Libérez-vous pour faire la “ complète volonté de Dieu ”
“ Cessez de vous conformer à ce système de choses, mais transformez-vous en renouvelant votre esprit, afin que vous puissiez vous prouver à vous-mêmes la bonne, l’agréable et la complète volonté de Dieu. ” — Rom. 12:2, NW.
1. Quelle proclamation triomphante se fait maintenant et où ?
JÉHOVAH donna cet ordre : “ Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. ” (Lév. 25:10). Aujourd’hui les ténèbres couvrent la terre et les menaces de l’âge nucléaire pèsent sur les nations. Cependant la liberté est proclamée jusqu’aux extrémités de la terre. De quelle façon ? Par l’immense et triomphante proclamation que “ le royaume du monde est remis à notre Seigneur (Jéhovah) et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles ”. (Apoc. 11:15-18.) Cela signifie la fin de tous les ennemis de Dieu et du genre humain. C’est un signe que bientôt la terre “ sera remplie de la connaissance de (Jéhovah), comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent ” et que les hommes de bonne volonté ont maintenant la possibilité d’entrer dans une éternité de liberté et de bonheur en tant que famille humaine unie louant son Créateur et son grand Bienfaiteur. — És. 11:1-9.
2. Où seulement se trouve cette bonne nouvelle ?
2 Quelle merveilleuse bonne nouvelle ! C’est une bonne nouvelle destinée à réchauffer le cœur de tout homme sincère, de quelque race, nation ou tribu qu’il soit, en quelque endroit qu’il vive : en Afrique, en Amérique, en Europe ou dans les îles. Cette joyeuse nouvelle de la libération se trouve dans la seule Bible, le Livre de la Liberté de Dieu, à propos duquel Jésus a dit : “ Ta parole est la vérité. ” — Jean 17:17.
3. a) En quel sens ce monde est-il une prison ? b) Comment Jésus dévoila-t-il les pièges de la tradition ?
3 En proclamant la liberté à l’humanité captive, la Bible révèle également les pièges mortels qui ont fait du présent monde une vaste prison. Une prison ? En effet, ce monde est une prison où la chrétienté et le monde païen sont dans la servitude de leurs traditions religieuses. Il y a plus de dix-neuf siècles Jésus-Christ, le grand combattant de la liberté, dénonça les gardiens de prison de la nation d’Israël en ces termes : “ Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? ... Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites. ” (Mat. 15:3, 6, 7). D’une manière hypocrite, ils se montraient pleins d’une vénération extérieure pour Dieu, tandis qu’ils enseignaient les traditions d’un système de religion dans l’esclavage de Satan. Cependant les écueils de la tradition n’ont pas seulement existé au temps des pharisiens. Les liens des traditions et des coutumes asservissent aujourd’hui toutes les nations.
4. Comment peut-on se libérer pour faire la volonté de Dieu ?
4 Comment se dégager de cet esclavage ? On peut se libérer en écoutant les paroles de Jésus, le grand combattant de la liberté. Ce Jésus fut oint par Jéhovah pour “ annoncer la bonne nouvelle aux humbles... pour proclamer la liberté aux captifs et l’ouverture totale des yeux même aux prisonniers ”. (És. 61:1, NW.) C’est lui qui ouvre les yeux de l’intelligence en enseignant la vérité, celle de la Bible. À ceux qui croient son enseignement il dit : “ Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ” (Jean 8:31, 32). La vérité délivre des liens de la tradition, de sorte que le libéré peut prouver et faire “ la bonne, l’agréable et la complète volonté de Dieu ”. — Rom. 12:2, NW.
5. Quel genre de combat faut-il mener pour se libérer ? En vaut-il la peine ?
5 À l’exemple de leur Maître, les disciples de Jésus parlèrent de la servitude de ce monde et de la lutte résolue à mener pour rompre ces liens. L’un d’eux, l’apôtre Paul, déclara : “ Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens (nations, NW), qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu. ” (Éph. 4:17, 18). Pour ne plus marcher comme les nations, il faut que les hommes de bonne volonté amènent “ toute pensée captive à l’obéissance de Christ ”. (II Cor. 10:3-5.) Il leur faut combattre très dur pour se libérer des vaines pensées et des usages d’un monde qui ne connaît pas Dieu. Une fois libérés, il faut continuer le combat pour le maintien de cette liberté. Il faudra faire des efforts et de grands sacrifices mais la récompense divine sera au centuple. — Marc 10:28-30.
6, 7. a) Quels caractères présentent les traditions du monde entier ? b) Dans quelle mesure l’idolâtrie est-elle devenue un piège ?
6 “ Transformez-vous en renouvelant votre esprit ”, dit Paul. Que faut-il délaisser pour se transformer ? Les traditions de ce monde. Elles peuvent changer quelque peu d’un pays à l’autre mais elles présentent toujours les mêmes caractères généraux. Elles ont pour fondements non pas la vérité ou l’amour mais la superstition, le mensonge et l’égoïsme. Salomon pensait au monde tout entier quand il déclara que “ tout est vanité ” et travail “ pour du vent ”. — Eccl. 12:10 12:8, NW ; 5:15 5:16, NW.
7 Ce qu’on voit surtout en ce monde, c’est la servitude du formalisme religieux. Dans la chrétienté comme dans le monde païen il y a des processions, des cierges, des rites d’encens, des idoles et des “ saints ”. Ceux qui connaissent les prétendus “ saints chrétiens ” ne doivent pas s’étonner quand, en visitant l’Orient, ils rencontrent des idoles bouddhistes nimbées d’auréoles et tenant des chapelets. Tout cela fait partie de la figure de ce monde. Le conseil de Paul est valable pour tous les chercheurs de la vérité du monde entier : “ Mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. ” (I Cor. 10:14). Le culte des idoles est un piège qui aveugle des multitudes quant à l’adoration du seul vrai Dieu. — II Cor. 4:3, 4.
8, 9. a) La “ Noël ” et autres fêtes de ce genre ne se voient-elles que dans la chrétienté ? b) Qu’a dit l’apôtre Pierre à propos des réjouissances excessives ?
8 Cependant ceux qui ont rompu les liens de l’idolâtrie et d’autres rites doivent prendre garde à des formes plus subtiles de cette pratique. Dans le monde il y a des coutumes religieuses enracinées et des traditions nationales qui vont à l’encontre de la Parole divine. Il faut également rompre ces liens si on désire obtenir la vie dans le monde nouveau. Nombre de ces coutumes ont pris un caractère universel car elles sont pratiquées dans la chrétienté et dans le monde païen. Par exemple, il y a les réjouissances de “ Noël ” que la chrétienté a empruntées au monde païen.a Cependant le monde païen reprend cette fête comme en fait foi cette nouvelle de Tokyo, capitale du Japon bouddhiste : “ Selon un recensement de la police jusqu’au matin du 25, les foules de la veille de Noël se montèrent au nombre de 3 700 000. Ce fut un record d’après-guerre. ”b
9 La physionomie de la “ Noël ” est la même dans le monde entier. Mais cette fête est-elle chrétienne ? Absolument pas. Les réjouissances du Nouvel An, les fêtes de printemps et celles de la récolte sont-elles en accord avec la Bible ? Ou bien sont-elles des occasions de divertissements pour ce monde ? À ceux qui renouvellent leur esprit, Pierre dit : “ C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens (nations, NW), en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. ” (I Pierre 4:3). N’imitez pas l’exemple du monde.
10, 11. a) Comment la doctrine universelle de l’immortalité a-t-elle imposé de grands fardeaux au peuple ? b) Comment la vérité biblique concernant les morts apporte-t-elle la consolation ?
10 Jean a dit : “ Le monde entier est sous la puissance du malin. ” (I Jean 5:19). C’est le “ malin ”, Satan, qui déclara aux ancêtres de l’humanité : “ Vous ne mourrez point. ” Ce fut le premier mensonge, issu du père du mensonge, y compris son mensonge postérieur sur l’immortalité inhérente de l’âme (Gen. 3:4 ; Jean 8:44). Contrairement aux claires paroles de Dieu : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ”, les religions de ce monde adhèrent aux enseignements de Satan (Ézéch. 18:4). Conformément à leur croyance que l’âme est immortelle, les prétendus “ chrétiens ” et les “ païens ” font de longues prières en faveur des âmes des “ trépassés ” et, à certaines époques, des pèlerinages aux sanctuaires ou aux tombeaux de famille. Dans les pays occidentaux, les funérailles sont souvent somptueuses et les prières pour les morts coûteuses, mais ces pratiques sont même plus chères en certains pays orientaux. Les Chinois font des économies toute leur vie afin que leur mort soit célébrée avec une grande prodigalité. Les enfants, petits-enfants et autres parents doivent rendre obéissance aux vivants et aux morts et porter pendant des années des couleurs de deuil différentes.
11 Mais ceux qui renouvellent leur esprit pour connaître la parfaite volonté de Dieu se libèrent d’une telle servitude religieuse. De plus, comme ils possèdent la vérité biblique, ils peuvent consoler les affligés en leur disant “ cette espérance... qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes ”. (Actes 24:15.) Ceux qui ont cette espérance en Dieu ne se conforment pas à la voie de ce monde qui honore les morts. Ils honorent Jéhovah et font connaître son dessein bienveillant concernant les morts. — Jean 5:28.
12. Quelle force vivante peut surmonter le matérialisme et triompher des traditions féodales ?
12 Les formes d’esclavage de ce monde envahissent chaque activité de la vie. Dans les pays occidentaux, “ ceux qui veulent s’enrichir ” tombent dans l’esclavage mortel du matérialisme (I Tim. 6:9, 10). Dans l’Orient il en est qui sont à ce point liés par les coutumes et les obligations qu’il leur est difficile de raisonner clairement ou de penser par eux-mêmes. Ils doivent tenir un rang servile dans une société féodale, du moins ils le croient. Les bouddhistes de Thaïlande disent qu’un ministre chrétien pourrait aussi bien jouer du violon à un buffle que leur expliquer la Bible. Cependant, cela n’est pas toujours vrai, car même les bouddhistes se libèrent pour faire partie des “ trésors de toutes les nations ” et adorer Jéhovah Dieu. Cela est vraiment un témoignage de la force vivante et puissante contenue dans la Bible, la Parole de Jéhovah. — Aggée 2:7 ; Héb. 4:12.
13. Quel avertissement donne Paul à propos des liens de la sagesse de ce monde ?
13 Il y a aussi les chaînes de la sagesse selon ce monde. Dans l’Ouest comme dans l’Est il y en a beaucoup qui sont dans la servitude des philosophies humaines. Confucius mit l’accent sur la sagesse, l’érudition. Aujourd’hui il y a les soi-disant intellectuels qui placent l’érudition sur un piédestal et passent d’une branche du savoir à une autre. C’est ce qu’ils appellent se cultiver. À leur sujet Paul écrit : “ Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. ” — Col. 2:8.
SE LIBÉRER COMPLÈTEMENT
14. a) Qu’est-ce qui est actuellement urgent ? b) Comment le vrai bonheur peut-il maintenant s’acquérir ?
14 À ceux qui sont dans la servitude d’une partie quelconque de ce monde, il s’offre aujourd’hui l’occasion glorieuse de rompre les liens, de se dégager entièrement pour la liberté. Il est actuellement urgent de faire cette rupture car ce monde est dans ses derniers jours (2 Tim. 3:1). “ La crainte de (Jéhovah) est le commencement de la science. ” (Prov. 1:7). À la vue des œuvres grandioses de Dieu et de l’admirable variété de la création, les hommes de bonne volonté ne doutent pas que Dieu existe. Cependant le Dieu de la Bible n’est pas une simple abstraction dépourvue de nom. Il est la Personne suprême, le “ Roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu ”. (I Tim. 1:17.) Il est la Source de toute vie et de toute énergie. Il est Jéhovah, le grand Dieu au dessein, dont les pensées et les voies sont bien au-dessus de la simple sagesse humaine (És. 55:8-11). Heureux celui qui reçoit instruction de Jéhovah et qui acquiert la sagesse véritable (Prov. 3:13-18). Heureux celui qui étudie pour connaître et aimer Jéhovah de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée (Mat. 22:37). Celui-là sera “ rempli de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur ”. (Col. 1:9, 10.) Il en viendra à apprécier vraiment la disposition merveilleuse que Jéhovah a prise par son Fils Jésus-Christ en vue de la libération pour faire la “ complète volonté de Dieu ” et survivre à la fin du monde.
15. Quels exemples de personnes qui se libérèrent sont ici cités ?
15 Les pages de la Bible sont pleines d’exemples de personnes qui sont libérées pour faire la complète volonté de Dieu. Ce furent des hommes d’intégrité qui combattirent toute leur vie pour faire la complète volonté de Dieu et qui connurent beaucoup de joies et de satisfactions. Il y eut les trois Hébreux fidèles captifs à Babylone qui refusèrent de se joindre à la foule pour pratiquer le culte idolâtre. Il faut du courage pour tenir ferme seul, de même qu’il faut du courage à un “ chrétien ” ou à un bouddhiste pour rompre avec les pratiques idolâtres transmises par les ancêtres. Il y eut Jérémie qui se tint à l’écart de l’apostasie nationale et proclama la Parole de Jéhovah. Il y eut Moïse qui abandonna le matérialisme de la haute société d’Égypte pour l’humble société du peuple de Dieu. Il fallut du courage mais considérez l’abondance de richesses spirituelles qu’il trouva et qui surpassaient tous les avantages matérialistes, même ceux de ce monde moderne. — Dan. 3:13-18 ; Jér. 1:4-10 ; Héb. 11:24-27.
16. Quelles récompenses reçoit-on en se libérant ?
16 Dans la chrétienté et le monde païen, des centaines de milliers ont rompu les liens pour aller vers la liberté véritable. Ils sont “ le peuple qui connaît son Dieu ” et par la foi en Dieu et en Jésus-Christ ils se sont développés et forment une société d’un monde nouveau (Dan. 11:32). Les parents et les anciens amis peuvent se moquer et dire : “ Quel avantage en retirez-vous ? ” Quel avantage en retirent-ils ? Les richesses de la connaissance de la parfaite volonté de Dieu, l’amour supérieur de vrais amis, maintenant et pour l’éternité, dans la société du monde nouveau. Le présent monde ne comprendra jamais cet amour. Il le voit et s’en étonne mais ne le comprend pas, à moins que des individus deviennent membres de cette société (Jean 13:34, 35). Les témoins de Jéhovah reçoivent tout ce que le cœur peut désirer en faisant don de leur personne au Maître souverain de l’univers.
17. Quelle action positive est requise pour se libérer ? Comment beaucoup ont-ils échoué à cet égard ?
17 L’offrande de sa personne ? En effet, faire don de sa personne à Jéhovah est le dernier pas de sa libération pour faire la “ complète volonté de Dieu ”. Cependant, une action positive est nécessaire pour se libérer de la sorte, dans toutes les étapes qui aboutissent à cette libération. Il faut faire un effort positif pour penser différemment de ce monde, il faut étudier positivement pour avoir les pensées de Dieu, selon la Bible, et il faut fréquenter positivement le peuple de Dieu dans la société du monde nouveau (Col. 3:23, 24). Ce doit être une action positive qui va jusqu’à l’offrande de soi à Jéhovah. C’est ici que beaucoup ont échoué. Ils n’ont jamais entièrement renouvelé leur esprit. Ils n’ont jamais fait ce don de soi sans condition. Ils pensent que ce serait “ agréable ” de vivre dans un monde nouveau de paix. Ils sortent même parfois en prédication. Cependant ils ne vont pas plus loin et ne font jamais l’offrande de leur personne. Ils ignorent la joie réelle que connaît la société du monde nouveau et qui devrait également les remplir. Ce n’est pas suffisant que de donner à Jéhovah simplement une petite partie du cœur et de garder le reste pour des choses égoïstes. “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force vitale... car Jéhovah ton Dieu au milieu de toi est un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Deut. 6:5, 15, NW). Cela signifie transformer son esprit complètement, jusqu’au point de se vouer.
18. Comment Ruth fut-elle un remarquable exemple par l’offrande de sa personne ?
18 Que l’on vive dans la chrétienté ou dans le monde païen, il faut se libérer dans le même esprit que Ruth la Moabite. Elle avait été élevée dans un climat de religion païenne. Cependant, Naomi, qui adorait Jéhovah, l’avait instruite à propos du vrai Dieu. Ruth était disposée à abandonner ses anciennes attaches, à quitter même son peuple, pour une nouvelle voie d’adoration. Elle ne s’engagea pas seulement dans cette voie mais elle alla jusqu’au bout, liant son sort à celui d’Israël, le peuple de Dieu. Quand elle eut l’occasion de retourner, elle ne songea pas un instant à en profiter. Elle dit à Naomi : “ Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. ” Elle déclara que seule la mort pourrait la séparer de Jéhovah et de son peuple. Comme elle en fut récompensée dans le pays du peuple de Dieu, Israël ! Qu’elle sera grande, la récompense de sa fidélité dans la résurrection ! Pas même la mort ne pourra l’en séparer ! Et la mort ne peut pas davantage séparer le fidèle serviteur de Dieu de notre temps des bénédictions que Jéhovah lui réserve dans la résurrection. — Ruth 1:16, 17 ; 4:13-15.
19. Quel sentiment des valeurs possèdent les serviteurs voués de Dieu ?
19 Qu’il est heureux, le sort de ceux qui se libèrent totalement ! Ce sont ceux qui ont le vrai sentiment des valeurs, qui apprécient Jéhovah et sa bonté et qui déclarent : “ Je demande à (Jéhovah) une chose, que je désire ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de (Jéhovah) pour contempler la magnificence de (Jéhovah) et pour admirer son temple. ” (Ps. 27:4). “ (Jéhovah) ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite. ” (Ps. 26:8). Heureux les serviteurs voués qui s’acquittent de leurs obligations, qui servent Dieu jour et nuit et se réjouissent constamment dans la compagnie de son peuple ! — Apoc. 7:9-17.
ESCLAVES DE LA LIBERTÉ
20. a) Y a-t-il contradiction lorsqu’on dit que ceux qui se libèrent deviennent “ esclaves ” ? b) À quels égards sont-ils esclaves ?
20 Quelle glorieuse liberté, une liberté qui peut durer éternellement ! Cependant les hommes libres de Dieu sont également appelés “ esclaves ”. Une contradiction dans les termes ? Non, si l’on se place au point de vue des esclaves joyeux et volontaires de Jéhovah, qui s’acquittent de leurs obligations d’offrande. Leur liberté est une liberté relative, subordonnée en tout temps à la volonté divine. Comme ils prennent plaisir à faire cette volonté, Dieu les bénit par les joies et les libertés merveilleuses, mais toujours dans les limites de son système théocratique. C’est pourquoi ils sont des esclaves, des esclaves de Jéhovah (Apoc. 19:4, 5). Ils sont également esclaves de Jésus-Christ car il les a rachetés par son sang. “ Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ. ” (I Pierre 1:18, 19). Ils sont par conséquent devenus les esclaves “ de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu ”. — Éph. 6:6.
21. Quel est le contraste entre l’esclavage de ce monde et la condition des esclaves de Jéhovah ?
21 Ceux qui ne se vouent pas à Jéhovah sont également des esclaves, une autre sorte d’esclaves. Ce sont les esclaves malheureux de Satan et de son monde. Tout homme doit ou bien être un esclave servile de ce monde misérable, ou bien se libérer pour devenir un esclave joyeux de Jéhovah. Chacun doit faire un choix (Josué 24:15). Jésus a dit : “ Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. ” (Mat. 6:24). Le sage déclare : “ Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de (Jéhovah). ” (Ps. 122:1). Des plaisirs éternels attendent ceux qui franchissent résolument le pas de l’offrande de soi et s’acquittent fidèlement de leurs obligations.
22, 23. Quels problèmes domestiques peuvent se poser pour ceux qui se vouent à Jéhovah ? Quels conseils sont donnés sur la façon de les résoudre ?
22 Cependant les conditions existant dans ce monde présentent de nombreux problèmes à ceux qui font l’offrande de leur personne. En nombre de pays, la femme est l’esclave de son mari et en certains endroits le mari est l’esclave de la femme. Quel est le rapport avec la question de l’offrande de soi ? Dans I Corinthiens 7:24 (NW) il est dit : “ Quel que fût l’état où chacun a été appelé, frères, qu’il y demeure uni à Dieu. ” Tout en demeurant avec un mari incroyant, une femme qui vient de se vouer doit reconnaître qu’elle est devenue une “ esclave de Christ ” et unie à Dieu (I Cor. 7:22-24, NW). En d’autres termes, elle ne peut rendre à son mari une soumission servile au point d’entraver son culte chrétien. Cela ne veut pas dire cependant qu’elle doit quitter son époux. Tandis qu’elle tient ferme dans l’adoration de Dieu, elle s’acquitte avec zèle des tâches qui lui incombent au foyer (Prov. 31:27, 30). Elle a de l’amour pour son mari et pour ses enfants et elle travaille dans l’intérêt de la famille. Sa nouvelle façon de vivre en harmonie avec les principes chrétiens peut même faire une grande impression sur son mari. — I Pierre 3:1-4.
23 On entend quelquefois dire ceci : “ Mon mari s’oppose. ” Mais s’oppose-t-il vraiment ? Il en est qui n’ont jamais discuté avec leur conjoint la question de leur offrande à Dieu. Personne ne devrait penser que lui ou elle pourront s’en tirer en faisant simplement un peu de service quand le conjoint incroyant est absent. Il vaut bien mieux lui expliquer franchement ce que signifie cette offrande. Celui qui vient de se vouer à Jéhovah peut dire à son conjoint que dans les affaires domestiques cela peut signifier une meilleure entente que par le passé, car selon la Bible il devrait en être ainsi (I Tim. 5:8 ; 3:11). Cependant, en ce qui concerne les choses spirituelles, il faut assister aux réunions, faire le service du champ, le saint service de Dieu (Rom. 12:1). On peut souvent discuter de ces choses avec tact et d’une manière agréable et témoigner en tout temps de son désir sincère de coopérer. Les femmes devraient toujours respecter l’autorité de leurs maris dans les affaires domestiques. Quelle joie s’il accepte la vérité ! Mais si le mari choisit de ne pas écouter, la conduite humble de sa femme peut être très éloquente et témoigner silencieusement qu’elle est une meilleure épouse. — I Tim. 2:8-10.
24. Quelle doit être l’attitude du chrétien envers les occupations profanes ?
24 Beaucoup d’hommes sont dans la servitude de leur employeur ou de leurs affaires. Ils pensent que leurs obligations vont au delà de leurs heures de travail, qu’ils doivent participer aux activités sociales ou sportives organisées pour les employés de la firme. D’autres s’absorbent à ce point dans leur occupation profane qu’ils travaillent jour et nuit, tous les sept jours de la semaine. Quels que soient les avantages matériels, quel que soit l’avancement en vue, tout cela ne peut se comparer aux glorieuses perspectives de service éternel dans le monde nouveau. Le sage tiendra à leur place les choses profanes. “ Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. ” — II Tim. 2:4.
25, 26. a) Quels conseils a donné Paul à propos des traditions asservissantes ? b) Quel front progressif, uni, présentent les ministres de Dieu ?
25 En vérité, les liens de la prison qu’est ce présent monde sont nombreux. C’est pourquoi Paul nous dit de rejeter “ tout fardeau, et le péché (le manque de foi) qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ”. (Héb. 12:1, 2.) Débarrassons-nous des lourdes servitudes de ce monde d’iniquité.
26 Joignez-vous à l’activité du monde nouveau, absorbez-vous dans ce travail ! C’est ici une participation précieuse. Les ministres de Dieu viennent de différentes religions, de diverses conditions et sont de différentes nationalités. Mais la vérité les a unis (Jean 17:20-23). Par amour fraternel, ils sont pleins de tendre affection l’un pour l’autre. Tous sont fervents d’esprit. Ce sont tous des esclaves volontaires de Jéhovah, qui se réjouissent dans l’espérance, qui supportent les épreuves et persévèrent dans la prière. Personne ne fait preuve de paresse en ce qui concerne l’activité du monde nouveau (Rom. 12:10-12). Ceux qui se sont vraiment libérés prennent plaisir à faire la “ complète volonté de Dieu ”. En faisant ainsi, les jours de leur vie deviendront longs. Ce seront des jours joyeux, de nombreux jours se prolongeant dans l’éternité.
[Notes]
a Proviennent des Saturnales de la Rome païenne. Voir The Watchtower du 15 décembre 1956, page 741.
b Tokyo Shimbun du 25 décembre 1956.