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ÉpineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ou désolées (És. 5:6; 7:23-25; 34:13). Finalement, par leur désobéissance à Jéhovah, ils provoquèrent la ruine spirituelle de leur nation, l’“héritage” de Dieu, de sorte qu’ils en vinrent, symboliquement et littéralement, à travailler en vain, semant du blé mais moissonnant des épines. — Jér. 12:7, 13.
Comme le montre l’illustration de Jésus relative au semeur, les épines menacent la croissances des plantes cultivées (Mat. 13:7; Luc 8:7). C’est pourquoi, avant de travailler un champ couvert d’épines et de chardons, on se débarrassait généralement de ces plantes gênantes en y mettant le feu (Héb. 6:8). Les épines présentent d’ailleurs des risques d’incendie, surtout à l’époque des moissons, quand les épineux qui bordent les champs de céréales sont secs. En effet, ils s’enflamment facilement et le champ tout entier peut être consumé si le feu se propage des épines aux céréales sur pied. — Ex. 22:6.
Les soldats romains tressèrent une couronne d’épines et la placèrent sur la tête de Jésus pour se moquer de lui (Marc 15:17; Jean 19:2). Bien qu’on ait fait le rapprochement entre la plante qu’ils utilisèrent et celle qui est appelée aujourd’hui “épine du Christ”, un arbuste haut de un à trois mètres environ, dont les tiges flexibles sont hérissées d’épines dures, il n’est pas possible de l’identifier avec certitude.
USAGE FIGURÉ
Les “épines” sont souvent employées dans des métaphores ou pour utiliser une idée. Par exemple, les Assyriens, bien qu’entrelacés comme des épines, devaient être dévorés comme du chaume tout sec (Nahum 1:10). Les épines servent à représenter des hommes et même des souverains qui recevront un jugement de condamnation à cause de leurs mauvaises actions (II Rois 14:9, 10; És. 9:18, 19; 10:17-19). La Bible dépeint les cruels adversaires du serviteur de Jéhovah s’éteignant comme un feu de buisson épineux (Ps. 118:10, 12). Jésus Christ, lui, se servit des épines pour démontrer qu’on reconnaît les gens à leurs fruits. — Mat. 7:16.
Les épines désignent également des personnes et des choses qui peuvent causer du tort ou susciter des problèmes (Nomb. 33:55; Prov. 22:5; Ézéch. 28:24). L’“épine dans la chair” de Paul (II Cor. 12:7) était peut-être une maladie des yeux ou d’une autre partie de son corps (voir Actes 23:1-5; Galates 4:15; 6:11), ou encore s’agissait-il des faux apôtres et autres perturbateurs qui contestaient sa fonction d’apôtre et son œuvre (voir II Corinthiens 11:5, 6, 12-15; Galates 1:6-9; 5:12; 6:17). Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, Jéhovah compara le cœur des hommes de Juda et des habitants de Jérusalem, plein de mensonge, d’injustice et d’iniquité, à un sol couvert d’épines (Jér 4:1-4; comparez avec Osée 10:12, 13). Par contre, le remplacement des épines par des arbres illustre de façon très appropriée le retour à la faveur divine. — És. 55:13; voir ARBRISSEAU ÉPINEUX; HERBE (MAUVAISE); RONCES, HAIE DE RONCE.
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ÉpongeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPONGE
Squelette absorbant, résistant et élastique de certains animaux aquatiques que l’on trouve en abondance dans les eaux de la Méditerranée orientale et dans d’autres mers. La récolte des éponges était probablement effectuée (comme de nos jours) par des plongeurs qui les détachaient à la main des roches sous-marines. Une fois l’animal mort et sa chair décomposée, on lavait l’éponge à fond, jusqu’à qu’il ne reste plus que le squelette.
Les anciens faisaient un grand commerce de l’éponge, qui servait à la toilette et au nettoyage en raison de sa propriété d’absorber et de rejeter les liquides. Quand Jésus Christ était sur le poteau de supplice, on lui présenta une éponge imbibée de vin aigre et fixée à un roseau. — Mat. 27:48; Marc 15:36; Jean 19:29.
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ÉPOUSE
Voir FEMME. {(Entrées “Wife” et “Woman” regroupées.)}
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ÉPOUVANTAIL
Objet, tel un poteau ou un monceau de pierres, dressé dans un champ pour effrayer les oiseaux ou d’autres animaux. Jérémie compara les idoles des nations à “un épouvantail [héb. tômér] dans un champ de concombres”. (Jér. 10:5.) Ailleurs, le mot tômér est rendu par “palmier”. (Juges 4:5.) On pense que la racine tâmâr dont il est tiré correspond à un mot arabe qui veut dire “être dressé”; tômér peut donc signifier “palmier”. Toutefois, les traducteurs modernes s’accordent généralement avec le Lexicon in Vereris Testamenti Libros, de Koehler et Baumgartner, qui suggère de rendre ce mot par “épouvantail” en Jérémie 10:5. Effectivement, les idoles des nations ne représentaient rien de plus qu’un épouvantail, c’est-à-dire, un leurre. — Jé; MN; Os; TOB.
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ÉpreuveAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉPREUVE
Voir PROCÈS.
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EPSILON
{Article non traduit.}
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ÉQUILIBRE
Voir MODÉRATION.
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ÉQUITÉ
Voir JUSTICE.
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ER
{Article non traduit.}
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ÉRAN
{Article non traduit.}
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ÉRASTE
(bien-aimé).
1. Chrétien qui servit Paul au cours de son troisième voyage missionnaire. L’apôtre l’envoya d’Asie en Macédoine, en compagnie de Timothée (Actes 19:22). C’est probablement ce même Éraste qui était demeuré à Corinthe à l’époque où Paul écrivit sa deuxième lettre à Timothée. — II Tim. 4:20.
2. Intendant de la ville de Corinthe dont Paul inclut les salutations dans sa lettre aux Romains (Rom. 16:23). Au cours de fouilles effectuées à Corinthe en 1929, le professeur T. Shear découvrit un dallage qui portait l’inscription latine suivante: “ERASTUS. PRO. AED. S. P. STRAVIT” (“Éraste, protecteur et édile, posa ce dallage à ses propres frais”). Bien que l’on ignore s’il s’agit de l’Éraste dont Parle Paul, on pense, fait intéressant, que ce dallage existait au premier siècle de notre ère. Certains ont dit que l’entendant de la ville était également le compagnon de voyage
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