Comment toute Écriture inspirée de Dieu est utile
1. Quel est le but réel de la Bible, et existe-t-il un autre livre qui lui soit comparable ?
DE NOS JOURS, la plupart des livres sont publiés en vue d’une large diffusion qui rapportera beaucoup d’argent à l’auteur et à la maison d’édition. Quant à la Bible, elle ne fut pas écrite simplement pour devenir un “best-seller”. Néanmoins, elle est en fait le meilleur succès de librairie de tous les temps, car elle a été traduite en 1 202 langues et elle se vend chaque année à des millions d’exemplaires. Son tirage est donc hors de pair, et tout cela est tout à fait normal. Il n’empêche que le but véritable de la Bible ne consiste pas à réaliser un bénéfice matériel, mais à être utile spirituellement et à favoriser la vie éternelle dans le nouvel ordre glorieux de Dieu. C’est pourquoi aucun autre livre ne peut se comparer à la Bible, pour ce qui est des bienfaits qu’elle apporte à ceux qui la lisent et la mettent en pratique. Elle est le Livre le plus utile de la terre. D’où la nécessité de la lire.
2. a) Expliquez, d’après II Timothée 3:16, 17, à quelles choses les Écritures sont utiles. b) L’expression “toute Écriture” englobe combien de “saintes lettres”, et comment Paul le démontre-t-il ailleurs ?
2 Notez combien les “saintes lettres” sont utiles pour les lecteurs qui désirent être des hommes de Dieu, qui se sont voués entièrement à lui afin de lui appartenir et de le servir convenablement. Voici ce qu’écrivit l’apôtre Paul au surveillant chrétien Timothée, à propos de l’utilité des saintes Écritures : “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre.” (II Tim. 3:16, 17, MN). En disant “toute Écriture”, Paul entendait la Bible tout entière et non seulement la partie qu’on appelle le Nouveau Testament qui, d’après certains ecclésiastiques de la chrétienté, serait suffisant pour les chrétiens, ni uniquement les Écritures hébraïques divinement inspirées, que les Juifs prétendent être suffisantes pour obtenir une vie bénie dans le monde à venir. Nous avons besoin de toute la Bible, des parties préchrétienne et chrétienne, car toute Écriture est “inspirée de Dieu”, et nous ne pouvons nous permettre de méconnaître ne serait-ce qu’une partie de quelque chose qui est inspiré de Dieu. La Bible tout entière est utile à ceux qui cherchent la vie éternelle dans le bonheur. En effet, après avoir cité les Écritures hébraïques préchrétiennes et appliqué le passage à Jésus-Christ, l’apôtre Paul écrivit : “Car même Christ n’a pas cherché à plaire à lui-même ; mais comme il est écrit [dans le Psaume 69:10 69:9, NW] : ‘Les outrages de ceux qui t’outrageaient sont tombés sur moi.’ Car toutes les choses qui ont été écrites dans le passé [c’est-à-dire avant le temps du Christ] le furent pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation des Écritures [écrites avant Jésus-Christ] nous ayons l’espérance.” (Rom. 15:3, 4, MN). Par suite, s’il veut être “entièrement compétent, complètement équipé”, l’“homme de Dieu” doit posséder et utiliser toute la Bible.
“POUR ENSEIGNER”
3. Qu’est-ce qui autorisait Paul à dire qu’il était un enseignant, et qui est le plus grand Enseignant de tous ?
3 On remarquera que selon l’apôtre Paul, toute Écriture inspirée de Dieu est utile pour enseigner, c’est-à-dire pour apprendre aux hommes comment gagner le prix précieux de la vie éternelle. Sous ce rapport, Paul donnait lui-même un exemple excellent, et il écrivit à Timothée à ce propos : “J’ai été établi prédicateur et apôtre — je dis la vérité, je ne mens pas — enseignant des nations en matière de foi et de vérité.” (I Tim. 2:7, MN). Paul était le plus grand des écrivains chrétiens inspirés qui participèrent à la rédaction de la Bible. Lui et sept autres disciples du Christ écrivirent les Écritures grecques chrétiennes. Ils étaient des disciples du plus grand Enseignant qui ait jamais vécu sur la terre : Jésus-Christ. En outre, l’Inspirateur céleste de toute la Bible est le plus grand Enseignant qui ait jamais existé, et les paroles suivantes sont adressées à son organisation : “Tous tes fils seront enseignés de l’Éternel [Jéhovah].” — És. 54:13, Da ; Jean 6:45, MN.
4. Comment Jéhovah devient-il notre Enseignant ?
4 N’est-ce pas magnifique de penser que nous sommes enseignés par Jéhovah Dieu lui-même ? En effet, il devient notre Enseignant si nous prenons son Livre inspiré et que nous le lisions et l’appliquions en tant que ses élèves. Aussi son saint Livre doit-il posséder des qualités pédagogiques supérieures à celles du manuel humain le plus moderne, non, certes, pour l’enseignement d’un programme d’études des écoles de ce monde, mais pour nous apprendre comment réussir glorieusement dans la vie, c’est-à-dire comment vivre en harmonie avec les desseins révélés de l’Auteur de la vie éternelle, Jéhovah Dieu.
5. Quels faits démontrent que les onze fidèles apôtres n’étaient pas les seuls qui devaient enseigner la Parole de Dieu ?
5 Ce ne fut pas uniquement aux onze fidèles apôtres, mais à tous les disciples réunis en une certaine occasion dans la province de Galilée, que Jésus-Christ ressuscité donna l’ordre suivant : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la clôture du système de choses.” (Mat. 28:19, 20, MN). Or, les onze apôtres fidèles étaient tous morts à la fin du premier siècle. Par conséquent, l’ordre de faire des disciples, de les baptiser et de les enseigner jusqu’à la clôture du système de choses, ne peut s’appliquer aux seuls apôtres. Ce commandement doit s’adresser à tous les disciples du Christ. Ce ne sont pas les onze fidèles apôtres qui sont sur la terre pendant la “clôture du système de choses” ; c’est nous, et nous sommes confiants que le Christ ressuscité sera avec nous tous les jours, jusqu’à la fin de l’actuelle “clôture du système de choses”. C’est donc à nous que s’applique l’ordre de faire des disciples, de les baptiser et de les enseigner. Voilà ce que nous devons faire si nous voulons être les fidèles disciples de Jésus.
6. Pourquoi un texte exact est-il nécessaire pour enseigner la vérité, et cette nécessité devint-elle moindre après la mort et la résurrection de Jésus ?
6 Pour obéir à ce commandement, il nous faut un livre écrit ou imprimé. Nous ne pouvons nous fier à de simples ouï-dire ou à des traditions orales dont l’exactitude dépend de l’honnêteté ou de la mémoire parfaite de ceux qui les transmettent oralement. Même Jésus-Christ, le plus grand Enseignant que la terre ait jamais connu, ne parla pas de son propre fonds. Il se servit d’un livre d’enseignement, à savoir la sainte Bible telle qu’elle existait à son époque. Il lisait et étudiait les “saintes lettres” inspirées, rédigées en hébreu et en araméen. Voilà qui explique pourquoi il disait continuellement : “Il est écrit”, et citait les Écritures hébraïques inspirées (Mat. 4:4-10 ; Luc 24:27, 32, 44-47). Après qu’il ressuscita d’entre les morts et remonta au ciel, le Manuel pour l’enseignement de ses disciples ne fut pas changé et remplacé par un livre différent. Ce Manuel fut conservé, cependant il fut augmenté ou complété par vingt-sept autres livrets divinement inspirés. Presque dix-neuf cents ans se sont écoulés depuis l’achèvement de ce Livre, pourtant il n’est pas périmé et nous n’avons pas besoin de le remplacer par un manuel plus moderne.
7. Pourquoi la Bible convient-elle toujours pour l’enseignement ?
7 Grâce à ses prophéties, la Bible est en avance sur notre temps. Puisqu’elle demeure “inspirée de Dieu”, elle est toujours juste et véridique, même à l’ère de l’atome et de l’espace, à l’époque des lumières, où les hommes usent et abusent du cerveau que le Dieu de la Bible leur a donné. Non, nous n’avons pas besoin de changer notre Manuel. Au contraire, il nous faut obéir à l’ordre de l’enseigner, car il contient “la parole de Dieu”. Sous ce rapport, nous pouvons imiter notre Enseignant modèle, Jésus-Christ, ainsi que ses douze apôtres. Luc, compagnon de mission de l’apôtre Paul, écrivit au sujet de ce dernier, qui se trouverait à Corinthe : “Il resta donc là un an et six mois, enseignant parmi eux la parole de Dieu.” — Actes 18:1-11, MN.
8, 9. Quels obstacles à l’enseignement de la vérité existent de nos jours ?
8 À l’heure actuelle, nous sommes obligés d’enseigner entourés d’ecclésiastiques qui cherchent à flatter les oreilles de leurs ouailles en leur disant les choses qu’elles aiment entendre, dans le but de leur plaire et de leur soutirer de l’argent. Dans ses lettres à Timothée, Paul prédit cet état de choses en ces termes :
9 “Car il y aura une période où ils ne supporteront pas le sain enseignement, mais, selon leurs propres désirs, ils se donneront des enseignants en quantité pour que leurs oreilles soient flattées ; et ils détourneront l’oreille de la vérité, tandis qu’ils seront détournés vers de fausses histoires.” (II Tim. 4:3, 4, MN). “La parole inspirée dit expressément que, dans les dernières périodes, certains se détourneront de la foi, prêtant attention à des paroles inspirées trompeuses et à des enseignements de démons, par l’hypocrisie d’hommes qui disent des mensonges, marqués dans leur conscience comme au fer rouge ; interdisant de se marier, ordonnant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour être pris avec actions de grâces par ceux qui ont la foi et qui connaissent exactement la vérité. (...) En donnant ces conseils aux frères, tu seras un excellent ministre de Christ Jésus, nourri des paroles de la foi et de l’excellent enseignement auquel tu as bien adhéré. Mais écarte les fausses histoires qui violent ce qui est saint et que racontent les vieilles femmes.” — I Tim. 4:1-3, 6, 7, MN.
10, 11. a) Devant une telle situation, de quoi devons-nous nous assurer quant à notre propre enseignement ? b) Quelle aide remarquable recevons-nous ?
10 Devant une telle situation, nous avons le devoir non seulement de vérifier les enseignements du clergé de la chrétienté en les confrontant avec la sainte Bible, mais aussi de nous assurer que notre propre enseignement est toujours conforme à l’Écriture. Nous désirons sincèrement éviter de devenir des enseignants mensongers et antichrétiens, malades mentalement et spirituellement. C’est pourquoi, à l’aide de la Parole inspirée de Dieu, il faut que nous nous enseignions nous-mêmes, ainsi que nos semblables, et que nous pratiquions ce que nous enseignons. Mais nous avons besoin d’une force illuminatrice pour étudier la Bible en tant que disciples ou élèves de Jéhovah Dieu. Quelle est cette force ? C’est l’esprit saint de Dieu. La Bible fut écrite sous l’inspiration de l’esprit de Dieu, et pour la comprendre, l’assistance de ce même esprit nous est indispensable. Soulignant cette nécessité et à propos des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment, Paul écrit :
11 “C’est à nous que Dieu les a révélées par son esprit, car l’esprit cherche dans toutes les choses, même dans les choses profondes de Dieu. (...) Nul n’est arrivé à connaître les choses de Dieu, si ce n’est l’esprit de Dieu. Or nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données avec bonté. Ces choses, nous en parlons aussi, non avec des paroles enseignées par la sagesse humaine, mais avec celles enseignées par l’esprit, combinant des choses spirituelles avec des paroles spirituelles.”
12, 13. a) Pourquoi les chrétiens des temps actuels ont-ils besoin de recevoir l’esprit saint de Jéhovah, et où peuvent-ils le trouver en abondance ? b) Aussi, que doivent-ils faire ?
12 Conformément à ce passage (I Cor. 2:10-13, MN), l’apôtre Pierre lui-même fut enseigné par l’esprit de Dieu répandu le jour de la Pentecôte, et put expliquer l’accomplissement des prophéties de Joël 2:28-32 et des Psaumes 16:8-11 et 110:1, textes que les disciples du Christ n’avaient pas compris jusque-là (Actes 2:1-36). Depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, nous qui étudions la Parole de Dieu nous avons eu autant besoin de l’assistance de l’esprit de Dieu que les premiers chrétiens ce jour de Pentecôte de l’an 33. Sans son aide, nous n’aurions pas discerné la réalisation merveilleuse des prophéties de la Bible, nous permettant d’apercevoir des yeux, de l’esprit et du cœur que le Royaume messianique de Dieu fut établi dans le ciel en 1914, pour renverser les ennemis de Dieu et fournir aux hommes un gouvernement parfait et juste (Matthieu, chapitres 24, 25 ; Marc 13 ; Luc 21 ; Apoc. 11:15 à 12:10). La Bible est chargée de l’esprit de Dieu, et quiconque prend la Bible à cœur et l’étudie dans la prière, ressent l’effet de cet esprit. Concernant la parole orale, Jésus déclara : “C’est l’esprit qui est vivifiant (...). Les paroles que je vous ai dites sont esprit et sont vie.” (Jean 6:63, MN). Il en est de même de la Parole écrite de Dieu ; elle est chargée de l’esprit divin, c’est pourquoi elle est instructive.
13 Il nous appartient de suivre l’esprit exprimé dans cette Parole écrite, au lieu de permettre à des antichrists de nous enseigner des choses qui sont contraires à cette Parole spirituelle. Comme le dit l’apôtre Jean, après avoir parlé des menteurs antichrétiens : “Pour vous, l’onction [de l’esprit de Dieu] que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que quelqu’un vous enseigne ; mais, comme l’onction reçue de lui vous enseigne sur toutes choses, et qu’elle est véridique et qu’elle n’est pas mensonge, et comme elle vous a enseignés, demeurez en union avec lui [de qui vous avez reçu l’onction de l’esprit].” Nous le ferons en demeurant en harmonie avec la Parole écrite de Dieu. — I Jean 2:27, MN.
14. Pourquoi Jésus est-il un si bon exemple à suivre ?
14 Jésus-Christ, notre Enseignant modèle, affirma : “Je ne fais rien de ma propre initiative ; mais selon que le Père m’a enseigné, je dis ces choses.” (Jean 8:28, MN). En tant qu’homme de Dieu parfait, lui aussi se laissa enseigner par ce qui existait déjà de la Parole écrite de Dieu. Si Jésus était assez humble pour accepter l’enseignement de Jéhovah, nous qui sommes ses disciples n’avons aucune raison d’être trop fiers pour accepter l’enseignement que Jéhovah dispense au moyen de son Livre et de son esprit. Rien n’est aussi “utile pour enseigner” que ses “saintes lettres” inspirées. Laissez-vous enseigner par elles, puis utilisez-les pour enseigner vos semblables.
“POUR REPRENDRE”
15. Pourquoi “toute Écriture” est-elle utile pour reprendre ?
15 L’apôtre Paul écrivit que toute Écriture inspirée est utile également “pour reprendre”. Tout chrétiens que nous sommes, étant imparfaits, nous avons parfois besoin qu’on nous reprenne. Une fois, le Christ ressuscité reprit sévèrement toute une congrégation de chrétiens et lui reprocha d’être devenue matérialiste et spirituellement malheureuse, pitoyable, pauvre, aveugle et nue. Comme dernier conseil adressé à cette congrégation de Laodicée, en Asie Mineure, le Christ déclara : “Tous ceux pour qui j’ai de l’affection, je les reprends et je les discipline. Sois donc zélé et repens-toi.” — Rév. 3:14-19, MN.
16, 17. a) Pourquoi devint-il nécessaire de reprendre Pierre ? b) Comment Paul reprit-il Pierre ?
16 Il arriva même à un apôtre d’être repris. Il s’agit de l’apôtre Pierre ou Céphas. En l’an 36, alors qu’il ouvrit la porte aux Gentils incirconcis (non-Juifs) leur donnant accès à la congrégation chrétienne, l’apôtre avait accepté l’hospitalité d’une famille de Gentils, créant ainsi un précédent légitime. Mais quelques années plus tard, par crainte de critiques éventuelles, il refusa de fréquenter les chrétiens gentils à Antioche, en Syrie, et il persuada d’autres chrétiens juifs de suivre la même ligne de conduite hypocrite. Dieu employa un autre apôtre, à savoir Paul, pour reprendre Pierre.
17 Paul écrivit à ce propos : “Quand je vis qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de la bonne nouvelle, je dis à Céphas devant eux tous : ‘Si toi, qui es Juif, tu vis comme les nations et non comme les Juifs, comment peux-tu contraindre les gens des nations à vivre selon la pratique juive ?’” Paul reprit Céphas ou Pierre devant tous les autres. Pourquoi ? Il en donna l’explication suivante : “Je lui résistai en face, parce qu’il se trouvait condamné.” (Gal. 2:11-14, MN ; Actes 10:24-48). Il faut croire que Pierre (Céphas) reconnut son tort, redressa sa ligne de conduite chrétienne et se soucia désormais davantage des critiques que Dieu lui avait adressées par un serviteur apostolique que de celles que pouvaient lui adresser des hommes au jugement déformé.
18. Expliquez la différence entre reprendre quelqu’un et lui faire une réprimande ou une remontrance.
18 Cela nous permet de voir la différence entre une réprimande ou une remontrance et un reproche, qui traduisent des mots grecs différents dans les Écritures. Une remontrance peut ne pas avoir de raison d’être bien fondée. Elle peut, par suite, être injuste et ne pas convaincre la personne réprimandée d’avoir commis un péché ou un méfait, puisque l’accusation serait fausse. Une telle remontrance ne produit aucun changement de conduite, aucun repentir de la part de la personne réprimandée. Celui qui a fait la réprimande devrait se rendre compte finalement qu’il s’était trompé.
19. a) Pourquoi est-il juste de dire que Pierre fit des remontrances à Jésus et non qu’il le reprit ? b) Mais pourquoi peut-on dire à juste titre que Jésus fit des remontrances à un démon, aux vents et à la mer ?
19 L’apôtre Pierre fit une remontrance de ce genre au Seigneur Jésus-Christ. Jésus venait d’expliquer pour la première fois à ses apôtres comment il allait souffrir et se sacrifier lui-même afin d’accomplir la volonté divine. “Alors Pierre, le tirant à part, se mit à lui faire de fortes remontrances : ‘À Dieu ne plaise, dit-il, Seigneur ! Non, cela ne t’arrivera pas’. Mais il se retourna vers Pierre et lui dit : ‘Arrière de moi, Satan ! Tu es pour moi un risque de chute, car tes sentiments ne sont pas ceux de Dieu, mais ceux d’un homme’.” (Mat. 16:21-23, NC). Pierre réprimanda son Maître en soulevant de fortes objections à ce que Jésus venait d’exposer. Or Jésus ne méritait pas cette remontrance, aussi, au lieu de se repentir et de changer sa ligne de conduite, il reprit Pierre à cause de sa remarque imprudente et irréfléchie. Naturellement, Jésus eut raison de faire des remontrances au démon, l’obligeant à sortir d’un garçon possédé (Mat. 17:18, Rilliet). À l’occasion d’une tempête, Jésus fit une réprimande ou lança un ordre impératif aux vents et à la mer. Il ne pouvait reprendre ces choses inanimées. — Mat. 8:23-27, NC.
20, 21. a) D’après la Bible de Jérusalem, quel conseil Jésus donne-t-il dans Luc 17:3 ? b) Pourquoi donc Jésus dit-il dans Matthieu 18:15-17 qu’il faut reprendre un frère fautif ?
20 Au sujet des difficultés qui peuvent survenir entre frères chrétiens, Jésus déclara : “Prenez garde à vous ! Si ton frère vient à pécher, réprimande-le et, s’il se repent, remets-lui.” (Luc 17:3, Jé). Il se peut, cependant, que le pécheur ne se repente pas et qu’il ne demande pas à être pardonné.
21 Pourquoi, donc, en parlant du même sujet, Jésus nous dit-il de reprendre le fautif ? En effet, il donna les conseils suivants : “Si ton frère commet un péché, va exposer sa faute [ou, reprends-le] entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il n’écoute pas, prends avec toi un ou deux autres, afin que de la bouche de deux ou trois témoins toute affaire soit établie. S’il ne les écoute pas, parle à la congrégation. S’il ne veut pas même écouter la congrégation, qu’il soit pour toi comme un homme des nations et un percepteur d’impôts.” (Mat. 18:15-17, MN). Étant donné qu’en l’occurrence l’accusé mérite d’être exclu de la congrégation, il convient de le reprendre et non de se borner à lui faire une simple remontrance. On a prouvé qu’il a tort et intérieurement il le sait. C’était là le but recherché lorsque l’offensé commença par lui exposer sa faute entre eux seuls. Le pécheur a refusé de confesser son péché, mais on a continué à en fournir des preuves, d’abord devant plusieurs témoins, puis devant la congrégation.
22, 23. a) Expliquez ce qui est impliqué quand on reprend un frère. b) Quel exemple de Paul montre le sens du verbe reprendre ?
22 Ainsi, celui qui reprend quelqu’un doit non seulement l’accuser d’une faute mais encore fournir des preuves. Si l’accusé dit quelque chose pour se défendre, celui qui le reprend ne se contentera pas de lui répondre ; il doit le réfuter, démontrer la fausseté de sa déclaration. Même alors, il se peut que le fautif ne confesse pas son péché et ne passe pas honnêtement aux aveux, mais intérieurement, il se sent coupable. On l’a convaincu qu’il a commis un péché ou un méfait. Cela devrait l’amener à changer sa conduite, en harmonie avec le sentiment qu’il a en lui-même d’avoir péché. Dans le cas contraire, on peut l’exclure sur la foi des preuves qui ont été fournies. Dans I Corinthiens 14:24, 25 (MN), l’apôtre Paul montre l’effet que l’on peut produire en reprenant quelqu’un. Voici ce qu’il écrit :
23 “Si [lors d’une réunion] vous prophétisez tous et qu’il entre un incroyant ou un homme ordinaire, il est repris par eux tous, il est scruté par tous ; les secrets de son cœur deviennent manifestes, si bien qu’il tombera la face contre terre et adorera Dieu, en déclarant : ‘Dieu est réellement parmi vous.’”
24, 25. Quelle responsabilité de reprendre incombe à ceux qui portent la lumière ?
24 Si nous annonçons la Parole divine de vérité, elle reprendra elle-même les fautifs. C’est pourquoi Jésus-Christ affirma : “Celui qui pratique des choses viles hait la lumière et ne vient pas à la lumière, afin qu’on ne reprenne pas ses œuvres.” (Jean 3:20, MN). Ceux qui portent la lumière des “saintes lettres” de Dieu, doivent reprendre les œuvres de l’obscurité religieuse et morale. Paul exhorte en ces termes les porteurs de lumière :
25 “Cessez d’avoir part avec eux aux œuvres stériles qui appartiennent aux ténèbres, mais plutôt même reprenez-les, car les choses qu’ils font en secret, c’est une honte même de les dire. Or toutes les choses qui sont blâmées sont rendues manifestes par la lumière, car tout ce qui est rendu manifeste est lumière [n’est plus un secret ou caché dans l’obscurité, mais éclairé]. C’est pourquoi il dit : ‘Réveille-toi, ô honneur, et lève-toi d’entre les morts, et le Christ t’éclairera.’” — Éph. 5:11-14, MN.
26. Que fera l’homme sage qui a été repris ?
26 Celui qui dort dans les ténèbres de la nuit et qui est donc mort dans ses offenses et ses péchés, accepte qu’on le reprenne. Il se réveille, se lève de sa condition de mortalité spirituelle et se met à suivre Jésus-Christ. Le Christ l’éclaire de sa faveur et de la vérité, et le pécheur devient lui-même un porteur de lumière, car il reflète la lumière qu’il reçoit du Christ, à qui toutes les “saintes lettres” rendent témoignage.
27. Dans ses lettres à Timothée et à Tite, comment Paul montra-t-il la nécessité de reprendre les frères ?
27 Dans certaines circonstances, le surveillant d’une congrégation doit reprendre publiquement un ou plusieurs membres de la congrégation. Dans sa première lettre à Timothée, Paul écrivit : “Reprends devant tous les assistants, ceux qui pratiquent le péché, pour que les autres aussi aient de la crainte.” Dans sa seconde lettre à Timothée, l’apôtre lui dit : “Prêche la parole, fais-le de façon urgente en époque favorable et en époque difficile, reprends, réprimande [ou, fais des remontrances], exhorte avec toute longanimité et art d’enseigner.” (I Tim. 5:20 ; II Tim. 4:2, MN). L’apôtre autorisa un autre surveillant, Tite, à reprendre certains offenseurs publiquement, devant la congrégation. Paul lui écrivit à ce propos : “Tenant fermement la sûre parole en ce qui concerne son art d’enseigner, afin qu’il soit à même d’exhorter par l’enseignement qui est sain et de reprendre [ou, réfuter] ceux qui contredisent. (...) Pour cette raison, ne cesse de les reprendre avec sévérité, afin qu’ils soient sains dans la foi. (...) Ne cesse de dire ces choses et d’exhorter et de reprendre avec une entière autorité pour commander. Que personne ne te méprise.” — Tite 1:9, 13 ; 2:15, MN.
28. Dans quel but reprend-on quelqu’un, et pour le faire, à quelle source importante puisera-t-on ?
28 Il s’ensuit qu’on reprend le pécheur dans le but de le sauver, le contradicteur pour le réfuter et le réduire au silence, et les matérialistes afin qu’ils redeviennent “sains dans la foi”. Et pour les reprendre efficacement, en particulier ou devant la congrégation, qu’y a-t-il de plus utile que les “saintes lettres” ?
29. Pourquoi fait-on preuve d’amour en reprenant quelqu’un ?
29 Celui qui est repris ne devrait jamais oublier qu’on agit ainsi à son égard poussé par le mobile de l’amour. Pourquoi ? Parce que, en le reprenant, on espère le corriger de son erreur, l’amener à confesser sa faute et à changer de conduite. Jésus déclare qu’il reprend tous ceux pour qui il a de l’affection (Rév. 3:19, MN). Le fautif devrait comprendre qu’il a été repris pour son bien et pour l’aider à acquérir la compréhension. Dans Proverbes 19:25 (Jé), il est dit : “Frappe le railleur, et le simple deviendra avisé ; reprends un homme intelligent, il entendra raison.”
30. Quelles paroles sages sont données dans Proverbes 3:11, 12, et faut-il accepter qu’on nous reprenne ?
30 Ainsi, celui qui est repris ne fera pas peu de cas de la correction simplement parce qu’elle est administrée par un instrument ou porte-parole humain. Dans Hébreux 12:4-6, ceux qui désirent être des fils de Dieu sont exhortés à ne pas oublier Proverbes 3:11, 12 (Sy), où il est dit : “Mon fils, ne méprise pas le châtiment de l’Éternel [Jéhovah] et ne te rebute pas quand il te reprend ; car l’Éternel [Jéhovah] châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit.” Par conséquent, même si vous êtes repris par un autre humain, s’il s’agit d’un “homme de Dieu” chrétien et qu’il vous reprenne conformément aux “saintes lettres” inspirées, alors vous pouvez et vous devriez considérer que c’est Jéhovah Dieu qui vous reprend. Acceptez donc qu’on vous reprenne car c’est là une expression de l’amour divin.
“POUR REDRESSER LES CHOSES”
31. a) Sous quel autre rapport les “saintes lettres” sont-elles utiles ? b) Comment Ésaïe montra-t-il la nécessité de redresser les choses ?
31 Les “saintes lettres” sont également utiles “pour redresser les choses”. (II Tim. 3:16, MN.) Lorsque nous suivions les chemins tortueux du monde, même au sein de la chrétienté, nous avions à coup sûr besoin de redresser les choses, pour ce qui est de nos rapports avec Dieu. C’est, du reste, ce que Dieu désire. Dans Ésaïe 1:18, 19 (Sy), il adressa les paroles suivantes à son peuple rebelle : “Venez maintenant et débattons nos droits [redressons les choses, NW], dit l’Éternel [Jéhovah]. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; quand ils seraient rouges comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la laine. Si vous obéissez de bon cœur, vous mangerez les meilleurs produits du pays.”
32. Par quel moyen Dieu redressa-t-il souvent les choses dans les temps anciens, et comment le fait-il de nos jours ?
32 Dans les temps anciens, Jéhovah Dieu envoya ses prophètes pour aider son peuple pécheur à redresser les choses et à acquérir une bonne compréhension, afin de marcher droit devant Dieu. Aujourd’hui, nous possédons sa sainte Bible, ses “saintes lettres” inspirées, pour nous aider à redresser les choses dans notre vie et devenir sages “à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus”. Puisque la sainte Bible peut nous aider de la sorte, elle est vraiment un Livre utile, plus utile que tout autre livre. Pour nous, elle est le Livre le plus précieux qui soit. Comme elle nous a aidés à redresser notre propre vie, nous savons que nous pouvons l’utiliser pour aider nos semblables à redresser les choses dans leur esprit et dans leur vie morale et religieuse. Nous pouvons aussi aider ceux qui sont déprimés à se redresser.
33-35. a) Comment faut-il utiliser la Parole de Dieu pour redresser les choses parmi les frères et les étrangers ? b) En quels termes Paul souligna-t-il ce point dans une lettre à Timothée ?
33 Voilà précisément ce à quoi nous sommes exhortés dans Hébreux 12:12, 13 (MN), où il est écrit : “Redressez les mains qui pendent et les genoux affaiblis, et ne cessez de rendre droits les sentiers pour vos pieds, afin que le boiteux ne s’y disloque pas, mais guérisse plutôt.” En effet, il arrive que nos frères spirituels ont besoin d’être redressés, comme jadis à Antioche de Syrie, lorsque l’apôtre Paul observa que Pierre (Céphas) et d’autres chrétiens juifs “ne marchaient pas droit selon la vérité de la bonne nouvelle”. (Gal. 2:14, MN.) Que ce soit parmi nos frères chrétiens ou parmi les esprits chercheurs dans le monde, y compris dans la chrétienté hypocrite, il nous faut utiliser la Parole écrite de Dieu pour redresser les choses correctement, c’est-à-dire conformément à la volonté divine. Certes, nous devons faire usage de la Bible, mais encore faut-il l’employer correctement, d’une manière harmonieuse et logique. La responsabilité incombait au surveillant Timothée d’aider ses frères et les hommes qui cherchaient Dieu, à redresser les choses, c’est pourquoi l’apôtre Paul lui écrivit comme suit :
34 “Ne cesse de leur rappeler ces choses, leur enjoignant devant Dieu comme témoin de ne pas se battre pour des mots, chose qui est absolument sans aucune utilité, parce que cela est pour la ruine de ceux qui écoutent. Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant correctement la parole de vérité.” — II Tim. 2:14, 15, MN.
35 Autrement dit, il ne faut pas permettre à quelqu’un d’embrouiller une chose qui a besoin d’être redressée, par des paroles destinées à cacher la vérité et à miner la foi des croyants ou des néophytes. On laissera à la “parole de vérité” le soin de trancher la question. Il faut que nous enseignions la pure doctrine. Si nous agissons de la sorte, nous n’aurons pas honte des résultats.
“POUR DISCIPLINER SELON LA JUSTICE”
36. a) En quels termes certains ecclésiastiques justifient-ils des pratiques contraires à la Bible, mais que déclare la Parole de Dieu à ce sujet ? b) Expliquez les conseils que Paul donne aux pères dans Éphésiens 6:4.
36 Enfin, “toute Écriture”, renfermant les “saintes lettres” inspirées, est utile “pour discipliner selon la justice”. (II Tim. 3:16, MN.) Parfois, quand on fait remarquer qu’une certaine pratique ou exigence d’une organisation religieuse est contraire aux “saintes lettres”, un ecclésiastique essaie de justifier la chose en disant : “C’est la discipline de l’Église.” Mais si la pratique en question n’est pas conforme à “toute Écriture”, il ne s’agit pas d’une discipline selon la justice et elle ne favorisera pas le salut des personnes ainsi disciplinées. Le but fondamental de la discipline est l’éducation ou l’instruction (Actes 7:22). Cette éducation peut être dispensée dans le cadre des lois et des règlements d’une organisation. Cela peut être au sein d’un foyer chrétien. Ainsi, Paul adressa les paroles suivantes aux pères de famille : “Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah.” (Éph. 6:4, MN). Ici, la discipline revêtira la forme d’une éducation accompagnée d’actions destinées à former les enfants et à leur faire comprendre comment ils doivent se comporter dans un foyer chrétien et se soumettre à un père chrétien. Pour les aider à marcher en harmonie avec cette discipline, on pourra leur donner des conseils autorisés et des encouragements tirés de la Parole de Dieu. On voit donc que pour les enfants, la discipline signifie qu’ils n’ont pas le droit d’agir à leur guise, au gré de leurs caprices enfantins, mais qu’ils doivent apprendre à obéir aux règles qui régissent tout foyer chrétien.
37, 38. Pourquoi la nécessité de discipliner selon la justice ne se limite-t-elle pas aux pères et aux enfants ?
37 Outre cette discipline-là, il y a celle qui doit exister au sein d’une institution plus grande et plus complexe, telle que l’organisation de Jéhovah Dieu, représentée actuellement sur la terre par la congrégation de ses témoins chrétiens. Elle représente la maison du grand Père céleste, la “maison de Dieu”. Les lois et la ligne de conduite suivies par cette maison sont justes, c’est pourquoi chacun de ses membres qui pense et agit conformément à ses lois, apprend la justice.
38 Nous avons besoin de recevoir des conseils sur la façon de nous comporter au sein de l’organisation de Dieu et à cet effet Paul écrivit ce qui suit à Timothée : “Je t’écris ces choses (...) pour que tu saches comment tu dois te conduire dans la maison de Dieu, qui est la congrégation du Dieu vivant, colonne et support de la vérité.” (I Tim. 3:14, 15, MN). Les instructions que Paul donna à Timothée sont à présent consignées dans les “saintes lettres”, de sorte que “toute Écriture” inspirée de Dieu est utile “pour discipliner selon la justice”.
39. Quel est le mobile de cette discipline, et comment le chrétien acceptera-t-il cette dernière ?
39 Le mobile de la discipline chrétienne, qu’elle soit dispensée au sein d’un foyer craignant Dieu ou dans une congrégation de témoins de Jéhovah, c’est l’amour. Aussi faut-il établir cette discipline et la pratiquer convenablement. La bonne manière de dispenser cette éducation au moyen d’actions accomplies dans le cadre des lois et des règlements théocratiques, est expliquée clairement dans les “saintes lettres” inspirées. Parce que cette discipline est motivée par l’amour et qu’elle vise notre instruction et notre salut, nous devrions nous y soumettre. Elle ne nous permet pas de parler, d’agir et de vivre comme le monde, ni au sein de la congrégation, ni en dehors de celle-ci.
40. Quels obstacles pourront se dresser sur notre chemin dans le présent monde, mais quelle joie connaîtrons-nous ?
40 Si nous menons ainsi une vie disciplinée, il se peut que nous ayons à supporter des critiques, de l’opposition et des persécutions de la part du monde, mais tout cela fait justement partie de la discipline. Cela pourra rendre difficile l’accomplissement de l’œuvre que Dieu nous a confiée, consistant à annoncer la “bonne nouvelle éternelle” “publiquement et de maison en maison”, mais cette discipline produira de bons résultats. “Certes, toute discipline ne paraît pas sur le moment être un sujet de joie, mais de tristesse ; cependant, par la suite, à ceux qui ont été formés par elle, elle rapporte un fruit de paix, à savoir la justice.” (Héb. 12:11, MN). Elle devrait donc nous pousser à aimer Dieu, notre Père céleste.
41. Si nous prêtons attention à “toute Écriture”, que deviendrons-nous ?
41 Il nous appartient à présent de vivre notre vie et d’accomplir d’un commun accord notre œuvre mondiale en tant que chrétiens et témoins de Jéhovah disciplinés. Il nous faut agir et servir en qualité d’hommes de Dieu, son peuple voué. Nous serons rendus sages au salut éternel à condition d’étudier et d’employer fidèlement le Livre divin de la “bonne nouvelle éternelle”. Dans son amour, Dieu nous a donné ce Livre “afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre”. — II Tim. 3:17, MN ; Apoc. 14:6, Jé.