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La contrefaçon du Royaume est démasquéeLa Tour de Garde 1976 | 15 janvier
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pas y en avoir dans les offrandes qui étaient faites lorsque le grand prêtre balançait la gerbe des prémices de la moisson des orges ? Si le levain symbolisait quelque chose de bon, l’absence de levain au moment où le grand prêtre balançait la gerbe d’orge n’indiquerait-elle pas qu’il manquait alors quelque chose de bon ? En effet, et cela signifierait que dans l’accomplissement antitypique de cette image il manque quelque vertu ou quelque “grâce de l’esprit saint”. Mais est-ce bien le cas ? Pour le savoir, voyons ce que représente la gerbe des prémices de la moisson des orges. En fait, elle est une image du Seigneur Jésus Christ ressuscité. — I Cor. 15:20.
31. a) Quel jour Jésus a-t-il été ressuscité, et pourquoi ? b) En rapport avec la résurrection de Jésus, que représente le fait que les Israélites n’utilisaient pas de levain ce jour-là ?
31 Conformément à cette image, Jésus Christ a été ressuscité le dimanche 16 Nisan de l’an 33, au milieu de la fête des Gâteaux non fermentés, qui durait sept jours. Lors de sa résurrection glorieuse, il ne manquait rien de bon à Jésus, ni quelque vertu ni quelque “grâce de l’esprit saint”, absence qu’aurait préfiguré le défaut de levain dans l’image, si celui-ci était considéré comme le symbole d’une chose favorable, s’il s’agissait d’un ‘levain de justice’. Bien au contraire, l’absence de levain le 16 Nisan, quand le grand prêtre balançait la gerbe des prémices de la moisson des orges, préfigurait que Jésus serait ressuscité en tant que personne spirituelle parfaite, juste et sans péché. Comme le dit I Timothée 3:16, à sa résurrection Jésus “a été déclaré juste dans l’esprit”. Il n’avait en lui aucun “levain” symbolique.
32. a) Qu’a dit Jésus à propos du pain qu’il rompit le jour où il institua le Repas du Seigneur ? b) Que symbolisait donc le fait que ce pain fût exempt de levain ?
32 Rappelons un autre fait en rapport avec cela. Le 16 Nisan, jour où les prémices de la moisson des orges étaient présentées à Jéhovah, était le troisième jour à compter de la Pâque. Or, le 14 Nisan de l’an 33, après qu’il eut mangé le repas pascal, Jésus prit un pain sans levain, le rompit et dit à ses apôtres fidèles : “Prenez, mangez. Ceci représente mon corps.” (Mat. 26:26). Si l’on raisonne toujours en considérant que le levain représente quelque chose de bon, le fait que le pain utilisé par Jésus était sans levain signifie-t-il alors que le corps de chair de Jésus était privé de quelque chose de vital, qu’il manquait de justice ou de quelque “grâce de l’esprit saint” ? Absolument pas. Le pain sans levain qui, selon Jésus, représentait son corps, indiquait au contraire que le corps charnel du Seigneur était exempt de tout péché, de toute imperfection. — Héb. 7:26.
33. Par conséquent, dans quel sens symbolique les Écritures utilisent-elles le levain, et quels témoins pouvons-nous citer pour appuyer cette pensée ?
33 Eu égard à tout ce qui précède, les éditions anglaises du 15 mai 1900 et du 15 juin 1910 de La Tour de Garde avaient tout à fait raison de dire que les Écritures emploient le levain comme symbole de quelque chose de défavorable ou de négatif. De la première allusion au levain, dans Exode 12:15-20 et 13:7, à la dernière, dans Galates 5:9, la Bible utilise toujours cette image pour symboliser quelque chose de mauvais. S’il faut présenter des témoins, on peut en citer au moins DEUX pour montrer que la Bible emploie invariablement l’image du levain pour symboliser quelque chose de mauvais : l’injustice, une faute ou le péché. Il y a d’abord Jésus, qui parla du levain des Pharisiens et du levain d’Hérode (Mat. 16:6-12 ; Marc 8:15 ; Luc 12:1). Ensuite, l’apôtre Paul nous met en garde contre le levain qui fait fermenter toute la masse. Il fait allusion à la fête typique des pains sans levain, puis, définissant clairement ce que symbolise le levain, il ajoute : “Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.” — I Cor. 5:6-8 ; voir Deutéronome 17:6, 7 ; 19:15 ; I Timothée 5:19 ; Hébreux 10:28c.
34. Qu’illustre donc la parabole du levain ?
34 Par conséquent, quand il a utilisé l’image du levain dans la parabole où il est question d’une femme qui en a caché dans trois grandes mesures de farine, Jésus n’a certainement pas donné au levain une signification différente, ce qui aurait constitué une exception. Dans tout son enseignement, qui ne se contredit pas, il s’est servi du levain pour symboliser quelque chose de défavorable. La parabole en question doit donc représenter quelque chose de défavorable en rapport avec le “royaume des cieux”. Le levain caché dans la grande masse de pâte est une image prophétique de la corruption de la prétendue congrégation chrétienne par des doctrines erronées et des pratiques mauvaises originaires de Babylone. Il symbolise la corruption de ce qui est représenté par l’arbuste issu du grain de moutarde et parvenu à sa pleine maturité. C’est donc à juste titre que Matthieu et Luc ont rapporté la parabole du levain immédiatement après celle du grain de moutarde. Luc a même consigné ces deux paraboles aussitôt après avoir rapporté les paroles cinglantes de Jésus par lesquelles il stigmatisa les chefs religieux hypocrites. — Luc 13:10-21.
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La fuite vers le refuge du vrai RoyaumeLa Tour de Garde 1976 | 15 janvier
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La fuite vers le refuge du vrai Royaume
1. a) Comment l’organisation figurée par l’“arbre” issu du grain de moutarde a-t-elle été démasquée ? b) Comment la plupart des membres de la chrétienté correspondent-ils à la description faite dans Ésaïe 6:8-10 ?
L’ORGANISATION représentée dans la parabole de Jésus par l’“arbre” qui a poussé à partir du grain de moutarde, a été démasquée par la prédication mondiale des témoins chrétiens de Jéhovah (Mat. 13:31, 32). Parmi les gens qui affirment être chrétiens, relativement peu se sont enfuis de cette organisation religieuse, la chrétienté, pour se réfugier sous le Royaume messianique de Dieu que prêchent les témoins de Jéhovah. Comme Ésaïe au huitième siècle avant notre ère, ces témoins sont allés et vont toujours vers les membres de la chrétienté. Mais dans quel état spirituel les trouvent-ils ? Dans celui qu’Ésaïe annonça prophétiquement. Leurs yeux sont collés, leurs oreilles sont insensibles et leur cœur obtus ne réagit pas favorablement à la prédication du message du Royaume. — És. 6:8-10.
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