Janvier

C’est après avoir ‘vu’ la mère en larmes que Jésus a été « ému de pitié pour elle » (Luc 7:13). Mais il n’a pas juste ressenti de la pitié pour elle ; il lui a montré de la compassion. Il lui a dit, très certainement sur un ton rassurant : « Ne pleure plus. » Puis il a fait quelque chose pour elle. Il a ressuscité son fils et ‘le [lui] a donné’ (Luc 7:14, 15). Que nous enseigne ce miracle de Jésus ? Que nous devons faire preuve de compassion envers ceux qui sont dans le deuil. Comme Jésus, nous pouvons être observateurs et manifester de la compassion à ceux qui ont perdu un être cher. Nous pouvons notamment prendre des initiatives pour les aider et les consoler (Prov 17:17 ; 2 Cor 1:3, 4 ; 1 Pierre 3:8). Même des paroles toutes simples et de petites attentions peuvent leur faire beaucoup de bien. w23.04 15:13-15.

Même s’il sait que son ami Lazare vient de mourir, Jésus reste là où il est pendant deux jours encore avant de se rendre à Béthanie. Donc, quand il arrive là-bas, cela fait quatre jours que Lazare est mort. Mais il a l’intention de faire quelque chose en faveur de ses amis et, par la même occasion, de glorifier Dieu (Jean 11:6, 11, 17). Ce récit biblique nous enseigne une précieuse leçon sur l’amitié. Pense à ceci : Marie et Marthe n’ont pas fait parvenir un message à Jésus pour lui demander de venir à Béthanie. Elles l’ont simplement informé que son cher ami était malade (Jean 11:3). Et une fois que Lazare est mort, Jésus aurait pu le ressusciter à distance. Mais il a préféré se rendre à Béthanie pour être aux côtés de ses amies, Marie et Marthe. As-tu un ami qui est prêt à venir à ton aide sans que tu le lui demandes ? Alors tu ne doutes pas que tu pourras compter sur lui dans les « moments de détresse » (Prov 17:17). Imitons Jésus : soyons de tels amis pour les autres ! w23.04 16:10-11.

Lorsque nous sommes au cœur d’une épreuve, nous pouvons avoir l’impression que le monde nouveau n’arrivera jamais. Cela signifie-t-il que nous manquons de foi ? Pas nécessairement. Prenons un exemple. Quand nous sommes au cœur d’un hiver glacial, nous pouvons avoir l’impression que l’été n’arrivera jamais. Et pourtant, l’été finit par arriver. Pareillement, quand nous sommes profondément découragés, nous pouvons avoir le sentiment que le monde nouveau n’arrivera jamais. Mais lorsque notre foi est forte, nous avons la certitude que les promesses de Dieu se réaliseront (Ps 94:3, 14, 15 ; Héb. 6:17-19). Cette conviction nous permet de continuer d’accorder au culte de Jéhovah la première place dans notre vie. Parlons d’un autre domaine dans lequel nous avons besoin d’une foi forte : la prédication. Beaucoup de personnes pensent que la « bonne nouvelle » concernant le monde nouveau est bien trop bonne pour être vraie (Mat. 24:14 ; Ézéch. 33:32). Leur scepticisme pourrait déteindre sur nous. Pour que cela n’arrive pas, nous devons continuellement fortifier notre foi. w23.04 19:6-7, 14.

As-tu parfois l’impression que Jéhovah ne répond pas à tes prières ? Si c’est le cas, tu n’es pas le seul. De nombreux frères et sœurs ont dit avoir eu cette impression, notamment alors qu’ils traversaient des moments difficiles. Quand nous souffrons, nous pouvons avoir du mal à discerner la réponse de Jéhovah à nos prières. Mais pourquoi pouvons-nous être sûrs qu’il répond aux prières de ses serviteurs ? La Bible nous le garantit, Jéhovah nous aime tendrement et nous sommes précieux à ses yeux (Agg. 2:7 ; 1 Jean 4:10). C’est pourquoi il nous invite à lui demander son soutien dans la prière (1 Pierre 5:6, 7). Il veut nous aider à rester proches de lui et à surmonter nos difficultés. De plus, la Bible contient de nombreux récits qui montrent qu’il répond aux prières de ses adorateurs. Penses-tu à un exemple en particulier ? w23.05 21:1-4.

Marie entretenait une relation personnelle avec Jéhovah ; sa foi ne dépendait pas de celle de Joseph. Elle connaissait bien les Écritures. Et elle se réservait du temps pour méditer (Luc 2:19, 51). Il n’y a pas de doute : son amitié avec Jéhovah faisait d’elle une excellente femme. Aujourd’hui, beaucoup de femmes s’efforcent d’imiter son bel exemple. C’est le cas d’Emiko, qui explique : « Quand j’étais célibataire, j’avais mes habitudes spirituelles à moi. Mais après notre mariage, je me suis rendu compte que comme c’était mon mari qui priait pour nous et qui était à la barre sur le plan spirituel, ma foi commençait à dépendre de la sienne. J’ai alors compris que je devais porter ma propre charge en entretenant ma propre amitié avec Jéhovah. Donc, maintenant, je me réserve du temps pour être seule avec mon Dieu — pour le prier, lire sa Parole et méditer sur ses pensées » (Gal 6:5). Femmes, sachez que si vous continuez de renforcer votre amitié avec Jéhovah, votre mari aura encore plus de raisons de vous féliciter et de vous aimer (Prov 31:30). w23.05 23:6.

La crainte de Dieu n’est pas innée ; nous devons la cultiver. Et une façon de la cultiver est d’observer la création. Plus notre observation des « choses [que Jéhovah] a faites » nous rend conscients de sa sagesse, de sa puissance et de son profond amour pour nous, plus notre respect et notre amour envers lui se renforcent (Rom 1:20). Une autre façon de cultiver la crainte de Dieu est de le prier régulièrement. Plus nous prions Jéhovah, plus nous apprenons à le connaître. À chaque fois que nous lui demandons de la force pour endurer une épreuve, cela nous rappelle que sa puissance est extraordinaire. À chaque fois que nous le remercions pour le sacrifice de son Fils, cela nous rappelle à quel point il nous aime. Et quand nous le supplions de nous aider à faire face à un problème, cela nous rappelle à quel point il est sage. Ce genre de prières renforce notre respect pour lui ainsi que notre détermination à ne rien faire qui pourrait nuire à notre amitié avec lui. w23.06 27:6-7.

Jéhovah a toujours donné à son peuple des lois claires. Au 1^er siècle par exemple, le collège central a défini trois domaines dans lesquels les chrétiens doivent rester fermes : 1) ils doivent rejeter l’idolâtrie et n’adorer que Jéhovah, 2) ils doivent respecter le caractère sacré du sang et 3) ils doivent adhérer aux normes morales élevées de la Bible (Actes 15:28, 29). Comment les chrétiens d’aujourd’hui peuvent-ils rester fermes dans ces trois domaines ? En adorant Jéhovah et en lui obéissant. Jéhovah avait exigé des Israélites un attachement sans partage (Deut 5:6-10). Quand Jésus a été tenté par le Diable, il a rappelé clairement que nous ne devons adorer que Jéhovah (Mat. 4:8-10). C’est pourquoi nous n’adorons pas d’idoles. Nous n’idolâtrons pas non plus des humains — que ce soit des chefs religieux, des dirigeants politiques ou bien des célébrités du monde du sport ou des divertissements —, en les traitant comme des dieux. Nous n’adorons que celui qui a « créé toutes choses » (Rév. 4:11). w23.07 31:3-4.

Le monde de Satan est obsédé par le sexe et la pornographie (Éph. 4:19). Cultiver la crainte de Dieu et nous détourner du mal est donc essentiel. Le chapitre 9 des Proverbes mentionne deux femmes symboliques ; l’une représente la sagesse, l’autre la stupidité. Chacune lance une invitation aux naïfs, c’est-à-dire à « ceux qui manquent de bon sens ». Et chacune leur dit en quelque sorte : « Venez manger chez moi ! » (Prov 9:1, 4-6). Mais le choix que font les naïfs a pour eux des conséquences soit heureuses, soit désastreuses. La « femme stupide » leur crie effrontément : « Entrez ici ! » (Prov 9:13-18). Elle leur propose de faire la fête. Mais qu’est-ce qui les attend ? La Bible répond : « C’est là que se trouvent ceux qui sont sans force dans la mort. » À propos de la « femme volage » et de la « femme immorale », Proverbes chapitre 2 dit : « Sa maison descend vers la mort » (Prov 2:11-19). Et Proverbes 5:3-10 nous met en garde contre une autre « femme volage » dont les « pieds descendent vers la mort ». w23.06 28:6-7.

Les anciens doivent être raisonnables et donner l’exemple (1 Tim 3:2, 3). Un ancien ne devrait pas s’attendre à ce que son opinion soit toujours retenue simplement parce qu’il est plus âgé que les autres anciens. Il lui faut être conscient que l’esprit de Jéhovah peut pousser n’importe quel ancien à dire une chose qui va amener le collège à prendre une sage décision. Et si la majorité des anciens penchent pour une façon de faire et qu’aucun principe biblique n’est violé, il se montrera raisonnable en soutenant la décision du collège, même si lui aurait préféré faire autrement. Quand nous sommes raisonnables, nous nous procurons de nombreux bienfaits. Nous avons de meilleures relations avec nos frères et sœurs. Nous favorisons la paix dans l’assemblée. Nous apprécions à la fois l’unité et la grande et belle variété de personnalités et de coutumes qui existent parmi les serviteurs de Jéhovah. Et surtout, nous avons la satisfaction de savoir que nous imitons notre Dieu, Jéhovah, qui est raisonnable. w23.07 32:16-17.

Daniel étudiait les prophéties avec les bons mobiles, c’est-à-dire dans le but de découvrir la vérité. De plus, il était humble. Il savait que Jéhovah lui permettrait de comprendre les prophéties à condition qu’il reste proche de lui et qu’il continue de respecter ses normes pures (Dan 2:27, 28). Et il a prouvé qu’il était humble en comptant toujours sur l’aide de Jéhovah (Dan 2:18). Enfin, il était minutieux. Il faisait des recherches dans les parties de la Bible qui étaient disponibles à son époque (Jér. 25:11, 12 ; Dan 9:2). Comment peux-tu l’imiter ? Examine tes mobiles. Est-ce que tu étudies les prophéties bibliques parce que tu désires vraiment connaître la vérité ? Si oui, Jéhovah bénira tes efforts (Jean 4:23, 24 ; 14:16, 17). Certains examinent les prophéties dans l’objectif de trouver des preuves que la Bible n’est pas inspirée de Dieu. Ils se sentent alors autorisés à établir leurs propres normes du bien et du mal, et à vivre selon ces normes. Mais nous, nous devons étudier avec les bons mobiles. w23.08 34:7-8.

Nous pourrions nourrir des attentes irréalistes, qui seraient pour nous un lourd fardeau, en nous comparant aux autres (Gal 6:4). Si c’est ce que nous faisons, nous risquons de devenir envieux et de développer un esprit de compétition (Gal 5:26). Pour parvenir à en accomplir autant qu’eux, nous pourrions nous malmener en allant au-delà de ce que nos capacités et notre situation nous permettent raisonnablement de faire. Et si « une attente qui se prolonge rend le cœur malade », que dire d’attentes qui sont impossibles à combler ? (Prov 13:12). Elles peuvent nous enlever toute énergie et nous ralentir dans notre course chrétienne. Alors, n’attends pas de toi plus que ce que Jéhovah attend de toi. Il ne te demandera jamais de lui donner ce que tu n’as pas (2 Cor 8:12). Sois convaincu qu’il ne compare pas ce que tu fais avec ce que les autres font (Mat. 25:20-23). Il accorde de la valeur à ton service dévoué, à ta fidélité et à ton endurance. w23.08 36:10-11.

Jéhovah a répondu à la supplication de Samson en opérant un miracle : il a créé une source d’eau. Après avoir étanché sa soif, Samson ‘a retrouvé des forces et a repris courage’ (Juges 15:19). Il semble que des années plus tard, quand le prophète Samuel a écrit le livre des Juges, cette source existait encore. Son eau rappelait sans doute aux Israélites que les serviteurs de Jéhovah peuvent compter sur lui dans les moments difficiles. Nous devons nous aussi rechercher l’aide de Jéhovah, quels que soient nos talents, quelles que soient nos capacités ou quoi que nous ayons accompli à son service. Nous devons être modestes et reconnaître que c’est seulement en nous appuyant sur Jéhovah que nous pouvons faire ce qu’il nous demande. Tout comme Samson a été fortifié par l’eau que Jéhovah lui a fournie miraculeusement, nous serons fortifiés spirituellement si nous tirons profit de tout ce que Jéhovah met à notre disposition (Mat. 11:28). w23.09 37:8-10.

Que faire dans une situation particulièrement tendue, comme quand quelqu’un calomnie le nom de notre Dieu ou se moque de la Bible ? Pour pouvoir réagir avec douceur, demandons à Jéhovah son esprit saint et sa sagesse. Et si, après coup, nous nous rendons compte que nous n’avons pas réagi comme il l’aurait fallu ? Prions à nouveau Jéhovah et demandons-nous comment faire mieux la prochaine fois. En réponse, il nous accordera son esprit saint, ce qui nous permettra de maîtriser notre colère et de faire preuve de douceur. Certains versets de la Bible peuvent nous aider à tenir notre langue en bride quand il le faut, et l’esprit de Dieu peut nous les rappeler (Jean 14:26). Les principes contenus dans le livre des Proverbes, par exemple, peuvent nous inciter à faire preuve de douceur (Prov 15:18). Ce livre souligne aussi les bienfaits qu’il y a à se maîtriser dans des situations tendues (Prov 10:19 ; 17:27 ; 21:23 ; 25:15). w23.09 39:6-7.

L’apôtre Pierre sait qu’il va bientôt mourir. Durant les dizaines d’années qu’il a passées au service de Jéhovah, il aura été aux côtés de Jésus pendant son ministère, il aura ouvert la voie vers de nouveaux territoires de prédication et il aura été membre du collège central. Mais une autre mission l’attend. Entre environ 62 et 64 de notre ère, il écrira sous inspiration deux lettres, qui seront appelées 1 Pierre et 2 Pierre (2 Pierre 1:13-15). Notons que Pierre a rédigé ses lettres à une époque où ses frères et sœurs étaient « attristés par diverses épreuves » (1 Pierre 1:6). Des individus mauvais corrompaient l’assemblée par leurs faux enseignements et leurs conduites impures (2 Pierre 2:1, 2, 14). De plus, les chrétiens de Jérusalem étaient sur le point de subir « la fin de toutes choses » : sous peu, cette ville et son temple seraient détruits par les Romains (1 Pierre 4:7). Les lettres de Pierre ont sans nul doute permis aux chrétiens de son époque de savoir comment endurer les épreuves qu’ils rencontraient et comment se préparer à celles qui les attendaient. w23.09 41:1-2.

Comme dans le cas de Jésus, c’est souvent dans une situation difficile que nous pouvons apprendre l’obéissance. Par exemple, au début de la pandémie de Covid-19, quand on nous a demandé de ne plus nous réunir à la salle du Royaume et de ne plus prêcher de porte en porte, as-tu eu du mal à obéir ? Comme tu peux le constater, ton obéissance t’a protégé, a contribué à l’unité de l’assemblée et a réjoui Jéhovah. Aujourd’hui, nous sommes tous mieux préparés à obéir aux instructions que nous recevrons pendant la grande tribulation. Et notre vie dépendra alors de notre obéissance ! (Job 36:11). Si nous obéissons à Jéhovah, c’est avant tout parce que nous l’aimons et que nous voulons lui faire plaisir (1 Jean 5:3). Nous ne pourrons jamais le payer de retour pour tout ce qu’il a fait pour nous (Ps 116:12). Par contre, nous pouvons lui obéir, à lui ainsi qu’à ceux à qui il a confié une certaine autorité. En nous montrant obéissants, nous ferons preuve de sagesse. Et ceux qui agissent avec sagesse réjouissent le cœur de Jéhovah (Prov 27:11). w23.10 42:18-19.

Si un ange te parlait, l’écouterais-tu ? Eh bien, aujourd’hui, un ange s’adresse « à toute nation, et tribu, et langue, et peuple ». Que dit-il ? ‘Craignez Dieu et rendez-lui gloire, adorez Celui qui a fait le ciel et la terre’ (Rév. 14:6, 7). Jéhovah est le seul vrai Dieu et tout le monde devrait l’adorer. Nous devrions lui être reconnaissants de nous avoir donné la possibilité extraordinaire de l’adorer dans son grand temple spirituel ! Qu’est-ce que le temple spirituel, et où pouvons-nous trouver des explications le concernant ? Il ne s’agit pas d’un bâtiment littéral. Ce temple représente les dispositions prises par Jéhovah qui sont possibles grâce au sacrifice de Jésus et qui nous permettent de lui rendre un culte qu’il approuve. L’apôtre Paul a fourni des informations sur ces dispositions dans la lettre qu’il a adressée aux chrétiens hébreux du 1^er siècle vivant en Judée. w23.10 45:1-2.

En 522 avant notre ère, les ennemis des Juifs ont réussi à faire interdire la reconstruction du Temple. Cependant, Zacharie a assuré aux Juifs que Jéhovah se servirait de son esprit puissant pour enlever tout obstacle de devant eux. Et c’est ce qui est arrivé : en 520 avant notre ère, le roi Darius a levé l’interdiction et leur a même fourni des fonds et un soutien gouvernemental (Esd. 6:1, 6-10). Jéhovah a promis à ses serviteurs qu’il les soutiendrait s’ils faisaient passer la reconstruction de son temple en premier dans leur vie (Agg. 1:8, 13, 14 ; Zach. 1:3, 16). Encouragés par ses prophètes, les Juifs se sont remis au travail et ils ont achevé le Temple en moins de cinq ans, en 515 avant notre ère. Comme, malgré de nombreuses incertitudes, ils ont accordé la priorité à la volonté de Jéhovah, ils ont reçu son soutien. Résultat ? Ils pouvaient maintenant adorer leur Dieu avec joie (Esd. 6:14-16, 22). w23.11 48:6-7.

Beaucoup de personnes ont déjà entendu parler d’Abraham, mais la plupart d’entre elles en savent peu sur lui. Toi, par contre, tu connais bien ce personnage biblique. Tu sais, par exemple, qu’il a été appelé « le père de tous ceux qui ont foi » (Rom 4:11). Cependant, tu te demandes peut-être : « Suis-je capable d’avoir une foi aussi forte que la sienne ? » Eh bien oui, tu en es tout à fait capable. Pour acquérir une foi aussi forte que celle d’Abraham, il te faut entre autres étudier son exemple. Par obéissance à Jéhovah, il est parti vivre dans un pays lointain, il a vécu sous des tentes pendant des dizaines d’années et, si un ange ne l’en avait pas empêché, il aurait sacrifié son cher fils Isaac. Tout cela montre à quel point sa foi était forte. Sa foi et ses œuvres lui ont valu l’approbation et l’amitié de Dieu (Jacq. 2:22, 23). Jéhovah veut que nous ayons tous, donc toi aussi, ces mêmes bénédictions. C’est pourquoi il a incité des rédacteurs bibliques, à savoir Paul et Jacques, à mentionner l’exemple d’Abraham dans leurs lettres. w23.12 50:1-2.

Chères sœurs, apprenez à bien communiquer. Bien communiquer est quelque chose d’important pour un chrétien. À ce sujet, le disciple Jacques nous recommande ce que nous lisons dans le texte d’aujourd’hui. Écouter quelqu’un attentivement, c’est faire preuve d’empathie envers lui, c’est ‘être sensible à sa souffrance’ (1 Pierre 3:8). Si vous n’êtes pas sûres de bien comprendre ce qu’une personne vous dit ou ressent, posez-lui des questions appropriées. Puis, avant de parler, prenez le temps de réfléchir (Prov 15:28, note). Demandez-vous : « Est-ce que ce que je suis sur le point de dire est vrai et encourageant ? Est-ce respectueux et gentil ? » Vous pouvez en apprendre beaucoup de sœurs mûres qui savent communiquer (Prov 31:26). Prêtez attention à la façon dont elles s’expriment. Mieux vous communiquerez avec les autres, meilleures seront vos relations avec eux. w23.12 52:12.

De nos jours, Jéhovah peut utiliser notre famille, nos amis ou les anciens pour nous soutenir. Cependant, quand nous souffrons, nous pouvons avoir tendance à nous isoler ; nous avons parfois juste envie d’être seuls. C’est tout à fait normal. Mais que pouvons-nous faire pour recevoir le soutien de Jéhovah ? Résistons à l’envie de nous isoler ! Quand quelqu’un s’isole, sa vision des choses se rétrécit, et il finit par ne penser qu’à lui-même et à ses problèmes. Cet état d’esprit peut le pousser à faire de mauvais choix. Bien sûr, nous avons tous besoin de nous retrouver seuls avec nous-mêmes de temps en temps, surtout quand nous vivons des moments difficiles. Mais si nous nous isolons longtemps, nous risquons de repousser le moyen que Jéhovah est justement en train d’utiliser pour nous soutenir. Alors, acceptons l’aide de notre famille, de nos amis et des anciens. Considérons-les comme ce qu’ils sont : le moyen que Jéhovah utilise pour nous soutenir (Prov 17:17 ; Is. 32:1, 2). w24.01 3:12-13.

Les naziréens s’engageaient à ne pas se couper les cheveux. C’était un signe d’entière soumission à Jéhovah. Malheureusement, à certaines époques de l’histoire d’Israël, ils n’ont été ni aimés ni soutenus. Il leur a donc parfois fallu beaucoup de courage pour rester fidèles à un vœu qui les rendait différents (Amos 2:12). En choisissant de nous soumettre à la volonté de Jéhovah, nous aussi nous nous démarquons de bien des gens de notre entourage. Que ce soit au travail ou à l’école, il nous faut du courage pour nous faire connaître comme Témoins de Jéhovah. Par ailleurs, étant donné que les mentalités et les comportements dans ce monde ne cessent de se dégrader, nous avons sans doute de plus en plus de mal à mener une vie conforme aux principes bibliques et à prêcher la bonne nouvelle (2 Tim 1:8 ; 3:13). Mais n’oublions jamais que lorsque nous nous démarquons courageusement de ceux qui ne servent pas Jéhovah, nous ‘réjouissons le cœur’ de notre Dieu (Prov 27:11 ; Mal 3:18). w24.02 7:7, 9.

Les membres de l’assemblée de Rome étaient d’origines et de milieux sociaux différents. Certains d’entre eux étaient juifs et avaient appris à obéir à la Loi mosaïque, tandis que d’autres étaient d’origine gentile et avaient reçu une éducation totalement différente. Certains étaient probablement des esclaves, tandis que d’autres étaient des hommes libres, voire des propriétaires d’esclaves. Comment ces chrétiens parviendraient-ils à surmonter leurs différences et à renforcer leur amour ? L’apôtre Paul leur a conseillé de se faire bon accueil les uns aux autres. Que voulait-il dire ? Le mot grec traduit par « se faire bon accueil » signifie recevoir quelqu’un avec gentillesse et hospitalité, comme le recevoir chez soi ou l’accueillir dans son cercle d’amis. Par exemple, Paul a expliqué à Philémon de quelle façon il devait accueillir son esclave Onésime, qui s’était enfui de chez lui. Il lui a dit : « Accueille-le aimablement » (Philém. 17, Bible avec notes et références). Priscille et Aquilas, pour leur part, ont accueilli Apollos chez eux afin de lui expliquer les enseignements chrétiens, qu’il connaissait moins bien qu’eux (Actes 18:26). Ces chrétiens n’ont pas laissé leurs différences les diviser ; ils les ont surmontées et se sont fait bon accueil les uns aux autres. w23.07 29:13.

Si tu te voues à Jéhovah, c’est avant tout parce que tu l’aimes. Et ton amour pour lui ne repose pas que sur des émotions. Il se fonde plutôt sur la « connaissance exacte » et la « compréhension spirituelle » que tu as de sa volonté, c’est-à-dire sur les choses que tu as apprises à son sujet (Col 1:9). Ce sont ces choses qui ont amené ton amour pour lui à grandir. Ton étude de la Bible t’a convaincu 1) que Jéhovah existe, 2) que la Bible est sa Parole et 3) qu’il utilise son organisation pour accomplir sa volonté. Une personne qui se voue à Jéhovah doit connaître les enseignements fondamentaux de sa Parole et vivre en accord avec ses normes. Elle doit aussi parler de sa foi aux autres autant qu’elle le peut (Mat. 28:19, 20). Son amour pour Jéhovah ayant grandi, elle doit avoir le profond désir de n’adorer que lui. As-tu ce genre d’amour pour Dieu ? w24.03 9:6-8.

Abigaïl était mariée avec Nabal, un homme qui, d’après la Bible, était dur et se comportait mal (1 Sam 25:3). Cela ne devait pas être facile pour elle de vivre avec un tel homme. Aurait-elle pu facilement mettre fin à son mariage ? Elle en a eu l’occasion lorsque David, le futur roi d’Israël, a voulu tuer son mari parce qu’il l’avait insulté, lui et ses hommes (1 Sam 25:9-13). Elle aurait pu s’enfuir et laisser David exécuter son plan. Mais au lieu de cela, elle l’a convaincu de laisser son mari en vie (1 Sam 25:23-27). Qu’est-ce qui l’a incitée à agir ainsi ? Abigaïl aimait Jéhovah et respectait ses normes relatives au mariage. Elle était consciente que, pour lui, le mariage était sacré. Comme elle voulait lui plaire, elle a cherché à faire tout ce qui était en son pouvoir pour sauver sa famille et ses serviteurs, et donc son mari aussi. Elle a agi rapidement pour empêcher David de le tuer. w24.03 11:9-10.

Certains membres de ton assemblée cherchent-ils à simplifier leur vie dans le but de servir Jéhovah plus pleinement ? Connais-tu des jeunes qui, avec courage, se démarquent de leurs camarades, une chose difficile pour un jeune ? Et que dire de ceux qui, en raison d’une opposition familiale, mènent un véritable combat pour rester intègres ? Témoignons à ces chers frères et sœurs ou amis toute notre admiration pour leur esprit de sacrifice et leur courage en saisissant chaque occasion de leur adresser des paroles rassurantes (Philém. 4, 5, 7). Jéhovah est convaincu de notre profond désir de lui plaire et de faire des sacrifices pour nous acquitter de notre vœu de le servir toute notre vie. Il nous honore en nous permettant de choisir des manières de lui montrer notre amour (Prov 23:15, 16). Par conséquent, sois déterminé à continuer de servir Jéhovah en lui offrant de plein gré le meilleur de toi-même. w24.02 7:14, 16.

Imagine la scène : Nous sommes à l’automne 29 de notre ère. Il y a peu, Jésus a commencé son ministère. Aujourd’hui, avec sa mère, Marie, il est invité à un mariage à Cana. Marie fait apparemment partie de ceux qui s’occupent des invités. Mais durant le repas survient un problème : il n’y a plus de vin. Sans attendre, Marie va voir son fils et lui dit : « Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:1-3). Que fait alors Jésus ? Il transforme de l’eau en un « excellent vin » (Jean 2:9, 10). Jésus a opéré bien d’autres miracles durant son ministère. Il a utilisé le pouvoir qu’il avait d’accomplir des miracles en faveur de dizaines de milliers de gens. Par exemple, en une occasion, il a nourri 5 000 hommes, et en une autre, 4 000. En accomplissant rien que ces deux miracles, il a peut-être nourri plus de 27 000 personnes au total, si on compte les femmes et les enfants qui étaient aussi présents (Mat. 14:15-21 ; 15:32-38). Dans ces deux cas, Jésus a aussi guéri de nombreux malades (Mat. 14:14 ; 15:30, 31). w23.04 15:1-2.

Après un évènement traumatisant, il peut y avoir des jours où nous nous sentons faibles physiquement et moralement. Parfois, sortir de notre lit est au-dessus de nos forces, et nous avons juste envie de dormir, comme Élie (1 Rois 19:5-7). Il se peut que nous ayons besoin d’un soutien pour rester actifs au service de Jéhovah. Lorsque c’est le cas, Jéhovah s’engage à nous aider, comme l’indique le texte d’aujourd’hui. C’est ce qu’a vécu le roi David, qui a connu de nombreuses épreuves et affronté beaucoup d’ennemis. Il a dit à Jéhovah : « Ta main droite me soutient » (Ps 18:35). Souvent, Jéhovah nous soutient en incitant d’autres personnes à nous aider. Un jour où David se sentait faible, par exemple, son ami Jonathan est allé le voir pour lui apporter un soutien moral et l’encourager (1 Sam 23:16, 17). Pareillement, Jéhovah s’est servi d’Élisée pour apporter une aide pratique à Élie (1 Rois 19:16, 21 ; 2 Rois 2:2). w24.01 3:10-12.

Jéhovah est généreux : il nous fournit toutes choses en abondance. C’est ce que nous apprend la femme de Proverbes chapitre 9 qui représente la vraie sagesse. Ce chapitre précise qu’elle a soigneusement préparé sa viande, mélangé son vin et dressé sa table (Prov 9:2). Et d’après les versets 4 et 5, elle dit à ceux qui manquent de bon sens : « Venez ! Mangez mon pain. » Pourquoi devrions-nous entrer dans la maison de la « vraie sagesse » et manger le repas qu’elle offre ? Parce que Jéhovah veut que ses enfants agissent avec sagesse et qu’il ne leur arrive rien de mal. Il ne désire pas que nous apprenions les leçons de la vie par des expériences malheureuses et que nous éprouvions ensuite des regrets tenaces. C’est pourquoi il « garde précieusement la sagesse pratique pour les hommes droits » (Prov 2:7). Si nous le craignons, nous voudrons lui plaire, nous suivrons ses sages conseils et nous serons heureux (Jacq. 1:25). w23.06 28:14-15.

Même si nous ne pouvons pas faire tout ce que nous aimerions faire au service de Jéhovah, soyons certains qu’il apprécie les efforts sincères que nous fournissons pour lui plaire. Qu’est-ce qui nous permet d’en être sûrs ? Jéhovah a demandé au prophète Zacharie de fabriquer une couronne avec l’or et l’argent qui avaient été envoyés par les Juifs restés à Babylone (Zach. 6:11). Cette « couronne magnifique » devrait rester dans le temple de Jéhovah « en mémoire » de leurs généreuses offrandes (Zach. 6:14, note). Soyons-en convaincus : Jéhovah n’oubliera jamais les efforts sincères que nous fournissons pour le servir malgré les incertitudes de la vie et les difficultés. En ces derniers jours, nous pouvons nous attendre à rencontrer toujours plus de difficultés. Et les conditions mondiales ne vont manifestement pas s’améliorer (2 Tim 3:1, 13). Toutefois, ne soyons pas rongés par l’inquiétude. Rappelons-nous ce que Jéhovah a dit à ses serviteurs à l’époque d’Aggée : « Je suis avec vous […]. N’ayez pas peur » (Agg. 2:4, 5). Soyons certains que Jéhovah sera avec nous tant que nous ferons de notre mieux pour accomplir sa volonté. w23.11 48:20-21.

Les défauts de l’apôtre Pierre auraient bien pu ne pas être rapportés dans la Bible. Mais ils l’ont été pour que nous puissions en tirer des leçons (2 Tim 3:16, 17). Ce qui est arrivé à cet homme, qui avait des faiblesses et des sentiments comme les nôtres, nous apprend que Jéhovah n’attend pas de nous la perfection. Il attend de nous que nous soyons persévérants, que nous continuions à combattre nos faiblesses. Pourquoi est-il nécessaire de nous montrer persévérants ? Parce que même une fois que nous avons le sentiment d’avoir surmonté une certaine faiblesse, il peut nous arriver de faire une rechute. Abandonnons-nous alors tout effort ? Non ! Tous, nous disons et faisons des choses que nous regrettons par la suite. Néanmoins, si nous poursuivons nos efforts, Jéhovah nous aidera à continuer de progresser (1 Pierre 5:10). Et la compassion que Jésus a témoignée à Pierre malgré ses défauts peut nous donner l’envie de continuer à servir Jéhovah. w23.09 40:2-3.

Jésus aurait pu guérir Lazare. Comme l’indique le texte d’aujourd’hui, c’est ce que Marthe lui fait remarquer. Mais il a l’intention de faire quelque chose d’encore plus extraordinaire. Il promet à Marthe : « Ton frère ressuscitera. » Puis il lui dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jean 11:23, 25). En effet, Jéhovah lui a donné pouvoir sur la vie et la mort. Quelque temps plus tôt, Jésus a ressuscité une petite fille peu après sa mort ainsi qu’un jeune homme apparemment le jour de sa mort (Luc 7:11-15 ; 8:49-55). Mais est-il capable de ressusciter une personne qui est morte depuis quatre jours et dont le corps a commencé à se décomposer ? Marie, l’autre sœur de Lazare, va elle aussi à la rencontre de Jésus et lui dit la même chose que sa sœur : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11:32). Voir et entendre Marie et ceux qui l’accompagnent pleurer remplit Jésus de tristesse. Il éprouve une telle compassion pour ses amis qu’il se met à pleurer lui aussi. Il comprend toute la peine que l’on ressent quand on perd quelqu’un qu’on aime. Il n’y a pas de doute, il est impatient d’éliminer la cause de leur souffrance ! w23.04 16:12-13.