4:4.
21. a) Puisque la maison de David agit comme l’ange de Jéhovah, quel est l’un des noms que porte à juste titre le Représentant de cette “maison”? b) Les nations lèveront-elles le siège de Jérusalem?
21 C’est ainsi que Jésus Christ, le Fils de Dieu, agit comme l’ange de Jéhovah en faveur des Judéens spirituels sous leurs “tentes”. C’est donc à juste titre qu’il porte le nom de Dieu puissant (Ésaïe 9:6, 7). Comment donc les nations du présent monde, bien que soutenues par Satan le Diable, l’emporteraient-elles sur lui et sur les “tentes de Juda” devant lesquelles il sert en qualité d’ange de Jéhovah? Les nations ont beau assiéger le Royaume messianique, leur entreprise est vouée à l’échec. Quant à leur désir de domination mondiale, il est trop puissant pour qu’elles consentent jamais à lever le siège et à s’avouer vaincues. Elles maintiendront le siège jusqu’au bout.
22. a) Jéhovah aura-t-il à aller bien loin le jour où il cherchera à anéantir les nations? b) Quand Dieu réglera-t-il ses comptes avec elles?
22 Jéhovah des armées devra-t-il aller bien loin le jour où ‘il cherchera à anéantir toutes les nations qui viennent contre Jérusalem’? Non. Comme les nations font une opposition âpre et obstinée au Royaume messianique, comme elles soutiennent l’organisation pour la paix et la sécurité internationales et comme elles harcèlent et persécutent les Judéens spirituels, elles multiplient les témoignages qui les accablent. Le Juge suprême sait quels sont les comptes qui doivent être réglés avec elles une fois pour toutes. Quand les nations déclencheront l’attaque finale contre les “tentes de Juda”, ce qui créera une situation mondiale symboliquement désignée sous le nom d’Har-Maguédon, alors sera venu le moment du règlement des comptes.
23. Quel sort Jéhovah réserve-t-il à ces nations? Par l’intermédiaire de qui les réduira-t-il à néant? Qu’est-ce qui couronnera alors la “maison de David”?
23 Le jour où il examinera leurs comptes, Jéhovah découvrira toutes les raisons possibles d’anéantir les nations qui viennent contre le Royaume de la “Jérusalem céleste”. Par l’intermédiaire de son Roi régnant, qui est “comme Dieu, comme l’ange de Jéhovah”, Dieu réduira à néant toutes ces nations (Révélation 16:13-16). Oh! quelle beauté couronnera alors la “maison de David” ainsi que les “habitants de Jérusalem” et les “tentes de Juda”!
LE “TRANSPERCÉ” QUI DEVINT ROI
24, 25. a) Se lamentera-t-on sur les nations que Jéhovah aura anéanties? b) Selon la déclaration de Jéhovah, sur qui se lamentera-t-on?
24 Il n’y aura ni gémissements ni lamentations sur les nations présomptueuses que Jéhovah des armées anéantira lors de “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, celle qui se livrera à Har-Maguédon. Mais il y eut des gémissements et des lamentations lors d’un triste événement qui devait frayer le chemin à la “beauté de la maison de David et la beauté des habitants de Jérusalem”, beauté qui se manifestera au glorieux jour du salut divin. Voyons un peu plus avant le texte de la “déclaration solennelle” de Jéhovah, le Créateur du ciel et de la terre. De quel événement s’agissait-il? Voici ce que déclara encore Jéhovah:
25 “Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem l’esprit de faveur et de supplications, et, à coup sûr, ils regarderont vers Celui qu’ils ont transpercé, et ils se lamenteront assurément sur lui, comme on se lamente sur un fils unique; et il y aura des gémissements amers sur lui comme quand il y a des gémissements amers sur le fils premier-né. En ce jour-là, grande sera la lamentation dans Jérusalem, comme la lamentation de Hadadrimmon dans la vallée-plaine de Méguiddo. Et assurément le pays se lamentera, chaque famille à part; la famille de la maison de David à part, et leurs femmes à part; la famille de la maison de Nathan à part, et leurs femmes à part; la famille de la maison de Lévi à part, et leurs femmes à part; la famille des Schiméïtes à part, et leurs femmes à part; toutes les familles qui restent, chaque famille à part, et leurs femmes à part.” — Zacharie 12:10-14.
26. Selon l’apôtre, quel est Celui qu’ils ont transpercé?
26 Quel est “Celui qu’bils ont transpercé” et vers qui “ils regarderont”? Au lieu de nous perdre en conjectures, consultons plutôt la réponse inspirée que nous fournit l’Auteur de cette “déclaration solennelle” prophétique. Du texte composé par le Galiléen Jean, témoin oculaire de la mise sur le poteau de Jésus Christ, lequel mourut entre deux malfaiteurs le vendredi 14 Nisan 33, nous tirons les paroles que voici:
Alors les Juifs, — puisque c’était la Préparation et afin que les corps ne restent pas sur les poteaux de supplice pendant le sabbat, (car le jour de ce sabbat-là était un grand jour,) — demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on enlevât les corps. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui, avec lui, avait été attaché sur un poteau. Mais arrivés à Jésus, comme ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu a rendu témoignage, et son témoignage est vrai, et celui-là sait qu’il dit vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez. Oui, ces choses sont arrivées afin que s’accomplît la parole de l’Écriture: “Pas un de ses os ne sera broyé.” Et une autre parole de l’Écriture dit encore: “Ils regarderont vers Celui qu’ils ont percé.” — Jean 19:31-37.
27. Dans ses écrits, quel lien Jean établit-il encore entre Jésus et Celui qui a été “transpercé”?
27 Il est encore un autre passage où Jean établit un lien entre Jésus Christ et Celui qui est “transpercé”. Voici en effet ce qu’écrit l’apôtre Jean:
À lui qui nous aime et qui nous a déliés de nos péchés par le moyen de son propre sang, — et il a fait de nous un royaume, des prêtres pour son Dieu et Père, — oui, à lui la gloire et la puissance pour toujours! Amen.
Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine de chagrin à cause de lui. Oui, amen. — Révélation 1:5-7.
28. Que nous écrit Luc, indiquant que Jésus fut “transpercé” après qu’il eut expiré et non avant?
28 Ainsi donc, c’est après qu’il eut expiré et non avant qu’on perça le côté de Jésus. À ce propos, voici ce qu’écrit le médecin Luc:
Eh bien, c’était alors environ la sixième heure [midi], et pourtant des ténèbres couvrirent toute la terre jusqu’à la neuvième heure [3 heures de l’après-midi], car la lumière du soleil manqua; alors le rideau du sanctuaire se déchira par le milieu. Et Jésus appela à haute voix et dit: “Père, je remets mon esprit entre tes mains.” Et ayant dit cela, il expira. Voyant ce qui arrivait, l’officier se mit à glorifier Dieu, en disant: “Vraiment, cet homme était juste!” Et toutes les foules qui s’étaient rassemblées là, pour ce spectacle, voyant les choses qui arrivaient, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Et tous ceux qui le connaissaient se tenaient à distance. Des femmes aussi, qui l’avaient suivi ensemble depuis la Galilée, se tenaient là et regardaient cela. — Luc 23:44-49; Marc 15:33-41.
29. Comment, dans le cas de Thomas, la blessure au côté fut-elle une preuve de la résurrection de Jésus?
29 La blessure qu’on lui avait faite au côté en le perçant d’un coup de lance fut également un indice important venant s’ajouter aux preuves de la résurrection du Christ. L’apôtre Thomas, qui n’avait pas vu Jésus le jour de sa résurrection (le dimanche 16 Nisan 33), déclara à ceux qui l’avaient vu apparaître ce jour-là: “Non, je ne croirai pas, à moins de voir à ses mains la marque des clous, de mettre mon doigt dans la marque des clous, et de mettre ma main dans son côté.” Une semaine plus tard, Jésus apparut de nouveau sous une forme humaine, revêtant cette fois un corps charnel semblable à celui qui était le sien lorsqu’il pendait cloué au poteau, et il dit à Thomas: “Prends ta main et mets-la dans mon côté; et cesse d’être incrédule, mais deviens croyant.” — Jean 20:24-27.
30. a) Comment la lamentation des disciples de Jésus fut-elle plus importante que la “lamentation d’Hadadrimmon dans la vallée-plaine de Méguiddo”? b) Mais que devaient-ils encore posséder pour que fût répandu sur eux “l’esprit de faveur et de supplications”?
30 En accomplissement de Zacharie 12:10-14, les fidèles apôtres et d’autres disciples de Jésus Christ ont dû gémir et se lamenter dans la Jérusalem terrestre. Ils se lamentaient sur la mort du “Fils unique” de Dieu, “le premier-né de toute création”, “le commencement de la création de Dieu”. (Jean 3:16; Colossiens 1:15; Révélation 3:14.) La lamentation qui se faisait sur lui était donc plus importante que la précédente “lamentation de Hadadrimmon dans la vallée-plaine de Méguiddo”. (Zacharie 12:11; voir II Rois 23:28-30; II Chroniques 35:20-25.) Jéhovah répandit effectivement sur ces fidèles disciples “l’esprit de faveur et de supplications”, et cela d’autant plus que ceux-ci ‘espéraient que cet homme était celui qui allait délivrer Israël’. (Luc 24:21.) Mais pour obtenir la faveur divine il ne suffit pas d’exprimer sa douleur par des lamentations et des gémissements amers. Il faut avoir foi en celui qui a été transpercé et croire à la valeur de sa mort sacrificielle. C’est grâce à une telle foi qu’on peut se concilier la faveur divine et voir ses supplications exaucées.
31, 32. a) Pour recevoir “l’esprit de faveur et de supplications”, avec quels yeux faut-il regarder vers le “transpercé”, quand bien même on serait de la “maison de David”? b) Même si l’on fait partie des “habitants de Jérusalem”, à quelles conditions seulement recevra-t-on cet “esprit de faveur et de supplications”?
31 Pour se montrer digne de recevoir cet ‘esprit divin de faveur et de supplications’, il faut regarder avec les yeux de la foi vers “Celui qu’ils ont transpercé”. Quelqu’un a donc beau être de “la maison de David”, son appartenance à la famille royale ne lui donne aucune garantie qu’il sera aux côtés du Messie dans le Royaume céleste, en qualité de cohéritier.
32 Quelqu’un a beau figurer parmi les ‘habitants de la Jérusalem’ terrestre, son appartenance à la population de la capitale du roi David ne lui garantit nullement une place dans la “Jérusalem céleste”. S’il veut se concilier la faveur divine, il lui faut d’abord s’affliger; il se peut en effet qu’une certaine responsabilité collective s’attache à lui du fait que le Messie a été mis à mort et transpercé. Ses lamentations et ses gémissements amers doivent donc exprimer sa douleur pour le fait que le Messie a dû mourir pour nos péchés et témoigner de sa repentance à cause de ces péchés. C’est alors que la mort du Messie sera un bienfait pour celui qui se lamente ainsi et qu’il recevra “l’esprit de faveur et de supplications”.
33. a) Cette règle s’appliquait-elle même si quelqu’un était de la “maison de Lévi” ou de la “famille des Schiméïtes”? b) Ou s’il était de la “famille de la maison de Nathan”, comme Marie, la mère de Jésus?
33 Cette règle s’appliquait aussi à tout homme qui, à l’époque, était de la “maison de Lévi”. Un tel homme avait beau être Lévite au temple de Jérusalem, temple qui possédait un autel sur lequel on sacrifiait des animaux, il avait besoin, lui aussi, du sacrifice humain parfait de Celui qui a été transpercé. La “maison de Lévi” comprenait également “la famille des Schiméïtes”. (Exode 6:16, 17; Nombres 3:17-21.) Ceux-là aussi donc avaient besoin d’un sacrifice qui rachetât les pécheurs. La “famille de la maison de Nathan” appartenait à la famille royale de David (II Samuel 5:13, 14). Marie, la mère de Jésus, naquit dans la lignée de Nathan, fils de David (Luc 3:23-31). Bien qu’ils fussent de descendance royale, ceux de cette famille devaient reconnaître en Jésus le Messie promis et admettre qu’il fut “transpercé” afin d’accomplir les prophéties divines et de se montrer digne du Royaume céleste.
34. a) Dans quelle mesure, donc, fallait-il se lamenter sur le “transpercé”? b) Comment devons-nous agir à notre époque?
34 Tous, donc, de quelque famille ou maison qu’ils fussent, devaient gémir et se lamenter, montrant ainsi qu’ils se repentaient parce que le Messie a dû mourir pour les péchés, en sacrifice rédempteur. Hommes et femmes devaient se lamenter. C’est pourquoi la prophétie dit à plusieurs reprises que la lamentation devait aussi être faite par “leurs femmes à part”. (Zacharie 12:12-14.) De même à notre époque chacun doit regarder avec foi et repentance vers le Messie Jésus, Celui que les ennemis du Royaume messianique de Jéhovah ont “transpercé”. Si nous agissons ainsi, nous recevrons “l’esprit de faveur et de supplications”.
35. À partir de quel instant cessent de couler les larmes que nous font verser nos lamentations et nos gémissements?
35 Les larmes que nous font verser nos lamentations et nos gémissements cesseront de couler dès l’instant où nous comprendrons que le Messie fut aussi “transpercé” pour la justification de la souveraineté universelle de Jéhovah. Quand, finalement, il fut “transpercé”, la preuve était faite qu’il avait maintenu jusqu’à la mort sa parfaite intégrité envers le Souverain Seigneur Jéhovah. En récompense, Dieu l’honora en l’intronisant comme Roi messianique dans les cieux.
[Notes]
a “Les sept temps prendront fin en 1914.” C’est ce que dit un article spécial paru sous le titre “Les temps des Gentils: quand arriveront-ils à leur terme?” Le texte était de Charles T. Russell et fut publié à la page 27 du mensuel “Le scrutateur de la Bible”, Volume XXI, Numéro 1 — Nombre complet 313; date: octobre 1876; adresse: 72 Hicks Street, Brooklyn, New York; rédacteur en chef et éditeur: George Storrs. Ce périodique cessa de paraître par suite de la grave maladie de Storrs. La cessation de parution fut annoncée sous le titre “Frère Geo. Storrs” dans le numéro de janvier 1880 de La Tour de Garde et Messager de la Présence de Christ (éd. angl.). Mais on ouvrit à Storrs les colonnes de La Tour de Garde. Quelque temps après sa mort, un article de sa main parut dans ce périodique en juin 1884 sous le titre “La Doctrine de l’Élection”.
b Sur l’expression “Celui que”, voici ce que disent en note Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau (angl.; édition de 1971): À propos de ce passage, la Grammaire hébraïque de Gesenius, publiée par E. Kautzsch et A. E. Cowley (réimpression de 1949) dit ceci à la page 446, note 1 de la section 138 (2) e: “En Zacharie 12:10 également, au lieu de l’inintelligible élaï ʼéth aschèr, il faut probablement lire elascher et rapporter le passage à cette classe.” Dans deux manuscrits hébreux, le texte écrit porte élaï ʼéth aschèr (“vers moi que”), mais la note marginale met élaïw ʼéth aschèr (“vers lui [ou: vers celui] que”). LXX: “vers moi parce que”; Vulg.: “vers moi que”; Syr.: “vers moi pour celui que”; Th.: “vers lui que”; Voir Bible allemande d’Emil F. Kautzsch (1890): “vers celui-là que”; également Jean 19:37.