CYRUS
Fondateur de l’Empire perse et conquérant de Babylone ; appelé “ Cyrus le Grand ”, ce qui le distingue de Cyrus Ier, son grand-père.
Le texte cunéiforme connu sous le nom de Cylindre de Cyrus attribue à Cyrus, après sa conquête de l’Empire babylonien, les paroles suivantes : “ Je suis Cyrus, le roi du monde, le grand roi, le roi puissant, le roi de Babylone, le roi de Sumer et d’Akkad, le roi des quatre régions du monde, le fils de Cambyse, le grand roi, le roi d’[Anshan], le petit-fils de Cyrus [Ier], [...] l’arrière-petit-fils de Téispès, [...] l’éternel rejeton de la royauté. ” (Les inscriptions de la Perse achéménide, par P. Lecoq, Paris, 1997, p. 183). Cyrus aurait donc appartenu à la lignée des rois d’Anshan, ville ou district dont la localisation est assez incertaine, mais qu’on situe généralement dans l’E. de l’Élam. Cette lignée de rois est qualifiée d’achéménide, d’après Achéménès le père de Téispès.
Le début de l’histoire de Cyrus II est quelque peu obscure ; elle est en grande partie fondée sur les récits plutôt fantaisistes d’Hérodote (historien grec du Ve siècle av. n. è.) et de Xénophon (autre auteur grec qui vécut environ un demi-siècle plus tard). Tous deux présentent cependant Cyrus comme le fils du souverain perse Cambyse par sa femme Mandane, fille d’Astyage, roi des Mèdes (Hérodote, I, 107, 108 ; Cyropédie, Xénophon, I, [2], 1). Ctésias, autre historien grec de la même période, ne pense pas que Cyrus ait eu ce lien du sang avec les Mèdes ; il affirme que Cyrus devint le gendre d’Astyage en épousant sa fille, Amytis.
Cyrus succéda à Cambyse Ier, son père, sur le trône d’Anshan, alors sous la suzeraineté d’Astyage, roi de Médie. Diodore (Ier siècle av. n. è.) situe le début du règne de Cyrus dans la première année de la 55e olympiade, soit en 560/559 av. n. è. Hérodote raconte que Cyrus se révolta contre la domination mède et qu’en raison de la défection des troupes d’Astyage il put aisément remporter la victoire et s’emparer de la capitale des Mèdes, Ecbatane. Selon la Chronique de Nabonide, le roi Ishtumegu (Astyage) “ rassembla [ses troupes] et, en vue de la con[quête, m]archa sur Cyrus, roi d’Ans̆an, pour se saisir de lui et [...]. L’armée d’Astyage se rebella contre lui, se saisit de lui et le liv[ra] à Cyrus ”. (Chroniques mésopotamiennes, par J.-J. Glassner, Paris, 1993, p. 202.) Cyrus réussit à s’assurer la fidélité des Mèdes, et c’est ainsi que, dès lors, Mèdes et Perses combattirent ensemble sous sa direction. Dans les années qui suivirent, Cyrus se déplaça pour établir sa domination sur la partie occidentale de l’Empire mède et avança jusqu’à la frontière est de l’Empire lydien, jusqu’au Halys, fleuve d’Asie Mineure.
Puis Cyrus vainquit le riche roi Crésus de Lydie et s’empara de Sardes. Il soumit ensuite les cités ioniennes et annexa toute l’Asie Mineure à l’Empire perse. Ainsi, en l’espace de quelques années, Cyrus était devenu le principal rival de Babylone et de son roi, Nabonide.
La conquête de Babylone. Cyrus se prépara alors à affronter la puissante Babylone, et c’est particulièrement à partir de ce moment-là qu’il joua un rôle dans la réalisation des prophéties bibliques. Dans la prophétie de rétablissement concernant Jérusalem et son temple qui fut inspirée à Isaïe, ce souverain perse avait été présenté par son nom comme étant désigné par Jéhovah Dieu pour renverser Babylone et libérer les Juifs qui y seraient exilés (Is 44:26–45:7). Quoique cette prophétie ait été écrite bien plus d’un siècle et demi avant que Cyrus n’accède au pouvoir et quoique la désolation de Juda ait eu lieu manifestement avant même la naissance de Cyrus, Jéhovah annonça que Cyrus interviendrait en tant que son “ berger ” en faveur du peuple juif (Is 44:28 ; voir aussi Rm 4:17). En vertu de cette désignation anticipée, Cyrus fut appelé l’“ oint ” (forme de l’hébreu mashiaḥ, messie, et du grec khristos, christ) de Jéhovah (Is 45:1). Que Dieu ‘ l’ait appelé par son nom ’ (Is 45:4) si tôt ne signifie pas qu’il lui ait donné le nom de Cyrus à la naissance, mais qu’il savait à l’avance qu’un homme de ce nom se lèverait et qu’il ferait appel à lui directement, précisément, par son nom, et pas anonymement.
Par conséquent, à l’insu du roi Cyrus, qui était probablement un païen adepte du zoroastrisme, Jéhovah Dieu lui avait figurément parlant “ saisi la droite ” pour le conduire ou l’affermir ; il l’avait ceint, l’avait préparé et lui avait aplani la voie pour qu’il accomplisse le dessein divin : conquérir Babylone (Is 45:1, 2, 5). Étant Celui “ qui dès le commencement révèle la conclusion, et dès les temps anciens les choses qui n’ont pas été faites ”, le Dieu Tout-Puissant avait influencé les affaires humaines de manière à réaliser complètement son conseil. Il avait appelé Cyrus “ du levant ”, de la Perse (à l’E. de Babylone), où était bâtie Pasargades, sa capitale préférée, et Cyrus allait être comme “ un oiseau de proie ” en fondant sur Babylone (Is 46:10, 11). On notera avec intérêt que, selon The Encyclopædia Britannica (1910, vol. X, p. 454), “ les Perses arboraient un aigle fixé à l’extrémité d’une lance, et le soleil, une divinité pour eux, était également représenté sur leurs étendards, qui [...] étaient très jalousement gardés par les hommes les plus braves de l’armée ”.
Comment Cyrus détourna-t-il le cours de l’Euphrate ?
Les prophéties bibliques relatives à la conquête de Babylone par Cyrus annonçaient que ses fleuves seraient desséchés, que ses portes seraient laissées ouvertes, que la ville serait envahie brusquement et que les soldats de Babylone ne résisteraient pas (Is 44:27 ; 45:1, 2 ; Jr 50:35-38 ; 51:30-32). Hérodote raconte qu’un fossé profond et large entourait Babylone et qu’on franchissait par de nombreuses portes de bronze (ou de cuivre) les murailles intérieures bordant l’Euphrate qui coupait la ville en deux. Selon Hérodote (I, 191, 192), lorsque Cyrus mit le siège devant la ville, “ au moyen d’un canal il dirigea le fleuve dans l’étang [le lac artificiel qu’on croit avoir été creusé antérieurement par la reine Nitocris] qui était en état de marécage, et ainsi, les eaux ayant baissé, il rendit guéable l’ancien lit. Quand ce résultat fut obtenu, les Perses qui avaient été postés à cette fin suivirent le lit de l’Euphrate, où l’eau, ayant baissé, ne leur venait plus guère qu’au milieu de la cuisse, et par ce chemin entrèrent dans Babylone. Si les Babyloniens avaient su d’avance ce qui se faisait par ordre de Cyrus ou s’en étaient aperçus, ils auraient laissé les Perses pénétrer dans la ville et les auraient anéantis de la pire façon : ils auraient fermé toutes les poternes menant au fleuve, seraient montés eux-mêmes sur les murs qui longeaient les berges, et auraient pris l’ennemi comme dans une nasse. Mais les Perses furent sur eux sans qu’ils s’y attendissent. À cause de la grande étendue de la ville, racontent les gens du pays, les quartiers de la périphérie étaient déjà au pouvoir de l’ennemi, que les Babyloniens habitant les quartiers du centre ne se rendaient pas compte qu’ils étaient pris ; comme il se trouvait que c’était pour eux un jour de fête, ils dansaient pendant ce temps et se livraient aux plaisirs, jusqu’à l’heure où ils apprirent enfin — et trop bien — la nouvelle [voir Dn 5:1-4, 30 ; Jr 50:24 ; 51:31, 32]. C’est de la sorte que Babylone fut prise alors pour la première fois ”.
Bien qu’un peu différent dans les détails, le récit de Xénophon donne les mêmes éléments fondamentaux que celui d’Hérodote. Xénophon dit que Cyrus jugeait presque impossible de prendre d’assaut les puissantes murailles de Babylone, puis il raconte que Cyrus mit le siège devant la ville, détourna les eaux de l’Euphrate dans des fossés et, alors que la ville célébrait une fête, fit remonter le lit du fleuve par ses armées, qui franchirent les murailles. Les soldats, sous les ordres de Gobryas et de Gadatas, surprirent les gardes et entrèrent par les portes mêmes du palais. En une seule nuit, “ la ville était prise et mort le roi ”, et les soldats babyloniens qui occupaient les différentes citadelles se rendirent le lendemain matin. — Cyropédie, VII, (5), 33 ; voir Jr 51:30.
Josèphe, historien juif, reprend le récit de la conquête de Cyrus écrit par Bérose, prêtre babylonien (du IIIe siècle av. n. è.) : “ [Nabonide] régnait depuis dix-sept ans quand Cyrus partit de Perse avec une armée nombreuse, soumit tout le reste de l’Asie, puis s’élança sur la Babylonie. À la nouvelle de sa marche, Nabonnède [Nabonide] s’avança à sa rencontre avec son armée et lui livra bataille ; il fut défait, s’enfuit avec une faible escorte et s’enferma dans la ville de Borsippa [ville sœur de Babylone]. Cyrus prit Babylone, fit abattre les murs extérieurs de la ville, parce qu’elle lui paraissait trop forte et difficile à prendre, et leva le camp pour aller à Borsippa assiéger Nabonnède. Comme celui-ci, sans attendre l’investissement, s’était d’abord rendu, Cyrus le traita humainement, lui donna comme résidence la Carmanie et lui fit quitter la Babylonie. Nabonnède demeura en Carmanie le reste de sa vie et y mourut. ” (Contre Apion, I, 150-153 [XX]). Ce récit diffère des autres, surtout par les déclarations concernant les actions de Nabonide et l’attitude de Cyrus envers lui. Cependant il s’harmonise avec le récit biblique selon lequel le roi qui fut tué la nuit de la chute de Babylone était Belshatsar, et non Nabonide. — Voir BELSHATSAR.
Les tablettes cunéiformes trouvées par les archéologues ne fournissent pas de détails sur la manière exacte dont la conquête eut lieu, mais elles confirment que la chute de Babylone devant Cyrus fut soudaine. Selon la Chronique de Nabonide, l’année qui s’avéra la dernière du règne de Nabonide (539 av. n. è.), au mois de Tishri (septembre-octobre), Cyrus attaqua les armées babyloniennes à Opis et les vainquit. L’inscription se poursuit ainsi : “ Le 14, Sippar fut prise sans combat. Nabonide s’enfuit. Le 16, Ugbaru [Gobryas], gouverneur du Gutium et l’armée de Cyrus firent, sans combat, leur entrée dans Babylone. Plus tard, étant revenu, Nabonide fut pris dans Babylone. [...] Au mois d’[Arahsamnu] [Marchesvân (octobre-novembre)], le 3e jour, Cyrus entra dans Babylone. ” (Chroniques mésopotamiennes, p. 204). Grâce à cette inscription, on peut fixer la date de la chute de Babylone au 16 Tishri 539 av. n. è., et l’entrée de Cyrus dans la ville 17 jours plus tard, soit le 3 Marchesvân.
Début de la domination aryenne sur le monde. Par cette victoire, Cyrus mit fin à la domination des Sémites sur la Mésopotamie et le Proche-Orient, et fonda la première puissance mondiale dominante d’origine aryenne. Le Cylindre de Cyrus, document cunéiforme qui, selon les historiens, fut écrit pour être publié à Babylone, est essentiellement religieux ; il présente Cyrus attribuant le mérite de sa victoire à Mardouk, le dieu principal de Babylone : “ L’ensemble des pays, il [Mardouk] les examina tous, il les scruta, et il trouva un prince juste, selon son cœur, dont il saisit la main ; de Cyrus, roi d’[Anshan], il prononça le nom, il l’appela à la royauté sur la totalité du monde ; [...] [Mardouk], le grand seigneur, le protecteur de ses hommes, regarda ses œuvres pies et son cœur juste. Il lui ordonna d’aller vers sa ville, Babylone, et il le fit marcher sur le chemin de Babylone, tout en allant à son côté comme un ami et un compagnon ; ses vastes armées, qui, comme les eaux d’un fleuve, ne peuvent être dénombrées, prirent leurs armes et marchèrent à ses côtés ; sans combat ni bataille, il le fit entrer dans Babylone, sa ville ; il sauva Babylone de la détresse. ” — Les inscriptions de la Perse achéménide, p. 182, 183.
Pourquoi l’explication de la chute de Babylone sur le Cylindre de Cyrus diffère-t-elle de celle de la Bible ?
Malgré cette interprétation païenne des événements, la Bible montre que lorsqu’il émit la proclamation qui autorisait les Juifs exilés à retourner à Jérusalem et à y reconstruire le temple, Cyrus fit cet aveu : “ Tous les royaumes de la terre, Jéhovah le Dieu des cieux me les a donnés, et lui-même m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. ” (Ezr 1:1, 2). Évidemment, cela ne signifie pas que Cyrus se convertit à la religion des Juifs, mais simplement qu’il connaissait les faits bibliques relatifs à sa victoire. Étant donné que Daniel occupait une fonction administrative importante avant et après la chute de Babylone (Dn 5:29 ; 6:1-3, 28), il serait très surprenant que Cyrus n’ait pas été informé des prophéties écrites et prononcées par les prophètes de Jéhovah, notamment de celle d’Isaïe qui précisait jusqu’à son nom. Quant au Cylindre de Cyrus, le document cunéiforme cité plus haut, il est admis que d’autres personnes que le roi participèrent peut-être à sa rédaction. Le livre Biblical Archaeology, de G. Wright (1963, p. 203), parle du “ roi ou du service qui conçut le document ” (voir un cas semblable concernant Darius en Dn 6:6-9), et Emil Kraeling (Rand McNally Bible Atlas, 1966, p. 328) qualifie le Cylindre de Cyrus de “ document de propagande rédigé par les prêtres babyloniens ”. Il est possible, en effet, qu’il ait été écrit sous l’influence du clergé babylonien (Ancient Near Eastern Texts, par J. Pritchard, 1974, p. 315, note 1) dans le but d’expliquer la totale incapacité de Mardouk (également appelé Bel) et des autres dieux babyloniens de sauver la ville, allant jusqu’à attribuer à Mardouk l’action même de Jéhovah. — Voir Is 46:1, 2 ; 47:11-15.
Le décret de Cyrus autorisant le retour des exilés. En décrétant la fin de l’exil des Juifs, Cyrus s’acquittait de sa mission de ‘ berger oint ’ de Jéhovah pour Israël (2Ch 36:22, 23 ; Ezr 1:1-4). Cette proclamation fut faite “ dans la première année de Cyrus le roi de Perse ”, c’est-à-dire la première année de son règne sur la Babylone conquise. En Daniel 9:1, le récit biblique parle de “ la première année de Darius ”, laquelle se situa peut-être entre la chute de Babylone et “ la première année de Cyrus ” sur cette ville. Si c’est le cas, cela signifierait que l’écrivain considérait que la première année de Cyrus avait commencé vers la fin de l’an 538 av. n. è. Cependant, dans l’hypothèse où Darius régna sur Babylone en qualité de vice-roi, auquel cas son règne aurait été contemporain de celui de Cyrus, la coutume babylonienne situerait la première année de règne de Cyrus entre Nisan 538 et Nisan 537 av. n. è.
Au vu du récit biblique, le décret de Cyrus autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem fut probablement émis à la fin de l’année 538 ou au début de 537 av. n. è. Dans cette supposition, les exilés juifs eurent le temps de préparer leur départ de Babylone, de faire le long voyage jusqu’en Juda et à Jérusalem (voyage qui pouvait demander environ quatre mois selon Ezr 7:9) et d’être néanmoins installés “ dans leurs villes ” en Juda “ le septième mois ” (Tishri) de l’an 537 av. n. è. (Ezr 3:1, 6.) Cela marqua la fin des 70 ans de désolation de Juda, annoncée prophétiquement, qui avaient commencé le même mois, Tishri, de 607 av. n. è. — 2R 25:22-26 ; 2Ch 36:20, 21.
La coopération de Cyrus avec les Juifs contrastait nettement avec les traitements que leur avaient infligés auparavant les rois païens. Il leur rendit les précieux ustensiles du temple que Neboukadnetsar II avait emportés à Babylone, il leur donna la permission d’importer des bois de cèdre du Liban et il autorisa le déboursement de fonds de la maison du roi pour couvrir les dépenses occasionnées par la construction (Ezr 1:7-11 ; 3:7 ; 6:3-5). Selon le Cylindre de Cyrus (PHOTO, vol. 2, p. 332), le souverain perse suivit généralement une politique humaine et tolérante envers les peuples vaincus de son empire. D’après cette inscription, il aurait dit : “ Jusques aux villes au-delà du Tigre, dont les fondations avaient été depuis longtemps abandonnées, je ramenai les divinités qui y habitaient et je leur fis une demeure pour l’éternité ; je réunis toutes leurs populations et je les rétablis dans leurs demeures. ” — Les inscriptions de la Perse achéménide, p. 184.
Outre la proclamation royale citée en Ezra 1:1-4, le récit biblique parle d’un autre document de Cyrus, un “ mémorandum ” qui fut classé dans la maison des archives à Ecbatane, en Médie, et qu’on y découvrit au cours du règne de Darius le Perse (Ezr 5:13-17 ; 6:1-5). Au sujet de ce deuxième document, le professeur G. Wright déclare : “ [Il] porte le titre explicite de dikrona, terme araméen officiel pour désigner un mémorandum qui renfermait une décision orale du roi ou d’un autre membre du gouvernement et qui déclenchait une action administrative. Il n’était jamais destiné à être publié, mais uniquement à être consulté par le fonctionnaire concerné, après quoi il était classé dans les archives du gouvernement. ” — Biblical Archaeology, p. 203.
Sa mort et ce qu’il préfigurait. On pense que Cyrus mourut au combat en 530 av. n. è., mais les détails sont assez obscurs. Il semble que du vivant de Cyrus son fils Cambyse II était devenu vice-roi, si bien qu’il lui succéda sur le trône de Perse comme unique souverain à la mort de son père.
Les prophéties que renferme le livre de la Révélation concernant la chute soudaine de Babylone la Grande, ville symbolique, ressemblent dans les grandes lignes à la description de la conquête de Babylone proprement dite par Cyrus (comparer Ré 16:12 ; 18:7, 8 avec Is 44:27, 28 ; 47:8, 9). Le roi à la tête des puissantes forces militaires décrit immédiatement après le récit de la chute de la Babylone symbolique n’est cependant pas un roi terrestre, mais “ La Parole de Dieu ” céleste, le vrai Berger oint de Jéhovah, Christ Jésus. — Ré 19:1-3, 11-16.